*La Concurrence* La concurrence… Elle est partout, infiltrée dans nos relations, nos ambitions, nos rêves. Elle nous pousse à avancer ou parfois à nous effondrer. Mais avant de la juger, il faut se demander : que fait-elle de nous, en tant qu'êtres humains ? La concurrence, c'est un duel silencieux, un champ de bataille où chaque individu se mesure à l'autre, consciemment ou non. Il y à quelques jours je discutais avec une amie du nom de *Sylvia*. À un niveau dans la discussion, voici la question qu'elle m'a posée. > *Tu trouves comment la concurrence bonne ou mauvaise ?* Et voici ce que je lui ais répondu dans l'instant. > Toute suite ce qui me vient à l'esprit est qu'il y à de la bonne concurrence et de la mauvaise concurrence... Du point de vu général la concurrence de base n'est pas vraiment une bonne chose.. parceque nous ne disposons pas tous autant que nous sommes les mêmes ressources qui vont nous permettre d'atteindre le but poursuivi. Imagine deux amis qui s'entraînent ensemble. L’un court, l’autre le suit, tente de le rattraper, et cette dynamique les pousse tous deux à aller plus vite, plus loin. Là, la concurrence devient un moteur, une source d’inspiration. Elle nous fait sortir de notre zone de confort et nous révèle ce dont nous sommes capables. Dans la vie de tous les jours, la bonne concurrence est celle qui te donne envie de te lever le matin et de dire : *"Je vais être meilleur qu’hier."* Elle ne cherche pas à rabaisser l’autre, mais à s’en inspirer. C’est un regard qui dit : *"Si lui peut y arriver, pourquoi pas moi ?"* La bonne concurrence, c’est cette étincelle qui te pousse à évoluer, à te challenger sans jamais envier, sans jamais mépriser. Mais il faut avoir une base solide pour accepter ce genre de concurrence. Il faut de la confiance en soi, une paix intérieure, et une vision claire de qui l’on est et de ce qu’on veut devenir. Mais soyons honnêtes : combien d’entre nous sont capables de rivaliser sainement ? La mauvaise concurrence est sournoise. Elle te murmure à l’oreille : *"Regarde, il a mieux réussi que toi."* Elle se nourrit de tes insécurités, de ton besoin de validation. Tu ne veux plus progresser, tu veux gagner. Pas pour toi, mais pour que l’autre perde. Et c’est là que tout dérape. On commence à se comparer, à se dévaloriser ou à chercher à rabaisser l’autre pour se sentir exister. La mauvaise concurrence transforme des amis en ennemis, des collègues en rivaux, des familles en champs de guerre. Dans une société où tout est compétition – qui a la plus belle vie, le plus beau corps, le plus grand succès – il est facile de sombrer. On oublie que chacun a son parcours, ses défis, ses propres batailles. La mauvaise concurrence, c’est le poison qui te pousse à regarder la vie des autres au lieu de construire la tienne. *Nous ne partons pas tous avec les mêmes chances.* Certains ont un réseau solide, une famille aimante, un capital financier ou même un talent inné. Et pourtant, la société nous pousse à nous mesurer les uns aux autres comme si nous étions égaux. Regarde autour de toi : ces jeunes qui se sentent écrasés parce qu’ils voient un ami percer, ces couples qui se comparent aux relations idylliques des réseaux sociaux, ces frères et sœurs qui se disputent l’attention de leurs parents. C’est ça, la réalité. La concurrence devient un fardeau, une cage invisible où chacun cherche désespérément à prouver sa valeur. Mais la vérité, c’est qu’il n’y a rien à prouver. Nous sommes différents, uniques, et c’est précisément cette diversité qui fait notre richesse. Le monde n’a pas besoin d’un vainqueur, il a besoin que chacun trouve son propre chemin. Arrêtons de regarder l’autre comme un obstacle ou une cible à abattre. Si tu veux rivaliser, rivalise avec toi-même. Cours plus vite que celui que tu étais hier, pense plus grand que celui que tu étais hier. Parce que la vérité, c’est que l’autre n’est jamais ton ennemi. Ton seul ennemi, c’est la version de toi qui doute, qui abandonne, qui se compare inutilement. *La vraie concurrence,* celle qui construit, c’est celle qui te pousse à devenir meilleur, pas pour surpasser les autres, mais pour honorer la personne que tu es capable d’être. Alors oui, la concurrence peut être bonne ou mauvaise. Mais au bout du compte, elle n’a de pouvoir sur toi que celui que tu lui donnes. Traverse les regards, dépasse les jugements, et rappelle-toi que ton unique course, c’est celle que tu cours contre toi-même. *Merci.* *Alphonse GBADOGBE*