
Thierno Alassane SALL
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- Député à l'AN 🇸🇳 - Président @RV_ReewumNgor - Ancien Ministre de l’Énergie | Anc. Ministre des Transports du #sénégal
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J'ai rendu visite ce jour à Abdou Nguer. S’il y a un véritable prisonnier politique au Sénégal, c’est bien lui. "Effacé" pour ses opinions, comme l’avait laissé entendre Ousmane Sonko depuis l'Assemblée nationale. J'ai trouvé en lui un homme serein et taquin, loin des personnes aveuglées par une haine si tenace qu'elles avaient fait serment de l'envoyer en prison. À ceux qui se soucient, à juste titre, du sort des prisonniers politiques dans la sous-région : ne fermez pas les yeux face à ce cas flagrant d’une justice plus que jamais inféodée et brutale.

Alors que le Sénégal continue de s'enfoncer dans le marasme, Sonko se balade en jet privé Les partisans du régime eux-mêmes en conviennent sans difficulté : le pays va mal. Tous les secteurs se sentent floués par des promesses de changement qui se muent en un statu quo, c'est-à-dire un marasme qui s’aggrave. Et c’est au talent et à l'abnégation déployés pour tirer le pays de ce marasme qu'on reconnaît le véritable homme d'État. Mais Ousmane Sonko, Premier ministre d'un pays à l'économie en difficulté, fait des escapades dans le domaine réservé du chef de l’État, la politique étrangère. Et il enchaîne les provocations et scandales. D'abord, ce jet privé, qui aurait été mis à disposition par un industriel sénégalais. Qu’est-ce que ce dernier a en contrepartie ? Imagine-t-on les cris d'orfraie de la galaxie pastefienne si Macky Sall avait osé un tel mélange des genres ? Ensuite, la connivence avec des putschistes et le pied de nez à des présidents élus. Sonko ne rend pas visite à son avocat burkinabè (Me Kam) incarcéré à Ouagadougou, n'évoque pas les opposants enlevés en Guinée, mais trouve malin d'aller saluer Laurent Gbagbo. S'il cherchait à détruire l'image du Sénégal comme il achève son économie, il ne s'y serait pas pris autrement. Le comble est qu’il "assume pleinement". Il ne résout rien, il pérore. On croyait avoir affaire à des incompétents. Mais c’est pire encore, ils sont dans les jets ; ils sont hors-sol, inconscients et fiers de l’être.

Bonne fête de Pentecôte à toute la communauté chrétienne !


En ce jour de Tabaski, qu’Allah accepte nos prières et nos sacrifices. Que cette fête nous apporte joie et paix. En substituant un bélier à l'enfant promis au sacrifice, Dieu nous rappelle qu'il n'y a aucune bonne raison d'arracher délibérément et gratuitement une vie humaine. Mes pensées vont ainsi aux milliers de personnes gratuitement massacrées à Gaza, dans une relative indifférence du monde. Tuées par des obus, brûlées par le feu apocalyptique allumé par des bombes fournies par l'Occident qui se veut pourtant la conscience de l’Humanité. Cette humanité décimée par les balles, la faim, le froid, la chaleur en Palestine. Gaza vaut bien une croisade, à l'égale ou plus, que celle qui moblise l'Occident, ses médias et ses élites pour l'Ukraine. Au Soudan, en RD Congo, dans le Sahel, ce sont aussi des humains qui sont violés, massacrés, jetés dans des charniers par milliers. Tous humains, mais pas pareillement. Comme chantait Francis Cabrel : « Est-ce que ce monde est sérieux ?


L'interminable rébellion au Mali est en voie de sombrer dans des massacres ciblés de groupes ethniques. Les Peuls sont de plus en plus pris pour cible, massacrés sans d'autres formes de procès. Souvent, les exécuteurs filment leurs crimes : femmes, enfants, vieillards sont enchaînés, torturés, massacrés. Le Burkina Faso ne fait pas exception. Des vidéos circulent avec des noms des localités ravagées, de personnes âgées ou jeunes humiliées. Partout où une part de l'Humanité souffre que ce soit à Gaza, en RDC, au Soudan ou dans le Sahel, notre indignation doit être la même.

Chers compatriotes, Je partage avec vous la question orale que j’ai adressée au ministre des Finances et du Budget. / Monsieur le Ministre, Du 3 mai 2024 au 30 mai 2025, le Gouvernement du Sénégal a procédé à 70 émissions de titres de créance sur le marché obligataire de l’UEMOA, mobilisant un total de 1 694 milliards de francs CFA, d’après les données officielles publiées par l’Agence UMOA-Titres, chargée d’accompagner le Trésor public dans la mobilisation de ressources financières sur les marchés régionaux. Deux types d’instruments ont été utilisés : - Les Bons Assimilables du Trésor (BAT), titres de créance à court terme, émis 31 fois ; - Les Obligations Assimilables du Trésor (OAT), titres à moyen et long terme, émis 39 fois. Cette prédominance des OAT traduit une orientation privilégiée vers le financement du fonctionnement courant de l’État, au détriment des investissements structurants. Plus préoccupant encore, l’année 2025 marque une accélération du recours à l’endettement. Entre le 1er janvier et le 30 mai, le Gouvernement a réalisé 35 émissions, soit autant que durant les huit mois précédents (mai à décembre 2024). Les montants levés sur cette période atteignent déjà 960 milliards de francs CFA, surpassant les 734 milliards mobilisés en 2024. Le seul mois de mai 2025 a enregistré une levée record de 499,9 milliards de francs CFA. Autre fait notable : sur ces 35 émissions en 2025, 24 ont pris la forme d’OAT, révélant une tendance persistante à recourir à la dette à moyen ou long terme pour couvrir des dépenses de fonctionnement, plutôt que pour financer des projets d’investissement à fort impact économique. Malgré l’ampleur des fonds mobilisés, ni les citoyens ni les parlementaires ne disposent à ce jour d’informations précises sur leur affectation effective. L’absence de publication des rapports d’exécution budgétaire du quatrième trimestre 2024 et du premier trimestre 2025 entretient un climat d’opacité contraire aux principes de transparence et de bonne gouvernance. Par ailleurs, ces émissions se caractérisent par des taux d’intérêt élevés et des maturités souvent courtes, ce qui accroît le risque de refinancement et aggrave la vulnérabilité budgétaire du pays à moyen terme, dans un contexte déjà marqué par un endettement public préoccupant. Dans ce contexte, et au nom du respect dû à la représentation nationale et à la transparence dans la gestion des ressources publiques, je vous adresse les questions suivantes : 1. Situation de l’endettement public et caractéristiques des émissions : - Quel est le niveau actuel de l’endettement public, tant intérieur qu’extérieur, depuis le 1er janvier 2024, ventilé par type d’emprunt et par créancier ? - Combien d’émissions obligataires ont été réalisées sur cette période ? Quelles sont leurs caractéristiques (montants, taux d’intérêt, maturités, principaux souscripteurs) ? 2. Justification et utilisation des fonds levés : - Quels sont les critères économiques ou stratégiques ayant conduit au recours répété à des emprunts à taux élevés et à maturités courtes, alors que des financements concessionnels semblent disponibles à des conditions plus avantageuses ? - À quelles utilisations concrètes ont été affectés les montants levés ? Ont-ils permis de financer des investissements productifs, de couvrir des déficits budgétaires courants ou de refinancer des dettes arrivées à échéance ? 3. Maîtrise, transparence et gouvernance de la dette publique : Quelles mesures concrètes le Gouvernement prévoit-il pour freiner la dynamique de l’endettement, en garantir la soutenabilité, améliorer la gouvernance de la dette publique, et assurer la publication régulière, complète et dans les délais des documents budgétaires, notamment les rapports d’exécution trimestriels ? En vous remerciant par avance pour la clarté et la précision des réponses que vous voudrez bien apporter, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération. Dakar, le 02 juin 2025 Thierno Alassane Sall

Les régimes passent, mais la situation des universités ne change pas. Le Système reste immuable. La police perpétue les mêmes pratiques : des agents en civil opèrent à découvert. Pour mieux designer des "infiltrés" en cas de bavures ? À Bambey, les étudiants de l’université Alioune Diop en font l’amère expérience : cours suspendus, amicales dissoutes. Tout cela révèle un mépris profond pour les étudiants et les conditions d’études. C’est aussi le symptôme d’une université sénégalaise en faillite et d’un gouvernement sans idées, qui navigue à vue depuis plus d’un an.

J'ai eu l'insigne honneur de rencontrer plusieurs fois S.E. Monseigneur Benjamin Ndiaye. Échanger avec lui, c'est apprendre d'un homme infiniment doux, humain et profondément cultivé. Sa plus grande qualité, si je peux me permettre, reste son attachement à la Vérité. Une vie passée aux côtés de ceux qui en ont le plus besoin, cela use forcément. Reposez-vous bien Monseigneur Archevêque. J’adresse mes chaleureuses félicitations à Monseigneur André Guèye, nouvel Archevêque de Dakar. Je lui souhaite une mission fructueuse, au profit de l’Église et de notre pays, le Sénégal.

Chers compatriotes, Conformément au programme de législature de la coalition Senegaal Kese, je déposerai demain, à 16 heures, une proposition de loi visant à abroger la loi d’amnistie relative aux événements de 2021 à 2024. Les atrocités commises au Sénégal ces dernières années s'inscrivent dans la catégorie des crimes qui ne peuvent rester impunis. Une nation ne progresse que dans la Vérité et la Justice.

Après leur agitation flagrante à la suite du dépôt de notre proposition de loi, le régime PASTEF vient donc de confirmer aux Sénégalais qu’il refuse catégoriquement l’abrogation totale de la loi d’amnistie. PASTEF/JAAY DOOLE opte donc, officiellement, pour la magouille et l’injustice, au vu et au su de tous.