#aesinfo | #edito 🇧🇫🇲🇱🇳🇪 L’AES, cible préférée des trolls en mal d’inspiration – Quand la Chine démolit un fake news à la truelle C’est l’histoire d’une rumeur si mal ficelée qu’elle s’est effondrée avant même d’avoir fini de charger sur WhatsApp. Ce lundi soir, le média LSI Africa, une officine spécialisée dans le copier-coller de fictions géopolitiques s’est illustré en annonçant, tambours et emojis de sirène à l’appui (🚨🇨🇳), que la Chine venait de « refuser de reconnaître les passeports de l’AES ». Un scoop à faire trembler Bamako, Ouaga et Niamey… si seulement il avait un lien avec la réalité. Mais voilà, dans le grand cirque des fake news, certains clowns oublient de vérifier si leur trapèze est accroché. À peine l’info lâchée, l’Ambassade de Chine au Mali a répondu avec l’élégance d’un bulldozer sur un château de sable : « Nous n’avons jamais refusé de reconnaître les nouveaux passeports maliens ». Et pour enfoncer le clou (à la chinoise, donc efficace) : « Nous condamnons fermement les actes calomniant la Chine ». Traduction libre : LSI Africa, votre scénario est bon pour la corbeille. Derrière ce fiasco, une constante : l’AES dérange. Alors, une poignée de comptes anonymes, de « journalistes » en chambre à subventions occidentales s’évertuent à lui fabriquer des camouflets en carton. Prétendre que la Chine, partenaire stratégique du Mali, s’offusquerait de… passeports. Comme s’il suffisait d’un tampon refusé pour faire imploser une alliance en acier. La leçon est savoureuse : chaque fake news révèle surtout la panique de ceux qui la propagent. L’AES se construit et redistribue les cartes de la géopolitique sahélienne pendant que ses détracteurs, assis sur des stocks de claviers usés, tentent de compenser leur impuissance par des rumeurs. LSI Africa et ses sponsors peuvent-ils sérieusement croire que Pékin, engagé dans des projets structurants au Sahel, irait saboter son propre partenariat pour un passeport ? Chers fabricants de fictions, permettez un conseil amical : si vous voulez faire croire que l’AES est isolé, évitez de cibler des pays qui signent des accords miniers avec lui. Si vous prétendez que les populations rejettent les "juntes" comme vous aimez le dire, ne vous étonnez pas que les places publiques se remplissent à chaque meeting patriotique. Et surtout, si vous inventez une crise avec la Chine, attendez au moins que le soleil se couche… le temps que votre mensonge survive plus de cinq minutes. Aboubacar Ouedraogo - AESinfo