*ULCC : quand l’arbitraire remplace la procédure et le droit* L’arrestation musclée de trois agents de l’immigration par l’ULCC, le 6 mai, tourne au scandale judiciaire. Deux jours plus tard, William Étienne, René Jacques Laguerre et Jude Marcelin sont remis en liberté *dans le cadre d’un recours en Habeas corpus*, leur détention ayant été jugée illégale. Fait troublant : le rapport d’enquête de l’ULCC n’a été transmis qu’après les arrestations. Une grave entorse aux procédures légales. À la tête de l’institution, Me Hans Joseph, avocat controversé, est accusé de gérer seul une structure censée fonctionner sous contrôle *d’un collège présidé par le Ministre des Finances*. Plusieurs plaintes ont été déposées contre Hans Joseph au Barreau de Port-au-Prince pour abus et manquements déontologiques. Plus inquiétant encore, des traces numériques de ses liens passés avec des figures publiques *qui l’ont propulsé sur la scène politique et qu’en retour il a trahies* ont mystérieusement disparu. L’ombre du favoritisme et de la manipulation plane sur l’ULCC. https://www.facebook.com/100063698364412/posts/pfbid02e3cXLQXdCNL4QZnEMJhc9bNtAFyMdhFFPMgZXThSnrm4LfrjGPERxA7rErHqqMcal/?app=fbl