⚱POT_DU_SAVOIR 📚
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June 11, 2025 at 08:56 PM
*Quelle est la punition pour le meurtre prémédité dans l’Islam ?* En Arabie saoudite, la peine de mort est appliquée conformément à la charia, et la principale méthode est la décapitation avec une épée arabe. Dans l'Islam, la punition pour le meurtre prémédité, qu'il s'agisse d'un musulman, d'un "gens du Livre" (ahl al-Kitab, c'est-à-dire juifs ou chrétiens) ou d'un non-croyant (kafir), repose sur les principes du Qisas (loi du talion) et de la Diyya (compensation financière), mais des nuances existent selon le statut de la victime. Voici les détails : Meurtre d’un musulman : Le principe du Qisas s’applique : le coupable peut être condamné à mort si la famille de la victime le demande. Sinon, la famille peut accepter une Diyya (compensation financière) ou pardonner sans compensation. C’est le cas le plus strictement réglementé dans la charia. Meurtre d’un "gens du Livre" (juif ou chrétien) : Selon la majorité des écoles juridiques classiques (par exemple, hanafite, malikite), le Qisas peut être appliqué pour le meurtre prémédité d’un juif ou d’un chrétien, en vertu du principe de justice coranique (par exemple, sourate 5:45). Cependant, la Diyya pour un "gens du Livre" peut être inférieure à celle d’un musulman dans certaines écoles (par exemple, la moitié ou le tiers), bien que l’école hanafite tende à l’égaliser. Les circonstances et le statut de la victime (par exemple, citoyen d’un État islamique ou sous contrat de protection, dhimmi) sont pris en compte. Meurtre d’un non-croyant (kafir, non affilié aux gens du Livre) : Les avis divergent. Dans certaines interprétations classiques, le Qisas ne s’applique pas pour le meurtre d’un non-croyant qui n’est pas sous la protection d’un État islamique. Le châtiment peut alors se limiter à la Diyya ou à d’autres sanctions (comme l’emprisonnement). Cependant, si le non-croyant est un dhimmi ou un citoyen, la plupart des écoles reconnaissent le droit au Qisas ou à la Diyya. Certains savants modernes et systèmes juridiques dans les pays musulmans appliquent des peines égales pour tout meurtre, indépendamment de la foi, en se basant sur des principes universels de justice. Contexte et lois nationales : Historiquement, le statut de la victime (musulman, gens du Livre, non-croyant) influençait la punition, notamment le montant de la Diyya. Dans les pays musulmans modernes comme l’Égypte, la Turquie ou le Maroc, les lois civiles tendent à uniformiser les peines pour meurtre, quelle que soit la religion de la victime. Dans les pays appliquant strictement la charia (par exemple, l’Arabie saoudite), les règles classiques peuvent prévaloir, mais les juges tiennent compte des circonstances et peuvent adopter des interprétations plus souples. Dans la charia traditionnelle, le meurtre d’un "gens du Livre" ou d’un non-croyant peut entraîner le Qisas ou la Diyya, mais le montant de la compensation et la sévérité de la peine dépendent de l’école juridique et du statut de la victime (par exemple, dhimmi ou non). Dans les contextes modernes, de nombreux pays musulmans appliquent des peines uniformes pour tout meurtre, indépendamment de la foi. Pour une réponse précise, il faut considérer la juridiction et l’école juridique spécifique.
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