La Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Tambacounda a condamné, vendredi 6 juin, Amadou Sow, 26 ans, à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son père, Idy Sow, 69 ans. Alors que le procureur avait requis la perpétuité, la cour a retenu des circonstances atténuantes, tenant compte du profil de primodélinquant de l’accusé et de ses regrets exprimés. Un drame familial sanglant Le 15 août 2023, dans le village de Sabaké (30 km de Tambacounda), les gendarmes découvrent le corps d’Idy Sow, transpercé de 18 coups de machette. Avant de mourir, la victime désigne son propre fils comme son agresseur. Un conflit d’héritage à l’origine du crime Le mobile remonte à un différend familial : Amadou reprochait à son père d’avoir confisqué le bétail légué par sa mère décédée. La tension a culminé lorsque Idy Sow a giflé son fils lors d’une dispute, poussant ce dernier à commettre l’irréparable. Regrets et demande de pardon Arrêté rapidement, Amadou Sow a reconnu les faits durant l’enquête et devant le tribunal, exprimant son remords et implorant le pardon de sa famille et de la justice. Peine inférieure aux réquisitions Malgré la gravité des faits, la cour a estimé que la perpétuité n’était pas justifiée, accordant une réduction de peine en raison du contexte familial explosif et de l’absence d’antécédents judiciaires. #sendirect