*Vous aussi, vous l'avez sûrement ressenti...* Un matin, on se lève avec cette énergie, ce feu intérieur qui nous pousse à changer, à réinventer nos vies, à redéfinir nos choix, à sculpter nos caractères. On se regarde dans le miroir et on se dit : *"Aujourd'hui, je deviens cette version de moi que je rêve de voir."* Et on y va. On fait les premiers pas. On se met en mouvement. On commence à bâtir, à déconstruire nos anciennes habitudes, à réécrire notre histoire. Mais, étrangement, après quelques jours, peut-être quelques semaines, la flamme vacille. Les actions s'affaiblissent. L'enthousiasme s'effrite. Et, sans même s'en rendre compte, on retombe dans nos vieux réflexes, nos anciennes façons d'être. Alors, je me suis demandé : pourquoi ? Pourquoi ce cycle semble se répéter encore et encore ? Est-ce un manque de volonté ? Un déficit de discipline ? Ou autre chose, de plus profond ? En y réfléchissant bien, je crois que c'est la peur. Pas la peur de commencer, non. Mais la peur de l'inconnu. Cette crainte viscérale de quitter le familier, de se perdre en chemin, de se retrouver face à une version de nous-mêmes qu'on ne reconnaît pas encore. C'est cette peur-là qui nous retient. Cette peur de se voir changer, de réaliser qu'on est peut-être plus grand que ce qu'on a toujours cru être. Cette peur de ne plus pouvoir se cacher derrière ses excuses, ses habitudes, ses vieux schémas. Mais tu sais quoi ? Cette peur, c'est juste une frontière. Un gardien du seuil. Elle n'existe que pour tester ta détermination, pour vérifier si tu es vraiment prêt à franchir cette ligne. Alors, la prochaine fois qu'elle se dresse devant toi, que cette peur de l'inconnu te murmure que tu n'es pas prêt, que tu n'es pas assez fort, réponds-lui avec cette certitude : *"Je suis plus fort que toi. Je suis prêt à aller là où je n'ai encore jamais été."* Merci *Alphonse GBADOGBE*