Bénin ..Grogne au sein de la Police républicaine : les policiers mécontents de la gestion opaque faite de leur "caisse secours" par l'ex-DGPR Soumaïla Allabi YAYA L'ex-Police et l'ex-Gendarmerie nationales possédaient chacune une caisse appelée "caisse secours". Ces caisses qui accordent des prêts aux agents, sont alimentées par la ponction mensuelle faite à la souche dans le salaire de chaque agent. Au lendemain de la fusion, le Général Soumaïla Allabi YAYA qui gérait la "caisse secours" de l'ex-Gendarmerie n'a jamais passé service et aurait continué par gérer ladite caisse malgré ses fonctions de DGPR. Par contre, la "caisse secours" de l'ex-Police nationale qui ne souffrait àpriorid'aucune irrégularité, parce que gérée par un conseil d'administration constitué de Fonctionnaires de Police, ne pouvait tomber dans une gabegie financière. A plusieurs reprises, l'ex-DGPR Soumaïla Allabi YAYA selon nos sources, aurait tenté de fusionner les deux caisses mais son intention se serait toujours heurtée contre la légale résistance du conseil d'administration de la "caisse secours" de l'ex-Police nationale qui a exigé un état des lieux au niveau de chaque caisse avant la fusion. Par ailleurs, les anciens gendarmes ne bénéficiaient plus de prêt parce que le mécanisme de gestion de leur caisse a laissé la porte ouverte à toutes sortes de dysfonctionnements dont des détournements. La conséquence en est que les FPR, ex-policiers, membres dudit conseil, ont eu des fortunes punitives diverses (retraite d'office, affectation dans les zones dites "rouges" et menaces de tous genres). Ayant obtenu de façon machiavélique le silence de ceux-ci, Soumaïla Allabi YAYA rebaptisera, par une supercherie administrative, la "caisse secours" de l'ex-gendarmerie, "Caisse secours de la Police républicaine". Ainsi, le remboursement mensuel des prêts effectués par les ex-policiers dans leur caisse, est directement viré dans la caisse de l'ex-gendarmerie rebaptisée. La caisse secours de l'ex-Police a alors été paralysée et les prêts suspendus depuis des mois. Cette situation a créé un désarroi au sein du personnel policier et la CRIET devra dans un bref délai se saisir de ce dossier car ça murmure et grogne dans le rang des fonctionnaires de la police républicaine. Comlan Hugues Sossoukpè