LLV LE MAG
LLV LE MAG
June 15, 2025 at 11:32 AM
💚❤‍🔥💛 *L'ancien Lion indomptable Bernard Tchoutang raconte à l'émission septalk pourquoi il est prêt à prendre une balle pour Samuel Eto'o:*💚❤‍🔥💛 «Les gens pensent que parce que je défends Samuel Eto’o, je suis un tchinda. Non. Je pense que si je racontais aux gens ce que Samuel Eto’o a fait pour moi, d’abord en tant qu’homme, ensuite en tant que footballeur, ils comprendraient. Je vais raconter une chose toute simple. En 1998, pour la Coupe du Monde, moi, je n’y suis pas allé. Pourtant, j’étais le meilleur joueur du moment. On m’a laissé de côté. Les autres ont monté une mafia contre moi. je ne suis pas allé à la Coupe du Monde. Mais au Cameroun, tout le monde savait que j’étais le meilleur. Pendant les qualifications, c’est moi qui avais marqué les buts les plus décisifs. Alors, tout le monde se demandait : « Pourquoi Bernard Tchoutang n’est pas là ? » Personne n’avait de réponse. Samuel, et les autres, étaient en stage en France. Et pendant qu’ils étaient au restaurant, il a posé une seule question : « Pourquoi Bernard Tchoutang n’est pas là ? » C’est le seul joueur qui a demandé ça. Lui et moi, à l’époque, on ne se parlait même pas. C’était comme mon petit frère, en tant que footballeur. On n’avait rien de spécial entre nous. Mais il a été le seul à prendre ma défense, à dire : « Il mérite d’être là. C’est le meilleur. » Ça, c’était la première chose. La deuxième : plus tard, j’ai eu des problèmes en France, avec la justice, à cause d’une copine. Une période très difficile pour moi. J’aime pas en parler, parce que c’était vraiment dur. J’ai perdu beaucoup d’argent. Parce qu’en Europe, quand tu as un problème avec la justice, tu paies. J’avais dépensé toutes mes économies. Toutes. Un jour, mon petit frère vient me voir. Il me dit : « Grand frère, il faut payer l’avocat. » Je lui réponds : « J’ai plus rien. J’ai payé tout ce que j’avais pour les avocats. » Alors je lui dis : « Tu vas aller voir tel gars, tu vas lui dire que je veux parler à Samuel. » Parce qu’à l’époque, Samuel, c’était toujours comme un petit frère. Quand je voulais le voir, j’allais à Barcelone, on regardait un match, on discutait un peu, puis je repartais. Mon petit frère est donc allé voir Qualité, un proche de Samuel. Le soir même, pendant que je mangeais, mon téléphone sonne. Je décroche, c’est Qualité. Il me dit : — « Mbombo ! » — « Oui, gars, ça va ? » Il me répond : — « Gars, on a appris ce qui s’est passé. C’est chaud, mais sois fort. » Je dis : — « Ça va aller. » Puis il me dit : — « Attends, le président va te parler. » Il met le haut-parleur. Et j’entends : — « Grand frère ! » Il m’appelait comme ça : grand frère. — « Tu vas bien ? » Je dis : — « Je vais bien, Samuel. Et toi ? J’ai vu ton match d’avant-hier, super match. » Il me répond : — « Laisse ça. Et toi ? Dis-moi, qu’est-ce qui se passe ? » Je lui explique : — « C’est dur. J’ai tout mis dans les avocats, j’ai plus rien. Il faut que je paie encore, sinon ça va mal tourner. » Il me demande : — « Ton petit frère, il est où ? Qualité a son numéro ? » Je dis : — « Oui. » Il me dit : — « OK, grand frère, je m’en occupe. » Il raccroche. Le lendemain, mon petit frère m’appelle : — « On m’a remis 30 000 euros. » Samuel a fait un chèque de 30 000 euros. Et ça, c’est juste mon cas. Je pourrais te citer des centaines, voire des milliers de personnes que le président a aidées. Moi, je suis quelqu’un de fidèle. Je rends ce qu’on m’a donné un jour. Aujourd’hui, s’il faut le protéger, je le fais. Je dis souvent : S’il faut prendre une balle pour lui, je prends une balle pour lui. Pas seulement parce qu’il m’a aidé, mais parce que ce qu’il fait aujourd’hui, c’est ce qu’il faut faire. Ce qu’il fait, c’est pour le football, pas pour lui. Alors ceux qui me traitent de tchinda parce que je le défends… Non. Je défends d’abord le footballeur. Je défends celui qui aime ce sport.»
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