À celles qui nous ont portés. À celles qui nous élèvent encore. J’ai grandi entouré de femmes. Des voix douces, des mains fortes. Des présences discrètes mais inébranlables. Des regards qui ne jugent pas, mais qui comprennent. Des cœurs qui aiment avant même qu’on n’ait appris à s’aimer. La vie m’a confié un privilège rare : être façonné par des femmes. Ma mère, mes sœurs, des âmes lumineuses croisées sur mon chemin… Elles ont vu en moi des choses que je ne percevais pas encore. Elles ont cru, même quand je doutais. Elles ont tenu, même quand tout en moi vacillait. Aujourd’hui, je ne rends pas seulement hommage à une figure symbolique. Je rends hommage à l’humanité dans sa forme la plus sacrée : la mère. Celle qui donne la vie, celle qui la protège, celle qui parfois s’oublie pour que d’autres avancent. Et à celles qui pleurent une absence en ce jour… Je vous souffle une lumière. Une douce paix pour honorer l’éternité d’un amour qui ne meurt jamais. Car une mère ne quitte jamais vraiment. Elle devient présence dans l’absence. Force dans le silence. Espoir dans la nuit. À toutes les femmes qui portent, qui bâtissent, qui aiment, qui réparent, qui croient… Merci. Vous êtes le berceau du monde. Et en chacun de nous, il y a un peu de vous.