🔲 *LA PURIFICATION DE LA NAJĀÇAH DU CHIEN ET DU PORC :* ◽️ _*Quant à la najāçah (substance impure) du chien ou du porc, on l’élimine en lavant sept fois l'endroit souillé avec de l’eau, dont une fois en mélangeant l’eau avec de la terre purificatrice.*_ 👉🏼 *Les lavages qui font disparaître la substance comptent pour un seul lavage même s'ils sont nombreux.* _Alors par la suite la personne devra faire encore 6 lavages dont un avec de l'eau mélangée à de la terre pure et purificatrice._ Il est une condition que ce soit l'eau qui arrive sur l'endroit à purifier si l'eau est en petite quantité. 📚 _*Explications :*_ 🔷️ _*La najāçah du chien ou du porc est éliminée en la lavant sept fois dont une mélangée avec de la terre purificatrice, comme par exemple en mettant de la terre dans l’eau de sorte à la rendre trouble.*_ Si cette eau qui a été troublée ainsi parvient jusqu’à tous les endroits touchés par la najaçah du chien ou du porc, c’est valable. ◽️ _*Et les lavages qui éliminent la substance avec les caractéristiques sont comptés pour un seul lavage.*_ 🔍 Par exemple, si la personne est touché par un excrément de chien, les différents lavages pour enlever la substance elle-même et ses caractéristiques (couleur, odeur, goût) compte comme un seul lavage. Ainsi, lorsque la substance aura disparu, tous ces lavages comptent comme un. Elle doit donc encore faire passer l’eau 6 fois sur la partie à purifier dont une fois avec de la terre purificatrice mélangée. 🔹️ _*La terre est utilisée pour ce cas car elle est un excellent élément qui fait disparaître les bactéries.*_ Il est connu que le chien et le porc sont des animaux qui ont énormément de bactéries et des personnes sont tombes gravement malades en consommant du porc ou en embrassant des chiens. ✔️ _*Les lavages qui éliminent donc la substance sans éliminer les caractéristiques, à savoir l’odeur, le goût et la couleur, sont comptés pour un seul lavage et par d’autres savants pour plusieurs : il y a à ce sujet une divergence.*_ 👉🏼 De plus, il a été précisé qu’il est une condition pour la purification de ce qui est rendu impur, de façon absolue, de faire couler l’eau sur l’endroit rendu impur si le volume de l’eau est inférieur à deux qoullah (de l’eau en petite quantité qui est de moins de 194 litres). Si ce qui a été rendu impur est mis dans l’eau qui est inférieure à deux qoullah, c’est cette eau qui devient impure dans l'école chāfiعite (on ne va donc pas plonger un vêtement qui a une impureté dans une telle eau), et dans l'école malikite, si l'eau n'est pas souillée, l'eau reste pure et purificatrice. 🔍 _D’autre part, il n’y a pas de différence que l’eau coule d’un robinet par exemple ou que l’eau remonte d’une source._