JISTIS POU RONY | Encore une fois, le seul langage du colonialisme français est la Répression. Ce matin, 13 février 2025, la sœur de Rony CELY ce jeune guadeloupéen abattu par les gendarmes français le 9 janvier 2024, à Goyave, a été interpellée et conduite en garde à vue au Morne Vergain. Son seul crime est de réclamer justice pour son frère. Nous assistons, encore une fois, à une succession de crimes et d’injustices commise par les forces de répression dans notre pays qui est suivie par une vague d’impunité. C’était le cas le 14 février 1952 à Moule dont nous allons commémorer demain le 73ème anniversaire, ou encore pour Charles Henri Salin en 1984, pour Didier Assor en 2017, pour Claude Jean Pierre dit Klodo en 2020 et pour de nombreuses autres victimes guadeloupéennes. Le scénario est invariablement toujours le même : les gendarmes tuent des Guadeloupéens et gardent une impunité totale. Toujours concernant la répression, aujourd’hui même, jeudi 13 février 2025, des artistes sont convoqués à la police à cause d’une plainte du président de la république française pour une œuvre dénonçant l’empoisonnement de notre peuple et de notre pays par le chlordécone. L’ANG, membre de « Sanblé pou Nasyon Gwadloup », et du « Kolèktif kont vyolans a jandam » : • dénonce avec force cette nouvelle provocation, • proclame que la sœur de Rony CELY n’a rien à faire en garde à vue. C’est au contraire le gendarme qui a abattu son frère qui doit répondre de ses actes. Nous réaffirmons notre soutien à toutes ces victimes de la brutalité du colonialisme français et appelons le peuple Guadeloupéen à rejeter la domination coloniale et à se tenir prêt à défendre les enfants du pays. A bas la répression ! Le Raizet, le 13 février 2025. ANG (Alyans Nasyonal Gwadloup)