RDC Kinshasa : Thierry kasongo muyumba; " un cris pour les enfants dans l'Est du Congo" journée internationale des droits de l'enfant Africain. « Les enfants ont besoin de paix, d'instruction, de sécurité. Pas de balles, de pioches ni de mines », a-t-il lancé d'une ton ferme. À travers son discours, Thierry Kasongo a décrit une réalité insoutenable : des enfants enrôlés dans l'armée *et d'autres visibles dans les mines de diamants à Grand-Kasaï, Katekelayi, et Polygone Miba ; des petits corps visibles dans les zones minières de Bunia (Ituri) à la recherche du Coltan , Kolwezi, Kapata, Musonoie, Luilu, Uzk… à la recherche du cuivre, Cobalt et Malachite Et surtout, cette image bouleversante d'un bébé recherchant de la chaleur sur le corps sans vie de sa mère. Malgré l'instauration de la gratuité de l'enseignement par le Chef de l'État, beaucoup d'enfants errent encore dans les rues, exposent à tous les dangers. Thierry Kasongo a ainsi lancé un appel dynamique au gouvernement. « Il faut que ces enfants soient protégés au maximum », at-il déclaré. Une initiative inédite : le Président face aux enfants Dans le cadre de cette quinzaine dédiée aux droits de l'enfant et à l'approche de la fête de l'indépendance, une séance académique exceptionnelle est prévue. Elle réunira 500 enfants venus de toutes les provinces autour du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ces enfants auront l'opportunité de lui poser des questions sur son enfance, sa jeunesse, ses choix scolaires, sa vie de famille, son engagement politique et son ascension à la magistrature suprême. L'idée, est de faire du Chef de l'État un modèle inspirant pour la jeunesse. Cette rencontre sera rendue possible grâce au soutien de la marraine Tna Salama, saluée pour son engagement en faveur de l'implication directe des enfants dans le dialogue national. Un plaidoyer pour les médias et les familles Thierry Kasongo a également encouragé les médias qui donnent la parole aux enfants, à travers des émissions animées par et pour les enfants. Il en appelle à une presse plus engagée dans la défense des droits de la jeunesse. Ainsi, un message fort est prévu aux familles : « Les filles ne sont pas des marchandises à vendre. Ce sont des enfants, au même titre que les garçons. » Legrandpays/ Cellcom