TOGO ! CE QUE PARIS NE VEUT PAS QUE VOUS SACHIEZ... Le vent de la souveraineté souffle sur l’Afrique de l’Ouest, et le Togo, longtemps resté discret, s’avance désormais vers une rupture historique. Des sources diplomatiques concordantes évoquent une proximité grandissante entre Lomé et l’Alliance des États du Sahel (AES), au point que des discussions autour d’une adhésion à la Confédération seraient en cours. Mais comme par hasard, que voyons-nous ? Depuis plusieurs semaines, une agitation politique orchestrée, des manifestations qui semblent « spontanées » mais dont l’organisation logistique trahit une main invisible, très bien rodée : celle de Paris. QUI TIRE LES FICELLES ? Un nom revient : Nathaniel Olympio, leader du Parti des Togolais, s’est récemment rendu en France. Ce déplacement, passé sous silence dans les médias dominants, a été l’occasion pour lui de rencontrer plusieurs responsables français. Un appui discret mais réel, car Paris ne digère pas que Lomé puisse tourner le dos à la Françafrique pour rejoindre l’axe souverainiste du Sahel. Et voilà que surgit une nouvelle opération de diversion : l’arrestation d’un activiste, utilisée comme prétexte pour descendre dans les rues. Pourtant, écoutez bien les slogans, regardez les pancartes : une autre revendication s’installe dans la foule — la démission immédiate de Faure Gnassingbé. On est bien loin de la simple cause d’un activiste arrêté... Et derrière cette orchestration, on retrouve encore le même personnage : le pseudo-activiste Behanzin Egoushi, connu pour ses sorties grossières et incendiaires à l’encontre de tous les leaders qui s’approchent de l’AES. Il ne se cache même plus. Dans ses récentes déclarations, il appelle ouvertement à mettre la pression sur Faure, et ce avec une violence verbale délibérée. Nous l’avions dit, et les faits nous donnent raison : Behanzin est le cheval de Troie de la France. Sa mission ? Saboter tout rapprochement avec l’AES et attaquer systématiquement tous ceux qui incarnent une vision souverainiste pour l’Afrique. Il est resté fidèle à sa ligne : combattre les forces panafricanistes pour préserver les intérêts de ses parrains de l’ombre. Que fait donc Paris ? Paris joue sa carte favorite : instrumentaliser l’opposition et des figures "activistes" pour provoquer le désordre, semer la confusion, et détourner l’attention du véritable projet en cours : l’indépendance totale. C’est pourquoi le peuple togolais doit redoubler de vigilance. Car derrière certains leaders dits de "l’opposition", se cachent en réalité des agents de l’extérieur, prêts à trahir les intérêts du peuple pour plaire à leurs sponsors étrangers. Il ne faut pas se laisser dribbler une fois de plus par la France à travers ses pions déguisés en sauveurs. Pendant que certains se laissent berner, le vrai combat se joue ailleurs : empêcher le Togo d’adhérer à la Confédération AES. Le peuple togolais doit ouvrir les yeux. On ne peut pas revendiquer la liberté tout en se laissant manipuler par ceux qui ont tout fait pour nous maintenir enchaînés. Ce qui se joue aujourd’hui n’est pas une simple crise politique. C’est une bataille pour l’avenir. Une bataille entre deux visions : — Celle d’une Afrique libre, debout, solidaire. — Et celle d’une Afrique divisée, télécommandée depuis Paris. Ce qui se joue au Togo dépasse Faure. Il s’agit d’un choix civilisationnel, d’un tournant historique : rester sous la coupe de Paris ou rejoindre une Afrique souveraine et maîtresse de son destin. La voix de l’AES