J’aime quand les femmes se soutiennent entre elles. Pas juste en façade. Pas juste en likes ou en sourires vides. Mais avec une vraie bienveillance, une présence sincère, une main tendue sans arrière-pensée. Parce que dans ma région, c’est rare. Trop rare. Ici, les femmes ne se soutiennent pas vraiment. Souvent pas assez, parfois pas du tout. Elles se surveillent plus qu’elles ne s’élèvent. Elles observent pour critiquer, genre « *sak dil kout peny saa fèl byen », « yo di fanm se kajou men saa pap ka repare »*. Pour juger, pour mieux rabaisser. Une coiffure devient sujet de moquerie. Une tenue devient objet de débat (*«li piti lap met rad sere ankò »*). Et une absence suffit pour que les langues se délient. Entre elles, elles ne célèbrent pas la différence, elles la pointent du doigt. Elles ne valorisent pas ce qui rend l’autre unique, elles le soulignent comme un défaut (« *ti fi saa toujou ap pran yon pòz estera »).* Souvent, les femmes se liguent entre amies pour mal parler d’une autre (« *bestie ou pat wèl jodia, li pansel son pakèt afè »)*. Pas parce qu’elle a fait du mal. Non. Juste parce qu’elle est différente, unique, belle, forte ou vulnérable." *M tèlman paka wè tifi saa, anfen"*. Elles préfèrent ce qui brille au loin à ce qui nourrit de près. Elles se concentrent sur ce qui plaît à l’œil, et oublient ce qui touche le cœur. Et ce qu’il y a de plus triste, c’est qu’au fond, elles ne s’en rendent même plus compte. Elles oublient que tout ce qu’elles prononcent peut blesser, rabaisser, peut faire perdre confiance, désintéresser. Mais moi, j’aime quand les femmes choisissent autrement. J’aime quand les femmes ne croient pas qu’il faut un homme riche pour exister, s’accomplir ou valoir quelque chose. Quand elles comprennent que leur lumière ne dépend d’aucun compte bancaire, que leur valeur ne se mesure pas en cadeaux reçus, mais en rêves réalisés par elles-mêmes. J’aime quand elles choisissent la liberté au lieu du confort imposé, quand elles préfèrent bâtir leur propre empire plutôt que de dépendre de celui d’un autre. Quand elles savent qu’un homme peut être un allié, mais jamais une condition à leur dignité. J’aime quand les femmes se regardent dans le miroir avec fierté, non parce qu’elles plaisent, mais parce qu’elles avancent. Parce qu’elles travaillent, persévèrent, tombent et recommencent. Parce qu’elles comprennent que leur richesse est d’abord intérieure, faite de courage, de volonté et de foi. Trop de femmes oublient que leur vraie beauté ne se trouve pas dans ce qu’elles portent, mais dans ce qu’elles transmettent. Il y a plus de lumière dans un regard bienveillant que dans mille jugements lancés à la volée. Soutenir une autre femme, c’est reconnaître sa propre force. Celles qui brillent sans éteindre, celles qui admirent sans envier, laissent une trace que ni le temps ni les apparences ne peuvent effacer. « _Une femme qui valorise une autre femme ne perd rien : elle s’honore, elle s’élève, elle montre au monde ce que signifie vraiment être femme🫴🏿_. » « _*Moi, je pense que les femmes doivent se soutenir mutuellement, doivent se tendre la main sans condition, doivent cesser de se percevoir comme des rivales, mais plutôt comme des alliées. Elles doivent comprendre qu’elles partagent des combats, des blessures invisibles, des rêves étouffés, et qu’ensemble, elles peuvent guérir, grandir, et réussir. Elles ne devraient pas se juger sur leurs choix, leurs corps, ou leurs silences, mais apprendre à se voir avec tendresse, comme on regarde une sœur tombée debout. Elles doivent bâtir des cercles où l’écoute prévaut sur la critique, où l’entraide supplante le mépris. Parce qu’une femme n’est jamais plus belle que lorsqu’elle élève une autre. Et si certaines ont oublié ce pouvoir, il est temps de le leur rappeler, non par reproche, mais par exemple. Car une femme forte qui en élève une autre ne fait pas que changer une vie : elle construit un monde plus juste.*_ » « Femmes soutenir femmes ». _Johnsito ESTIMÉ ✍🏿_ Un tiers de ce que j'aime, Part 4 .