ALERTE !!! Flashage en circulation sur l’axe Richard-Toll – Diama : Pour une verbalisation plus transparente et convaincante par les gendarmes Ce samedi 8 février 2025 vers 18h 45mn, alors que je circulais sur l’axe Richard-Toll – Diama, à l’approche d’une agglomération juste avant le croisement de Diama, j’ai commencé à réduire considérablement ma vitesse. Deux autres véhicules suivaient derrière moi. En face de nous, des agents de la brigade territoriale de Diama effectuaient un contrôle de vitesse. L’un d’eux m’a fait signe de m’arrêter, ainsi que les deux véhicules qui me suivaient. Il m’a alors présenté son radar mobile, indiquant une vitesse de 81 km/h, avant de me signifier que j’étais en infraction pour excès de vitesse. Curieusement, l’agent m’a déclaré : « Donc toi, tu faisais 80 km/h. La voiture qui était derrière vous faisait 81 km/h. » Pourtant, l’unique vitesse affichée sur le radar était 81 km/h, ce qui correspondait au véhicule juste derrière moi, et non à ma propre vitesse. Autre fait intrigant : le troisième véhicule, un bus de transport, a été immédiatement relâché sans aucune vérification supplémentaire. Était-il réellement en règle ? Roulait-il à 50 ou 55 km/h ? Je donne ma langue au chat. Malgré mes interrogations, l’agent m’a verbalisé et j’ai dû payer l’amende. Mais en toute honnêteté, il ne m’a pas convaincu. L’absence de preuve claire sur ma propre vitesse et l’impression d’un contrôle sélectif ont renforcé ce sentiment d’injustice. Cette expérience pose une fois de plus la question de la transparence dans les contrôles de vitesse opérés sur cet axe routier. Le mode opératoire actuel, qui consiste à flasher en pleine circulation et à interpeller immédiatement les conducteurs, manque de clarté et suscite des interrogations légitimes. Le principal problème réside dans le fait que les automobilistes verbalisés n’ont aucune preuve tangible de l’infraction qui leur est reprochée. L’unique élément présenté est la vitesse affichée sur l’appareil brandi par l’agent, sans qu’il soit possible de vérifier que cette donnée leur appartient effectivement. Pour garantir des contrôles plus crédibles et mieux acceptés, il serait pertinent d’adopter une approche plus rigoureuse : 1- Remise d’un document officiel mentionnant l’heure précise du flashage, la localisation exacte du contrôle et les références du radar utilisé. 2- Utilisation de radars connectés avec capture d’image, offrant une preuve visuelle et horodatée qui éviterait toute contestation. 3- Mise en place d’un système de consultation en ligne, permettant aux conducteurs d’accéder aux détails de leur verbalisation après le contrôle. L’objectif n’est pas de remettre en cause la nécessité des contrôles routiers, mais d’en renforcer la transparence et la fiabilité. Une application plus rigoureuse des procédures permettrait d’accroître l’adhésion des usagers à la lutte contre les excès de vitesse, tout en instaurant une relation de confiance mutuelle entre forces de l’ordre et automobilistes. BKD…