LLV LE MAG
LLV LE MAG
May 31, 2025 at 07:36 AM
DÉSORDRE TOTAL À LA FÉDÉRATION CAMEROUNAISE DE VOLLEY-BALL ! 😳🏐🇨🇲 À seulement quelques mois des championnats du monde 2025 en Thaïlande, la Fédération Camerounaise de Volley-ball (FECAVOLLEY) est en pleine crise. Alors que Serge Abouem, reconnu légalement par la justice camerounaise comme président de la FECAVOLLEY, avait récemment nommé René Akono sélectionneur de l’équipe féminine, un communiqué publié vendredi par Bello Bourdane, président de la FECAVOLLEY reconnu et soutenu par le ministre des Sports, Mouelle Kombi, vient semer la confusion : il nomme en effet le Brésilien Tarso Milagres à la tête de la même équipe féminine. Face aux rumeurs annonçant sa suspension, Serge Abouem a fermement démenti ce soir et réaffirmé qu’il continuera à exercer ses fonctions de président dans la sérénité. Pourtant, il y a quelques jours, René Akono avait déjà publié la liste des joueuses présélectionnées pour un stage de préparation de deux mois, malgré l’absence de financement. Dans une interview, Serge Abouem reconnaissait d’ailleurs qu’il ne disposait pas des fonds nécessaires pour ce stage. La situation est d’autant plus préoccupante que la Présidente de la Confédération Africaine de Volleyball et Vice-présidente de la Fédération Internationale de Volleyball, de passage à Yaoundé, a déclaré avoir reçu des documents du ministère des Sports et du Comité National Olympique. Serge Abouem a immédiatement réagi en expliquant que, selon les règles internationales et le principe du « parallélisme de forme », les documents officiels relatifs à la sélection et à l’organisation des équipes nationales doivent obligatoirement être envoyés par la fédération nationale elle-même, c’est-à-dire la FECAVOLLEY reconnue par la justice. Si ce parallélisme de forme n’est pas respecté, la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) ne considérera pas ces documents comme valides. Résultat : la Fédération Camerounaise de Volleyball pourrait se voir exclue des championnats du monde, et le Cameroun pourrait participer sans sa fédération officielle — une situation extrêmement préjudiciable à l’image et à la crédibilité du pays. De son côté, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a affirmé qu’il suit la décision de la justice qui reconnaît Serge Abouem comme président légitime de la FECAVOLLEY. Par conséquent, il a refusé de débloquer les fonds au profit du ministère des Sports pour soutenir l’équipe alignée par Bello Bourdane. En somme, c’est un véritable chaos à la FECAVOLLEY, au détriment du Cameroun et de ses ambitions sur la scène mondiale. Qui sortira gagnant de ce bras de fer institutionnel ? Certainement pas le sport camerounais. Source : radio trottoirs

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