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Nous sommes un journal à but non lucratif publiant des informations sur le #burundi. Le journal a été créé en août 2014.
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Au #Burundi, à l'approche des élections législatives du 5 juin 2025, une situation particulièrement troublante a été observée : le regroupement en urgence de jeunes candidats agents de police. Cet événement suscite de vives inquiétudes et soulève des questions importantes quant à l'équité et à la transparence du processus électoral. Inquiétudes à l'approche des élections Le contexte pré-électoral est déjà tendu au Burundi, et ce rassemblement inopiné de nouvelles recrues policières ne fait qu'accentuer les craintes. Généralement, le recrutement et la formation des forces de l'ordre suivent un processus rigoureux et planifié. Un regroupement "en urgence" de jeunes agents, à quelques jours seulement d'un scrutin national, est inhabituel et potentiellement alarmant. Questions en suspens Plusieurs interrogations majeures émergent de cette situation : ➡️Quel est l'objectif de ce regroupement soudain ? Est-il lié à un besoin de renforcement de la sécurité électorale, ou y a-t-il d'autres motivations moins transparentes ? ➡️Quelle est la formation de ces jeunes agents ? Ont-ils reçu une formation adéquate pour gérer des situations complexes liées à un processus électoral, notamment le maintien de l'ordre de manière impartiale ? ➡️ Quel rôle ces agents sont-ils censés jouer le jour du scrutin ? Leur déploiement pourrait-il influencer le déroulement des élections ou la perception de la sécurité par les électeurs ? ➡️ Pourquoi cette décision a-t-elle été prise dans l'urgence ? Un manque de planification ou une volonté délibérée de mobiliser rapidement certaines forces ? Risques pour la crédibilité du scrutin Cette mobilisation rapide et discrète de jeunes policiers pourrait potentiellement miner la confiance du public et des observateurs internationaux dans la légitimité des élections. Dans un pays où le passé électoral a parfois été entaché de tensions, toute mesure perçue comme opaque ou visant à influencer le processus peut avoir des conséquences graves. Il est crucial que les autorités burundaises apportent des éclaircissements sur cette initiative. La transparence et la justification claire de ce regroupement urgent sont essentielles pour dissiper les doutes et garantir un climat propice à des élections justes et libres. Sans cela, le scrutin du 5 juin 2025 risque d'être perçu avec une suspicion accrue, quel qu'en soit le résultat. 👉https://x.com/ItaraBurundi/status/1929853389661237725

#Burundi : Coupures de courant et perturbations internet avant les élections législatives À seulement deux jours des élections législatives au Burundi, les citoyens font face à d'importantes perturbations. Outre un service internet intermittent, la compagnie d'électricité publique, la REGIDESO, a annoncé une coupure de courant nationale qui devrait durer deux semaines. Cette nouvelle arrive à un moment critique, soulevant des inquiétudes quant à la transparence et à l'accessibilité de l'information avant et pendant le processus électoral. La combinaison d'un accès internet limité et d'un manque prolongé d'électricité pourrait gravement affecter la communication, les reportages et la capacité des Burundais à rester informés sur les élections. La coupure de courant annoncée par la REGIDESO, qui devrait toucher l'ensemble du pays, ajoute une couche de complexité à une période pré-électorale déjà tendue. Il reste à voir comment ces perturbations impacteront les prochaines élections législatives et la vie quotidienne des citoyens burundais alors que le président @GeneralNeva a déjà confirmé la victoire de son parti @CnddFdd https://x.com/ItaraBurundi/status/1929503239134998611

Au #Burundi, à l'approche des élections législatives du 5 juin 2025, une situation particulièrement troublante a été observée : le regroupement en urgence de jeunes candidats agents de police. Cet événement suscite de vives inquiétudes et soulève des questions importantes quant à l'équité et à la transparence du processus électoral. Inquiétudes à l'approche des élections Le contexte pré-électoral est déjà tendu au Burundi, et ce rassemblement inopiné de nouvelles recrues policières ne fait qu'accentuer les craintes. Généralement, le recrutement et la formation des forces de l'ordre suivent un processus rigoureux et planifié. Un regroupement "en urgence" de jeunes agents, à quelques jours seulement d'un scrutin national, est inhabituel et potentiellement alarmant. Questions en suspens Plusieurs interrogations majeures émergent de cette situation : ➡️Quel est l'objectif de ce regroupement soudain ? Est-il lié à un besoin de renforcement de la sécurité électorale, ou y a-t-il d'autres motivations moins transparentes ? ➡️Quelle est la formation de ces jeunes agents ? Ont-ils reçu une formation adéquate pour gérer des situations complexes liées à un processus électoral, notamment le maintien de l'ordre de manière impartiale ? ➡️ Quel rôle ces agents sont-ils censés jouer le jour du scrutin ? Leur déploiement pourrait-il influencer le déroulement des élections ou la perception de la sécurité par les électeurs ? ➡️ Pourquoi cette décision a-t-elle été prise dans l'urgence ? Un manque de planification ou une volonté délibérée de mobiliser rapidement certaines forces ? Risques pour la crédibilité du scrutin Cette mobilisation rapide et discrète de jeunes policiers pourrait potentiellement miner la confiance du public et des observateurs internationaux dans la légitimité des élections. Dans un pays où le passé électoral a parfois été entaché de tensions, toute mesure perçue comme opaque ou visant à influencer le processus peut avoir des conséquences graves. Il est crucial que les autorités burundaises apportent des éclaircissements sur cette initiative. La transparence et la justification claire de ce regroupement urgent sont essentielles pour dissiper les doutes et garantir un climat propice à des élections justes et libres. Sans cela, le scrutin du 5 juin 2025 risque d'être perçu avec une suspicion accrue, quel qu'en soit le résultat. 👉https://x.com/ItaraBurundi/status/1929853389661237725

#Burundi L'absence remarquée du Président Ndayishimiye aux commémorations de Pierre Nkurunziza : Un silence éloquent ? Comme l'année passée, le Président burundais Évariste Ndayishimiye, affectueusement surnommé "General Neva", n'a pas pris part aux cérémonies de commémoration du décès de son prédécesseur, Pierre Nkurunziza, survenu le 8 juin 2020. Un fait d'autant plus marquant que cette date correspond également à la Journée Nationale du Patriotisme au Burundi. Cette absence soulève des interrogations quant à sa signification profonde : s'agit-il d'un boycott délibéré ou d'une simple minimisation de l'importance de cette journée ? Un contexte historique lourd de sens Pierre Nkurunziza est décédé alors qu'il s'apprêtait à achever un troisième mandat controversé, une décision qui avait plongé le pays dans une grave crise politique et humanitaire. Son règne a été marqué par des tensions internes et une forte condamnation de la communauté internationale. Depuis son décès, le 8 juin a été décrété jour férié, couplant la commémoration de sa mort avec la Journée Nationale du Patriotisme. L'héritage complexe de Nkurunziza Pour beaucoup d'observateurs, le troisième mandat de Nkurunziza a laissé des cicatrices profondes au Burundi. La répression des voix dissidentes, les atteintes aux droits humains et l'isolement diplomatique du pays ont marqué cette période. Dans ce contexte, l'absence du Président Ndayishimiye aux cérémonies en l'honneur de son prédécesseur pourrait être interprétée de diverses manières. Boycott ou désintérêt ? La question centrale demeure : le Président Ndayishimiye boycotte-t-il sciemment ces commémorations ? Plusieurs hypothèses peuvent être envisagées : * Une prise de distance symbolique : En s'abstenant de participer, le Président Ndayishimiye pourrait chercher à se démarquer de l'héritage controversé de Nkurunziza et à envoyer un message de renouvellement et de rupture avec les politiques passées. Il pourrait s'agir d'une tentative de tourner la page et de se concentrer sur l'avenir du Burundi. * La primauté du patriotisme : Le fait que le 8 juin soit également la Journée Nationale du Patriotisme pourrait signifier que le gouvernement actuel préfère mettre l'accent sur une notion plus large et unificatrice du patriotisme, plutôt que de se focaliser sur la figure d'un seul homme, fût-il un ancien président. * Un désintérêt politique ? Une autre interprétation, bien que moins probable compte tenu de l'importance symbolique de telles dates, serait un simple désintérêt du Président pour ces commémorations spécifiques, jugées moins prioritaires. Des interprétations divergentes Au sein de la société burundaise, l'absence du Président Ndayishimiye ne manquera pas de susciter des discussions. Pour les partisans de l'ancien régime, cela pourrait être perçu comme un manque de respect envers la mémoire de Nkurunziza. Pour ceux qui aspirent à un changement et à une rupture avec le passé, cette absence pourrait être un signe encourageant. Quelle que soit la raison exacte de cette absence, elle envoie un signal fort et laisse planer le doute sur la place de l'héritage de Pierre Nkurunziza dans la politique actuelle du Burundi. Le silence du Président Ndayishimiye en cette journée commémorative est, en soi, un événement qui mérite d'être analysé. Que pensez-vous de cette absence : est-ce une stratégie délibérée ou un signe de désintérêt ? 👉https://x.com/ItaraBurundi/status/1932118019024605639?t=YcOdwY2YWLg0B7kVCA3sCA&s=19