BrazzaNews
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June 15, 2025 at 08:49 PM
Quand la République viole l’enfance : impunité, silence et trahison d’État Un élève de 15 ans a été sodomisé à plusieurs reprises par son professeur de SVT. L’affaire, médicalement confirmée, a conduit à une procédure judiciaire. Mais le violeur présumé a été relâché sur ordre téléphonique d'une autorité locale… puis a disparu. D’autres enfants auraient également été victimes. Ce drame dépasse le cadre d’un crime isolé : il révèle l’effondrement moral de nos institutions, la complicité silencieuse d’un système, et l’abandon programmé de l’enfance. I. Une horreur dans l’école de la République Tout commence par le silence d’un adolescent. Puis par une démarche douloureuse. Sa mère s’inquiète, insiste, l’interroge. Il finit par parler. Il raconte l’inimaginable : les viols répétés de son professeur de SVT. Conduit dans une clinique, le corps parle à son tour : lésions anales, examens VIH, hépatites. Les faits sont là. Indéniables. L’école, censée être un sanctuaire d’apprentissage, s’est transformée en scène de crime. II. Une justice initiée, puis interrompue par téléphone Les gendarmes agissent : le professeur est interpellé, placé en garde à vue. L’espoir renaît. Mais il est de courte durée. Après deux nuits au poste, un appel téléphonique venu d’“une autorité de la place” intime aux gendarmes l’ordre de libérer le criminel présumé. Celui-ci, évidemment, prend la fuite. La justice a été muselée. L’État a tourné le dos à l’enfance. III. D’autres enfants violés, un réseau silencieux Le jeune garçon n’est pas seul. Il cite des noms. D’autres élèves, victimes eux aussi du même prédateur. Ce n’est pas un crime isolé, c’est un schéma d’agression organisé, un système de domination et d’abus maintenu par l’omerta scolaire et la complaisance administrative. Combien d’élèves violés faut-il pour qu’une institution se réveille ? IV. Quand l’État protège les bourreaux et trahit les innocents Comment expliquer qu’un crime aussi grave soit interrompu par un simple appel téléphonique ? Comment justifier que des preuves médicales soient ignorées, et la sécurité d’un enfant sacrifiée ? Quand l’État cède à la pression politique ou sociale, il ne gouverne plus : il pactise. Et quand les bourreaux sont protégés, les victimes sont condamnées deux fois. APPEL À L’ACTION : Ensemble, brisons l’impunité Ce drame appelle une réponse nationale. Nous exigeons : 1. L’arrestation immédiate de l’enseignant en fuite 2. Une enquête indépendante sur les complicités ayant permis sa libération 3. La protection judiciaire et psychologique de toutes les victimes 4. La suspension des autorités ayant interféré dans la procédure judiciaire 5. Un audit du système éducatif local sur les risques de violences sexuelles en milieu scolaire Le silence est un second viol Ce drame ne saurait rester enseveli dans les plis de l’indifférence collective. Il transcende les faits pour interroger le fondement même de notre conscience sociale. Car lorsqu’un enfant est violé, brisé, humilié dans le silence d’une salle de classe, ce n’est pas seulement un être qui est meurtri : c’est toute une société qui vacille. Le crime a été commis. La douleur est là, vive, irréversible. Mais le pire serait que la société détourne le regard, que les institutions étouffent la vérité, et que l’opinion s’habitue à l’horreur. Protéger les enfants, c’est affirmer notre humanité. C’est dire non à la culture du silence, à l’impunité des puissants, et à la complicité par lâcheté. À l’inverse, protéger les bourreaux, c’est trahir la République, c’est renoncer à la justice, c’est piétiner l’espoir. Nous devons, tous ensemble, refuser de devenir des témoins passifs de l’irréparable. Car à ce niveau de violence, le silence devient un second viol.
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