À chaque solitude, tu faiblis, tu désobéis… Mais jusqu’à quand laisseras-tu Shaytan te vaincre quand personne ne te voit ? Quand appliqueras-tu la piété dans le secret, loin des regards, quand seul Allah te voit ? À chaque fatigue, tu abandonnes. Tu te reposes alors que l’effort n’a même pas commencé. Mais quand atteindras-tu la persévérance, celle des pieux qui ont compris que le chemin vers Allah est long et semé d’épreuves, et qu’il se parcourt qu’avec patience et constance ? Le péché te prend par la main, doucement. Puis il arrache avec lui le Coran de ta langue, la prière de tes membres, la crainte d’Allah de ton cœur. Tu trébuches, et avec chaque péché, c’est un peu de lumière qui s’éteint. Le péché paraît lourd au début… Mais à force de le répéter, il devient facile, puis agréable, puis familier. Jusqu’à ce que ton cœur ne le reconnaisse plus comme une faute, et en cherche un autre, plus grand encore. C’est là que l’habitude devient une prison, et que le cœur s’assombrit sans même que tu t’en rendes compte. Ne sois pas de ceux qui s’éloigne d’Allah pour se rapprocher d’un moment de négligence. Reviens tant que tu respires. Pleure tant que les larmes coulent. Et rappelle-toi : la porte du repentir reste ouverte, mais ton temps, lui, ne cesse de fuir.