Bien sûr ! Voici un article centré sur le mental de Kevin Mayer, en lien avec la citation affichée sur la photo que tu as fournie. Kevin Mayer : un mental de champion malgré le doute Kevin Mayer, décathlonien de renom et double médaillé olympique, est reconnu autant pour ses performances que pour son mental d’acier. Pourtant, dans une déclaration crue et sincère à L’Équipe, il laisse entrevoir la face plus vulnérable de l’exigence mentale de son sport : « J’ai vraiment choisi un sport de merde, où je sens que si je ne suis pas à 100 %, il n’y a rien qui passe. » Ces mots forts, prononcés après une rupture aux ischio-jambiers survenue lors du meeting de Paris en juillet 2024, révèlent à la fois la frustration du moment… et l’extrême lucidité d’un athlète au sommet de son art. Un sport impitoyable Le décathlon est probablement l’une des disciplines les plus exigeantes de l’athlétisme. Dix épreuves sur deux jours, une usure physique et mentale intense, et une constante nécessité d’être parfaitement prêt. Dans ce contexte, Mayer met le doigt sur une vérité brutale : l’excellence est non seulement attendue, mais indispensable. Être à 90 % de ses capacités ne suffit pas. Et cette pression permanente finit parfois par peser lourd, même pour les plus grands. Une vulnérabilité assumée Ce qui frappe dans cette déclaration, c’est la franchise. Mayer ne se cache pas derrière une façade de positivité forcée. Il assume sa colère, son doute, sa fatigue. Et paradoxalement, c’est peut-être là que réside sa plus grande force mentale. Car reconnaître ses limites, c’est aussi mieux les affronter. La résilience comme moteur L’histoire de Kevin Mayer est jalonnée de blessures, de remises en question, mais aussi de retours spectaculaires. Son mental n’est pas fait d’un optimisme naïf, mais d’une capacité à encaisser, reculer, puis revenir plus fort. Ce coup de gueule est aussi une manière de vider son sac, pour mieux rebondir. Car ceux qui connaissent Mayer savent qu’il n’abandonne jamais sur un coup de tête. Son exigence envers lui-même est à la hauteur de son ambition. Un modèle authentique Dans une époque où les discours lisses dominent souvent le sport de haut niveau, Mayer apporte un vent de vérité. Il parle comme il vit son sport : sans filtre, sans tricher. Et cette authenticité est précieuse. Elle inspire tous ceux qui, dans l’arène ou dans la vie, doutent parfois de leurs forces. Conclusion : Kevin Mayer est un combattant. Son mental ne se mesure pas seulement à sa capacité à gagner, mais aussi à celle de dire quand ça ne va pas. Et c’est précisément ce qui le rend encore plus impressionnant : il est humain, mais il continue à viser l’impossible.