💡🌳 Dans les Hauts-de-France, un incroyable fleuron énergétique transforme la betterave sucrière en carburant vert. Avec le député Identité Libertés de l’Aisne, Eddy Casterman, j’ai eu la chance de visiter la sucrerie-distillerie d’Origny Sainte-Benoite, un incroyable fleuron énergétique qui produit, grâce à la betterave, du sucre, de l’alcool, de la pulpe et bien sûr du carburant vert. Quelle énergie pour demain❓ C’est la question qui obsède et demeure au centre de toutes les controverses entre les théoriciens de la décroissance, les disciples de l’électrification des usages, et les autres, plus ou moins sceptiques, qui conservent une vigilance accrue sur les nouvelles orientations stratégiques de l’allié américain et sur l’affirmation de la puissance chinoise. Censée transcender les querelles politiciennes, la quête de la souveraineté énergétique française et européenne est la condition première, d’une part, de notre reconquête industrielle ; et d’autre part, de l’amélioration concrète du pouvoir d’achat des Français. Hélas, dans ce domaine aussi, notre pays laisse encore passer des trains et continue de s’enfermer dans des querelles idéologiques alors que nos fleurons industriels sonnent le tocsin contre le risque de décrochage de l’économie française. Face aux déclinistes de tout poil, face à ceux qui veulent faire du continent européen un désert industriel et agricole, avec le groupe influent des conservateurs et réformistes européens ECR, nous menons la fronde contre le Pacte vert et ses législations qui imposent aux États, « des objectifs irréalistes, inutiles, injustes et insoutenables », et passe à côté des véritables enjeux : la résilience de nos sociétés face au dérèglement climatique et surtout, la recherche d’alternatives viables aux énergies des faux-espoirs que sont l’éolien ou le solaire. 🤝 C’est pourquoi, j’ai décidé d’aller à la rencontre des sentinelles de notre autonomie alimentaire et énergétique, de ceux qui se battent chaque jour pour offrir des solutions innovantes qui réduisent concrètement notre dépendance au pétrole saoudien et au gaz russe et algérien mais qui nous implorent de les libérer du maquis de taxes et de normes édictées par les adeptes de l’écologie de la pénitence et de la décroissance. Nous débutons ce tour de France par la visite d’un fleuron énergétique qui valorise intégralement le potentiel de la betterave sucrière : le groupe coopératif Tereos. A Origny Sainte-Benoite, une petite commune de l’Aisne située dans la circonscription de notre député Identité Libertés, Eddy Casterman, se dresse au milieu des plaines betteravières, l’imposante sucrerie-distillerie du groupe éponyme, leader dans la production de sucre, d’alcool et bien sûr, de bio-éthanol. Créées à la faveur du blocus continental mis en œuvre par Napoléon 1er, les sucreries-distilleries ont permis à la France de s’affranchir de sa dépendance sucrière avec les Antilles. 🌳Aujourd’hui, l’usine d’Origny produit, chaque année, près de 135 000 tonnes de sucre, 330 000 mètres-cube d’alcool, et 1 million hectolitres de bio-éthanol, un carburant vert qui compose à 85% le superéthanol E85. Rendez-vous compte : 99% de la betterave est valorisée soit en sucre, soit en alcool, soit en pulpe pour l’alimentation animale ou la méthanisation : c’est un modèle d’économie circulaire. Soucieux de réduire son impact environnemental, le groupe Tereos a investi avec Suez et de nombreux partenaires publics pour construire une nouvelle chaufferie qui utilisera les déchets de biomasse et permettra ainsi de baisser de près de 65% les émissions de gaz à effet de serre. 🚙 Ce qui a attiré le plus mon attention, c’est le formidable potentiel énergétique qu’offre le bio-éthanol. Voilà un carburant vert qui permettrait à la France, de faire rouler 5 millions de voitures hybrides rechargeables, soit l’équivalent d’un véhicule sur cinq et qui a le mérite de répondre à deux impératifs trop souvent présentés comme contradictoires : la baisse de près de 70% des émissions de gaz à effet de serre et de 70% du prix à la pompe. Pourtant, cette filière prometteuse des biocarburants de première génération et qui incarne une alternative à l’illusion du tout électrique, n’est pas suffisamment soutenue par la Commission de Madame von der Leyen, qui maintient une position dogmatique d’interdiction pure et simple de la vente de tout véhicule thermique, y compris ceux roulant au bio-éthanol. ⚠️ Mais il y a encore plus inquiétant, pendant que la Commission européenne plafonne à 7% la part des biocarburants de première génération dans le mix énergétique français, elle négocie un accord de libre-échange avec le Mercosur qui prévoit l’importation, à droit de douane nul, de 8.2 millions hectolitres d’éthanol, soit l’équivalent de toute la production française. ↗️ Déjà, nous déplorons une augmentation de 45% des importations de bio-éthanol entre 2022 et 2023, notamment en provenance des États-Unis et du Brésil ; une énième illustration d’un suicide collectif qui ne sert ni la cause de notre autonomie énergétique, ni celle du climat. Pendant que Bruxelles et le gouvernement français interdisent de produire ces matières premières chez nous, ils favorisent leur importation en provenance de pays qui ne respectent aucun des standards environnementaux en vigueur en France. Pendant ce temps, que fait le gouvernement français ? Utilise-t-il tous ses moyens d’influence pour défendre la filière des biocarburants ? ❌ Malheureusement non, et il a même fait pire en intégrant dans le budget 2025 près de 400 millions d’euros de taxes supplémentaires qui pèseront indirectement sur l’ensemble de la filière betteravière, déjà très fragilisée par la libéralisation des échanges avec l’Ukraine. Soucieux de défendre et valoriser notre patrimoine énergétique, au Parlement européen et en France, avec nos alliés du groupe des conservateurs et réformistes européens, nous allons nous battre pour tourner le dos à l’idéologie de la décroissance, faire entendre une autre voix, celle de l’adaptation de nos sociétés au dérèglement climatique et redonner à la filière des biocarburants, toute la place qu’elle mérite en déplafonnant sa part dans le mix énergétique français et européen. ✋Cela passe notamment par la suspension immédiate du Pacte vert. C’est un enjeu de souveraineté pour la France et surtout, c’est l’illustration que, face aux enjeux de transition énergétique, l’Homme ne sera jamais le problème mais bien toujours la solution.