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June 3, 2025 at 04:57 PM
Sujet : Maxime Gorki affirme : *« Quand un écrivain créé un bon livre, il touche le cœur avec les mots. A sa volonté, le cœur gémit, se lamente, se remplit de colère ou au contraire de sérénité et de joie »*. Commentez et discutez cette
affirmation.
*Introduction*
*La lecture* d'un livre peut susciter chez le lecteur des fortes émotions qui peuvent refléter la tristesse, la colère ou la joie. C'est justement pourquoi Maxime Gorki pense que : *« Quand un écrivain créé un bon livre, il touche le cœur avec les mots. A sa volonté, le cœur gémit, se lamente, se remplit de colère ou au contraire de sérénité et de joie ».* Autrement dit, la littérature a pour vocation de toucher la sensibilité du lecteur. *Alors*, la littérature se limite-t-elle uniquement à cette fonction ? *Ou* a-t-elle d'autres avantages ? Les réponses à ces différentes questions vont constituer le corps de notre devoir.
*Développement*:
*En produisant* un livre ou un roman, l'écrivain s'attend à ce que sa production provoque toute sorte émotion chez le lecteur. En effet, un roman, étant le reflet de la société, peut évoquer divers faits sociaux. Des faits qui attristent ou qui rendent enthousiastes. Ceci est d'autant plus vrai si nous nous référons à l'écrivain Ferdinand Oyono, qui dans son œuvre Le vieux nègre et la médaille, évoque l'ingratitude maculée d'indifférence des blancs à l'égard de Méka. En effet, au lieu qu'il soit récompensé généreusement par les blancs, Méka reçoit une pacotille avant d'être raflé et humilié par la police. Cette œuvre provoque une indignation et du dégoût chez le lecteur. De même, dans l'œuvre d'Albert Camus, L'étranger, la rage de tout flexible lecteur atteint son paroxysme en raison de l'indifférence totale de Meursault suite à la mort de sa mère. Le comportement de Meursault pendant la veillée funèbre et le lendemain est vraiment incroyable.
*Outre* la colère que la lecture du livre suscite, elle fait naître aussi parfois un sentiment de mélancolie c'est à dire la tristesse. En effet, le sort atroce et inéluctable de certains personnages met le lecteur dans un état de mélancolie intense en raison de son attachement aux personnages. Pour preuve, nous avons l’œuvre d’Olympe BeliQuenum, *Un piège sans fin.* En effet, le personnage principal Ahouna tomba malheureusement sur une mauvaise femme qui le bouta de son foyer. Après cette souffrance conjugale, il fut brûlé vif par le frère d'une femme qu'il assassina accidentellement. Le destin tragique d'Ahouda donne des larmes au lecteur. Aussi, l'œuvre d'Emile Zola, *Germinal* en est une parfaite illustration de la tristesse que provoque un livre chez le lecteur. En effet, la défaite de la lutte syndicale menée par *Etienne Lantier* peut susciter un sentiment de tristesse intense chez le lecteur qui naturellement rêverait d’une victoire écrasante de leur lutte.
*Pour couronner* le tout, outre la colère et la tristesse, la lecture du livre peut procurer de la sérénité au lecteur. Rôle justement de certains écrivains, qui écrivent, pour dérider le lecteur afin qu'il oublie ses ennuis et soucis. En effet, la fonction d’évasion de la littérature a pour but de permettre au lecteur de s'évader en se plongeant dans un monde imaginaire où tout est permis. Les jeunes lecteurs, vivant en société donc sous contrainte, se sentent bien à travers la lecture des romans car ces derniers réalisent leurs rêves les plus fous. Ceci est d'autant plus vrai si nous nous référons à l'œuvre de Djibril Tamsir niane, *Soundjata ou l'épopée Mandingue*. Œuvre dans laquelle l'auteur raconte l'histoire remplie d'exploits d'un jeune qui, infirme au début de son existence, guérit miraculeusement. Tout lecteur qui sort d'une telle lecture doit ressentir de la joie. De même, l'œuvre de Seydou Badian, Sous l'orage ne laisse pas le lecteur déçu. En effet, la lutte de l'auteur, en faveur des jeunes, donne aux jeunes lecteurs du plaisir et tranquillise leurs cœurs.
*Au regard de ce qui précède, il ressort que la lecture du livre procure toute sorte d'émotion*. *Cependant*, ce mérite est-il le seul ?
*La lecture du livre,* outre l'émotion qu'elle procure au lecteur, est aussi un moyen pour le lecteur de s'instruire. En effet, les écrivains, étant des guides et soucieux de la bonne marche de la société, usent de leurs talents pour instruire les lecteurs afin qu'ils soient un plus et non en plus pour la société. Ceci est d'autant plus vrai si nous nous référons à l'écrivain Amadou Koné, qui dans son œuvre Les frasques d'Ebinto, met en garde les jeunes écoliers contre les passions amoureuses. Tout jeune écolier, qui sort d'une telle lecture, comprendrait les enjeux d'une telle aventure et ferait désormais attention et s'écarterait. De lors, on peut affirmer que les livres contribuent énormément à la formation intellectuelle des individus.
*En plus* d'être moyen d'instruction, les livres servent aux écrivains de bouton du déclenchement de l'éveil des consciences. En effet, les écrivains, écrivent parfois, pour dénoncer les injustices des dirigeants. Cette dénonciation permet aux jeunes lecteurs et à la société de ne plus se laisser faire. Le poème *« 980 000 »* de Maxime N'debeka extrait de L'oseille, les citrons, aiguise le sens critique des jeunes lecteurs en fustigeant la cupidité et la gourmandise des classes dirigeantes. De même, l'œuvre de Seydou *Badian Sous l'orage*, en dénonçant le mariage forcé, donne le courage aux jeunes gens de s'opposer à toute imposition visant à compromettre leurs avenirs. Toutes ces œuvres nous prouvent suffisamment que le rôle des livres ne se limite pas uniquement à émouvoir les lecteurs.
*Outre* l'éveil des consciences, la lecture des livres permet aux jeunes lecteurs d'aiguiser leur niveau de langue. En effet, lire, c'est développer une certaine éloquence permettant de mieux se défendre verbalement et de s'imposer. En clair, avec la lecture des livres, les lecteurs apprennent comment convaincre facilement un interlocuteur et lui imposer parfois ses pensées. Pour preuve, nous avons l'œuvre de Machiavel, Le prince. En effet, cette œuvre est pleine de stratégie et méthodes qui permettent aux politiciens de bien s'en sortir oralement. De même, Le poème *« 980 000 »,* de Maxime N'debeka extrait de L'oseille les citrons, en est aussi une illustration.
*Conclusion*:
*En conclusion*, il ressort clairement que la littérature s'intéresse à émouvoir le lecteur. Cependant, elle ne se limite pas uniquement à cette fonction.
*Camel Aboubacar*
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