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About Espace des Étudiants (EE) 🎊💡📚🕯
💡Cher Public, Espace des étudiants est une structure conçue pour promouvoir la réflexion académique dans le monde, en particulier dans notre société. Espace des Étudiants, c’est votre espace d’expression, votre laboratoire d’idées, vous qui êtes passionné(e) par les sciences sociales et humaines, le débat et la quête de connaissances ! Un seul espace pour tous les étudiant (e)s ! ✨🎊🎉
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✨ *"Le mieux est l’ennemi du bien."* – Voltaire Parfois, à force de chercher la perfection, on oublie d’apprécier ce qui est déjà bon. Avançons avec sagesse, sans nous laisser piéger par l’excès. ©️ *EspaceDesÉtudiants*

Le 5 août 1964, treize membres du groupe « Jeune Haïti » (Max Armand, son frère Jacques Armand, Gérald-Marie Brierre, Miko Chandler, Louis Drouin, Charles Forbin, Jean Gerdes, Réginald Jourdan, Yvon Laraque, Marcel Numa, Roland Rigaud, Gusley Villedrouin et Jacques Wadestrand), soit un noir et douze mulâtres, débarquent sur le territoire haïtien vers la ville de Jérémie dans le sud-est du pays dans l'objectif de déclencher une révolte contre le pouvoir dictatorial. À la suite de quoi François Duvalier, dans le cadre de sa politique noiriste[2], va ordonner des représailles contre les familles mulâtres de la ville. Les haines et rancœurs accumulées au cours des décennies contre ces derniers servent de prétexte[3] aux ordres donnés par Williams Régala aux agents militaires et aux Tontons macoutes. Vingt-sept personnes, issues de deux familles (Drouin et Sansaricq) de membres de « Jeune Haïti », sont massacrées dans la ville de Jérémie[4]. Les treize membres du groupe Jeune Haïti sont traqués, tués sur place ou emmenés et exécutés en public devant le cimetière de Port-au-Prince. Aux mois d'août, septembre et octobre des centaines de mulâtresses, vieillards et enfants sont torturés puis tués. ©️ *Makenson ERNEUS/ Espace des Etudiants*

*ALERTE SANTÉ POUR NOS FEMMES HAÏTIENNE !* 🎀 Une conférence en ligne INCONTOURNABLE arrive ! 👩🏽⚕️ Les cancers du col de l’utérus et du sein frappent beaucoup de nos femmes haïtiennes chaque année. Mais le silence peut être brisé. Il est temps de parler, d'agir et de protéger nos reines : nos mères, nos sœurs, nos filles, nos amies. 💪🏽💕 Rejoignez-nous pour une conférence exceptionnelle, dynamique et enrichissante autour du thème : *"Les cancers du col de l’utérus et du sein : un danger silencieux pour nos femmes haïtiennes Parlons-en, protégeons-nous !"* 🎙 Des intervenants passionnés et bien informés vous partageront tout ce que vous devez savoir pour prévenir, détecter à temps, et accompagner : - *Milot Exantus* - Étudiant en médecine - *Esdras Paul* - Étudiant en médecine Modéré par *Redondo Joseph V.* - Étudiant en médecine 📅 *_Quand ?_ Dimanche 15 juin 2025* 🕖 *_À quelle heure_ De 7h à 8h PM* 🌐 *_Où ?_ Confortablement chez vous, en ligne sur Google Meet* Lien de l'appel vidéo : https://meet.google.com/cpb-cuui-xwu

Men kèk evènman enpòtan ki te pase 13 jen nan listwa Ayiti ak lot bò dlo: --- 🗓 13 jen nan listwa Ayiti 🇭🇹 13 jen 1960 – Ayiti sispann relasyon diplomatik ak Kiba Gouvènman François Duvalier te deside mete fen nan relasyon diplomatik ak Kiba. Desizyon sa te fèt apre revolisyon Kiben an (1959) kote Fidel Castro te pran pouvwa. Duvalier te pè enfliyans kominis la sou rejim li. Ayiti te vin youn nan premye peyi nan Amerik Latin ki te mete Kiba sou kote, sou presyon Etazini. --- 🌍 13 jen nan listwa mondyal 🛰 13 jen 1983 – Pioneer 10 depase òbit Neptin NASA te anonse ke Pioneer 10, youn nan premye sond espasyal yo, te vin premye aparèy ki fèt pa moun ki janm pase òbit Neptin. Sa te make yon etap enpòtan nan eksplorasyon espas la. 🇿🇦 13 jen 1980 – Atak ANC sou baz militè Afrik di Sid Umkhonto we Sizwe, bra ame ANC (Kongrè Nasyonal Afriken), te fè yon atak sou yon baz militè Afriken di Sid nan Pretoria. Sa te fèt nan kad lit kont apartheid. ANC te konsidere li kòm yon aksyon senbolik kont opresyon. 🎤 13 jen 1971 – Naisans chanteur Deniece Williams Chantez Ameriken Deniece Williams, ki pi popilè nan ane 70–80 yo ak chante tankou Let’s Hear It for the Boy, fèt jou sa. ⚖ 13 jen 1966 – Desizyon "Miranda v. Arizona" Kou Siprèm Etazini pran yon desizyon istorik: "Miranda v. Arizona". Li etabli ke polis oblije enfòme moun yo arete sou dwa yo (dwa rete an silans, dwa gen yon avoka). Sa rele jodi a "Miranda Rights".

*12 juin 2017 – 12 juin 2025 : Huit ans sans justice, Huit ans d’impunité,huit ans d’attente* *Introduction* Cela fait aujourd’hui huit ans qu’un incident grave a secoué la Faculté d’Ethnologie de l’Université d’État d’Haïti (UEH), impliquant l’étudiant John Rock Gougueder en troisième année d’anthropo-sociologie et le doyen d’alors, le professeur Jean Yves Blot. Huit ans plus tard, aucune décision judiciaire n’a été rendue dans cette affaire. Ce silence de la justice, lourd de conséquences, soulève de nombreuses interrogations, aussi bien sur le fonctionnement du système judiciaire que sur la manière dont sont traités les conflits dans l’espace universitaire dans ce pays. Le 12 juin 2017, la tension était vive à la Faculté d’Ethnologie. Elle faisait suite à la révocation de 19 étudiants issus de plusieurs entités de l’UEH, sanctionnés dans un contexte de protestation contre les conditions de fonctionnement de l’institution. Une tentative de médiation avec le doyen Jean Yves Blot, entamée dans la salle de tronc commun, s’est poursuivie à l’extérieur alors qu’il se trouvait dans son véhicule. La situation a dégénéré en altercation. Je ne me prononce pas sur l’intention¹ des deux parties impliquées, car je ne dispose pas de tous les éléments nécessaires à cet égard. Toutefois, le fait en lui-même s’est bel et bien produit. Selon plusieurs témoignages, dont ceux rapportés par AyiboPost, HaïtiLibre et Le Nouvelliste, l’étudiant John Rock Gougueder aurait été grièvement blessé après avoir été percuté par le véhicule du doyen, alors qu’il tentait de bloquer le passage. Il a par la suite été convoqué au cabinet d’instruction et entendu par le juge Chavannes Étienne. Il est important de préciser que je n’étais pas témoin direct de cet événement. Ma connaissance des faits provient de témoignages recueillis auprès d’étudiants encore engagés dans cette lutte pour la vérité, ainsi que d’articles de presse consultés à ce sujet (Le Nouvelliste, HaïtiLibre, AyiboPost). Depuis, aucun jugement n’a été rendu, aucune réparation n’a été prononcée, aucun élément n’a été tranché de façon officielle par la justice. Ce mutisme institutionnel est préoccupant. Car au-delà du cas individuel, c’est tout un symbole : un conflit grave, impliquant un responsable universitaire et un étudiant, traité sans transparence, sans vérité, sans conclusion. Dans un État de droit, la justice ne devrait pas rester figée aussi longtemps face à un événement aussi grave. Soit les faits sont reconnus, et des responsabilités établies, soit ils sont infirmés par une enquête rigoureuse et impartiale. L'absence prolongée de décision crée une zone grise dangereuse où l'impunité et la suspicion prospèrent. Ce texte propose une analyse critique de l’affaire au regard de la loi , des théories en criminologie et en victimologie, afin de soulever les enjeux d’impunité, de traitement différencié et de déni de justice. *Que dit la loi haïtienne ?* Du point de vue du droit haïtien plusieurs éléments doivent être examinés : *Infraction potentielle* : Si les faits sont avérés, il s’agirait d’un acte volontaire ou au minimum d’une négligence grave ayant causé des blessures, relevant potentiellement de l’article 265 du Code pénal haïtien (coups et blessures volontaires) ou de l’article 319 (homicide ou blessures involontaires causées par imprudence ou négligence). *Responsabilité disciplinaire* : Le statut de fonctionnaire public du professeur impose un devoir de réserve et d’exemplarité. Une mesure administrative conservatoire (mise à pied temporaire ou suspension) aurait dû être envisagée dans l’attente des résultats de l’enquête. *Droit de la victime* : L’étudiant avait le droit à une protection, à une reconnaissance de son statut de victime, et à l'accès à un recours équitable. Son expulsion, dans ce contexte, peut apparaître comme une double peine illégitime. *Approche criminologique et victimologique* Selon Hans Von Hentig et Benjamin Mendelsohn, pionniers de la victimologie, il existe une tendance à blâmer les victimes, en les présentant comme provocatrices ou partiellement responsables des faits qu’elles subissent. Dans ce cas, l’université semble avoir adopté une posture punitive à l’égard de l’étudiant, au lieu d’assurer sa protection. Ezzat Fattah, de son côté, insiste sur la nécessité d'un équilibre entre justice pour la victime et présomption d’innocence pour le présumé auteur. Or, ici, la longue durée de la procédure, l’absence de décision, et le maintien en poste du présumé auteur créent une situation d’injustice ressentie, pouvant engendrer un sentiment de victimisation secondaire, c’est-à-dire l’aggravation de la souffrance par l’institution elle-même. *Analyse sociologique* L’ université, lieu de savoir et de transmission des valeurs républicaines, devrait être un modèle de justice interne et de transparence. Pourtant, l’affaire Blot/Gougueder révèle des dysfonctionnements structurels : protection de figures de pouvoir, traitement discriminatoire des étudiants, silence institutionnel. Il est problématique qu’un professeur mis en cause dans une affaire aussi grave continue à être invité dans des activités académiques, notamment dans des cours et conférences liés à la faculté, pendant que la victime demeure exclue de l’espace universitaire. Cette inégalité de traitement alimente un sentiment d’impunité et fragilise la confiance dans les institutions publiques, en particulier chez les étudiants. Ce cas est symbolique d’un mal plus profond dans notre société : trop de victimes n’obtiennent jamais justice, trop d’innocents sont condamnés sans procédure équitable, trop d’affaires sont enterrées dans l’oubli administratif ou judiciaire. Cela alimente la méfiance envers les institutions, affaiblit l’État de droit, et laisse des cicatrices ouvertes dans notre mémoire collective. Il est temps que la justice devienne une option réelle, crédible et accessible en Haïti. Il est temps que les affaires ne soient plus jugées dans la rue ou sur les réseaux sociaux, mais devant les tribunaux, dans le respect de la loi, des droits humains et du principe fondamental de la présomption d’innocence. Il est temps de revaloriser le rôle de la justice. Non comme outil de répression ou de privilège, mais comme garante de l’équité, de la réparation et de la vérité. Ce 12 juin 2025 doit être l’occasion de rappeler qu’un État démocratique ne peut fonctionner sans une justice crédible, accessible, indépendante. *Conclusion et appel à la justice* Ce dossier met en lumière une réalité plus large : en Haïti, trop de victimes attendent justice en vain, et trop d’affaires sont reléguées dans l’oubli. La lenteur et parfois l’inaction de la justice nourrissent la frustration sociale et sapent la confiance dans les institutions. À cela s’ajoute une tendance à juger dans l’opinion publique, sans enquête, sans procès équitable, où parfois des innocents sont condamnés par la société elle-même. Ce cas doit être une opportunité pour repenser les procédures disciplinaires, judiciaires et éthiques dans les institutions publiques haïtiennes, afin de garantir la primauté du droit, la dignité de la victime, et la crédibilité de la justice. Après huit ans sans décision judiciaire, il est impératif que le système judiciaire haïtien se prononce clairement : soit en innocentant formellement le professeur Blot si aucune charge ne peut être retenue contre lui, soit en le traduisant en justice, le cas échéant, pour que justice soit rendue à la victime. Le droit haïtien, tout comme les principes universels des droits humains, impose que nul ne soit puni sans jugement, mais aussi que nul ne soit victime d’une injustice prolongée par le silence des institutions. Huit ans, c’est trop. Justice doit être faite. ¹ _Il est important de rappeler que, dans le cadre d’une infraction, l’intention (ou dol) constitue un élément essentiel à établir pour déterminer la responsabilité pénale. En l’absence d’éléments probants sur cette intention, seule l’enquête judiciaire est habilitée à qualifier juridiquement les faits._ *Bibliographie* Code pénal haïtien, édition officielle. Fattah, E. A. (1991). Understanding Criminal Victimization. Mendelsohn, B. (1956). Une nouvelle branche de la science bio-psycho-sociale : la victimologie. Von Hentig, H. (1948). The Criminal and His Victim. Wemmers, J.-A. (2009). Victimology: A Canadian Perspective. *Article* AyiboPost. « L’UEH, la poudrière qui ne dérange pas ». https://ayibopost.com/lueh-la-poudriere-qui-ne-derange-pas HaïtiLibre. « Des étudiants mettent le feu à la Faculté d’Ethnologie ». https://www.haitilibre.com/article-21216 HaïtiLibre. « Occupation illégale, l’UEH annonce les premières sanctions ». https://www.haitilibre.com/article-19229 Le Nouvelliste. « John Rock Gougueder interrogé au cabinet d’instruction ». https://lenouvelliste.com/article/179429

*"On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une." – Confucius* 🔥 N’attends pas le déclic parfait, crée-le ! Chaque instant est une chance de recommencer, de foncer, de vivre à fond. Ta vraie vie commence quand tu décides de la prendre en main. ©️ *EspaceDesÉtudiants*

Granmoun ki gen lizay toujou di : " Se sak nan vant kabrit ki pou li . " #Ribrikpwovèb #Espasetidyan #Espacedesétudiants *Espas la ap swete tout moun Bon Jedi !!!* 🤍🤍🎊🎊

_🎯"C’est dur d’échouer. Mais c’est pire de ne pas avoir essayé de réussir."_ Theodore Roosevelt 🔥 Chaque tentative est une avancée. N’aie pas peur d’échouer, ose viser plus haut ! ©️ *Espace des étudiants*

Ti dam ki te frape w la🙌🏾😂
