*Titre :* _Oligui Nguéma : L’espoir douché d’un peuple en quête d’un libérateur_ *Genre :* Roman historique (inspiré des faits réels) *Année :* 2025 *Prologue :* Une nuit sombre du 30 août 2023, des coups de feu résonnent à Libreville. L’annonce tombe : Ali Bongo n’est plus au pouvoir. Dans les rues, une ferveur jamais vue s’empare du peuple gabonais. Les chants de victoire résonnent. Un homme, Oligui Nguéma, émerge comme le libérateur tant attendu. _« Il est l’élu ! »_ s’écrient certains. Mais dans l’ombre, d’autres voix murmurent : _« L’histoire se répète… »_ *Extrait :* Un peuple désillusionné (chapitre 8) L’atmosphère dans le pays devient lourde. Les critiques se font de plus en plus virulentes, mais toute contestation est considérée comme inconvenante et leurs auteurs accusés de vouloir saboter la transition. Des manifestations, même pour des causes sociales sont systématiquement interdites sous prétexte de trouble à l’ordre public. Il faut donner l’impression que _« tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes »_, comme pouvait le dire Pangloss. Des activistes, même ceux de la diaspora, sont menacés de poursuites judiciaires, les syndicalistes locaux sont arrêtés puis relâchés après plusieurs jours d’intimidation et de torture. Le sempiternel couvre-feu instauré depuis la nuit du putsch est utilisé pour restreindre la mobilité des citoyens et justifier les exactions des forces de l’ordre qui ne parlent qu’un seul langage : celui de la violence. La presse libre et indépendante est sous le coup d’une censure progressive. Le gouvernement fait chanter les médias privés pour payer la subvention de l’État en créant de nouvelles conditions d’éligibilité et en rallongeant la liste des documents à fournir. Dans les rues, le murmure du mécontentement prend de l’ampleur : — _« On nous a bien eus… »_ — _« C’est encore pire qu’avant ! »_ _Le Libérateur_, jadis adulé, est désormais vu comme un homme prêt à tout pour rester au pouvoir. Tel un demi-dieu, la nouvelle Constitution lui confère des pleins pouvoirs, voire … une omnipotence présidentielle qui inquiète face aux possibles dérives autoritaires. Avant il avait le choix entre l’uniforme militaire et le fauteuil du pouvoir. Le Code Électoral taillé sur mesure lui donne désormais le pouvoir de garder les deux. ————————— 🔔 Rejoignez notre chaîne WhatsApp pour recevoir des informations exclusives en temps réel : https://bit.ly/funnygabon-cw