Diplomatie haïtienne : Smith Augustin au cœur d’une fake news bien orchestrée Une nouvelle rumeur circulant depuis quelques heures sur les réseaux sociaux et relayée par certains médias prétend que Smith Augustin, conseiller présidentiel au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), aurait fait nommer sa femme au Mexique et une maîtresse en Espagne. Des allégations graves, mais totalement infondées, selon son entourage. Ni femme au Mexique, ni maîtresse en Espagne Contacté par notre rédaction, un proche collaborateur de Smith Augustin dénonce une "opération de manipulation grossière" visant à "salir l'image d'un conseiller engagé, dans un moment clé pour la transition politique". Contrairement aux informations largement partagées, aucune nomination de Nathalie Augustin, présentée comme l’épouse du conseiller, n’a été signée ni recommandée. De même, le nom d’Annie Thamar Garçon, présentée comme une maîtresse, n’apparaît dans aucun acte administratif lié à un poste diplomatique en Espagne. Des accusations sans preuve, sur fond de règlements de comptes Selon plusieurs sources internes, ces accusations reposeraient sur des "témoignages anonymes" et des "documents inexistants", révélant une volonté manifeste de nuire. Même son de cloche concernant Lonick Léandre, un autre nom cité dans cette affaire : aucune intervention de Smith Augustin n’a été faite pour le faire nommer aux Bahamas, et le lien avec l’affaire BNC est jugé "tiré par les cheveux". Une tentative de déstabilisation ? Pour certains observateurs, cette offensive médiatique n’est pas anodine. Elle vise à affaiblir un représentant influent de la coalition RED/EDE/COMPROMIS au sein du CPT, dans un contexte de tensions croissantes autour des nominations diplomatiques. « Ce genre de rumeurs, souvent relayées sans vérification, participe d’une tentative de fragiliser le Conseil Présidentiel et de détourner l’attention de vrais enjeux », commente un analyste politique basé à Port-au-Prince. Vers des poursuites judiciaires L’équipe de Smith Augustin n’écarte pas la possibilité de porter plainte contre les auteurs et relais de ces fausses informations. « Trop, c’est trop. Ces pratiques ne relèvent plus du journalisme, mais de la diffamation », affirme un avocat du conseiller. https://www.facebook.com/100063698364412/posts/pfbid028AM3odN8UajWJNs2pKrXFwrG7TX5ba9BAbMcSzTWBJqjMw6H4tRMjUZFJV49H5brl/