
LE BRIEF
209 subscribers
About LE BRIEF
𝐁𝐢𝐞𝐧𝐯𝐞𝐧𝐮𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐋𝐄 𝐁𝐑𝐈𝐄𝐅, 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 ! Nous sommes bien plus qu’une simple chaîne dédiée à l’actualité énergétique. 𝐂𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢, 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐚𝐠𝐚𝐳𝐢𝐧𝐞 𝐡𝐞𝐛𝐝𝐨𝐦𝐚𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞̀𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐯𝐞́𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐜̧𝐨𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐥’𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐩𝐞́𝐭𝐫𝐨𝐥𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞. Nous décortiquons les enjeux géopolitiques, économiques, et stratégiques pour vous offrir une vision claire et détaillée des mouvements sur les marchés du pétrole et de l’énergie. Restez connectés à l’actualité mondiale avec LE BRIEF, et découvrez l’énergie sous toutes ses facettes !
Similar Channels
Swipe to see more
Posts

🟥 𝐋𝐄 𝐁𝐑𝐈𝐄𝐅 𝐌𝐀𝐓𝐈𝐍 – 𝐕𝐄𝐍𝐃𝐑𝐄𝐃𝐈 𝟏𝟑 𝐉𝐔𝐈𝐍 𝟐𝟎𝟐𝟓 Il est l’heure de votre infos matin ! ☕ Voici votre dose d’information énergétique à ne pas manquer aujourd’hui ⤵️ 🔵 𝐆𝐀𝐙 𝐍𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄𝐋 • JERA (Japon) : 30 % de son gaz naturel proviendra des États-Unis d’ici 2035. • Les exportations américaines de GNL continuent de faire grimper les prix mondiaux. 🔵 𝐃𝐈𝐏𝐋𝐎𝐌𝐀𝐓𝐈𝐄 𝐄́𝐍𝐄𝐑𝐆𝐄́𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄 • Israël frappe les installations nucléaires iraniennes suite à des seuils critiques d’enrichissement d’uranium. 🔵 𝐄́𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄 𝐍𝐔𝐂𝐋𝐄́𝐀𝐈𝐑𝐄 • La Russie propose de transformer les excédents nucléaires iraniens en combustible énergétique. 🔵 𝐒𝐓𝐎𝐂𝐊𝐀𝐆𝐄 𝐃’𝐄́𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄 • Saft équipera un site de 1 GWh au Japon pour Gurīn Energy, un jalon dans le stockage asiatique. 🔵 𝐄́𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄 𝐇𝐘𝐃𝐑𝐀𝐔𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄 • Minesto augmente de 25 % la puissance de sa turbine marémotrice Dragon 12. 🔵 𝐒𝐎𝐋𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 • Astronergy décroche une première commande mondiale pour ses modules ASTRO N8 (Espagne). 🔵 𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄́𝐆𝐈𝐄 𝐆𝐋𝐎𝐁𝐀𝐋𝐄 • L’Energy Transitions Commission (ETC) tire la sonnette d’alarme sur le protectionnisme dans les chaînes d’approvisionnement vertes. 🔵 𝐌𝐄́𝐓𝐀𝐔𝐗 𝐂𝐑𝐈𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒 • Vortex Metals identifie cuivre, or et cibles IOCG sur son projet Illapel au Chili. 📌 LE BRIEF – Votre veille stratégique sur l’énergie mondiale. 🔁 Partagez, likez et commentez !


𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 : TotalEnergies 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐡𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝟔𝟖 % : 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐟𝐮𝐥𝐠𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐨𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥𝐄𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐬𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐚𝐢𝐬 : L’année 2024 marque un tournant pour TotalEnergies Sénégal, qui affiche un résultat net de 7,09 milliards FCFA, soit une hausse spectaculaire de 68 % par rapport à l’année précédente. Ce bond remarquable témoigne d’une gestion efficace, d’une stratégie commerciale bien calibrée et d’un ancrage solide sur l’ensemble de la chaîne de distribution d’hydrocarbures au Sénégal. Malgré un contexte économique mondial incertain et des défis logistiques régionaux, TotalEnergies a su capitaliser sur l’optimisation de ses opérations et la fidélité de ses clients. L’entreprise conforte ainsi sa position de leader incontesté du secteur pétrolier et énergétique sénégalais. Cette performance intervient alors que le pays amorce une phase décisive de transition énergétique et de montée en puissance des projets pétroliers offshore. TotalEnergies Sénégal se positionne déjà comme un acteur clé de cette nouvelle ère, en accompagnant l’évolution du mix énergétique national et en diversifiant ses offres vers des solutions plus durables. 🔍 Cette rentabilité exceptionnelle ouvre-t-elle la voie à de nouveaux investissements de TotalEnergies dans le pétrole offshore et les énergies renouvelables au Sénégal ? 📖 Réponse dans le prochain numéro de LE BRIEF.


🗓️🔴 Bonjour à toutes et à tous en ce mercredi 16 juin 2025 - 09h22⛽️ Bienvenue dans LE BRIEF, votre condensé matinal de l’actualité énergétique mondiale. On commence par les sujets majeurs autour des hydrocarbures, puis zoom sur le nucléaire, la transition énergétique, et enfin les grands mouvements diplomatiques et climatiques. 🔵 HYDROCARBURES : Le groupe émirati ADNOC fait une offre de 18,7 milliards de dollars sur l’australien Santos. La compagnie nationale d’Abu Dhabi confirme ses ambitions mondiales avec une proposition massive pour acquérir Santos. Ce rachat, s’il se concrétise, renforcerait significativement l’influence émiratie dans le secteur pétrolier asiatique et pacifique. 🔵 PÉTROLE : L’État français enterre un projet de nouveaux forages en Gironde. Dans un geste fort pour la transition énergétique, le gouvernement stoppe un projet pétrolier controversé, renforçant son engagement vers la neutralité carbone. 🔵 NUCLÉAIRE : Bataille en vue à l’Assemblée nationale sur la relance du nucléaire. Les débats s’intensifient autour du rôle du nucléaire dans la stratégie énergétique française, entre impératifs de souveraineté et critiques environnementales. 🔵 NUCLÉAIRE : Macron appelle l’Iran à revenir à la table des négociations nucléaires. Le président français exhorte son homologue iranien Pezeshkian à relancer les discussions sur le nucléaire, dans un contexte de tensions régionales croissantes. 🔵 NUCLÉAIRE : La Russie et la Chine vont construire les premières centrales du Kazakhstan. Un partenariat stratégique qui marque l’entrée du Kazakhstan dans le club des nations nucléaires civiles, avec l’appui de deux puissances mondiales. 🔵 TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : MaPrimeRénov’ suspendue : un coup d’arrêt à la décarbonation des bâtiments. La suspension du programme suscite l’inquiétude chez les professionnels du bâtiment et les ménages, alors que l’isolation reste un levier crucial de la transition. 🔵 TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : Refaire l’isolation ou acheter une pompe à chaleur ? Un dilemme de plus en plus courant chez les ménages français face aux coûts et aides fluctuants. La rénovation énergétique reste un chantier prioritaire. 🔵 POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE : Le gouvernement veut publier la PPE avant la rentrée. L’exécutif veut accélérer la cadence et fixer dès cet été les nouvelles orientations énergétiques de la France à l’horizon 2035. 🔵 DIPLOMATIE ÉNERGÉTIQUE : Macron au Groenland : solidarité européenne face aux ambitions de Trump. En visite dans l’Arctique, Emmanuel Macron appelle à une réponse unie de l’Europe pour contrer les velléités énergétiques et stratégiques des États-Unis. 🔵 CLIMAT : Orages violents : 14 départements de l’Est placés en vigilance orange. Les événements climatiques extrêmes se multiplient, rappelant l’urgence d’une action climatique globale. Restez connectés à LE BRIEF pour suivre l’évolution de ces sujets stratégiques. 🔎 L’énergie est notre avenir, mais aussi notre présent.


🔴𝐏𝐞𝐭𝐫𝐨𝐧𝐚𝐬 𝐬𝐮𝐩𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞 𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐞𝐱𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐧 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 : Petroliam Nasional Berhad (PETRONAS) compagnie pétrolière nationale de Malaisie, a annoncé le 11 juin la suppression de 5 000 postes dans le cadre d’une restructuration mondiale, soit 10 % de ses effectifs. Le groupe précise que les fonctions dites de soutien, telles que les ressources humaines et les services financiers, seront particulièrement concernées par cette mesure. 𝐔𝐧𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞 𝐫𝐞́𝐯𝐢𝐬𝐞́𝐞, 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐛𝐢𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐧𝐨𝐧 𝐜𝐥𝐚𝐫𝐢𝐟𝐢𝐞́𝐬: Cette décision intervient dans un contexte de réorientation stratégique marqué par la pression sur les prix de l’énergie, les mutations industrielles mondiales et les nouvelles priorités liées à la réduction des émissions de carbone. Petronas indique vouloir devenir un fournisseur intégré de solutions à faible intensité carbone, sans fournir de précisions sur les conséquences pour ses actifs internationaux. En Afrique, où Petronas détient des intérêts dans plusieurs pays producteurs comme le Soudan, l’Égypte, le Niger ou encore le Sénégal, cette absence de position officielle suscite des interrogations. Aucun détail n’a été donné sur l’impact de cette réorganisation sur les activités locales, bien que plusieurs de ces projets nécessitent des investissements soutenus ou des compétences techniques spécifiques. 𝐈𝐧𝐜𝐨𝐡𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧: En 2022, Petronas avait envisagé de céder une partie de ses actifs africains en amont pour un montant estimé à $3bn, sans concrétisation à ce jour. Ce précédent renforce les doutes autour des intentions réelles du groupe sur le continent, notamment dans un contexte où ses priorités semblent de plus en plus centrées sur l’Asie et le GNL. Le groupe affirme que les collaborateurs concernés par les suppressions bénéficieront d’un dispositif de transition incluant des indemnités et un accompagnement à la reconversion. Toutefois, aucune précision n’a été fournie quant à la répartition géographique des suppressions, renforçant le flou autour de ses engagements en Afrique. 𝐔𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐮𝐱: Malgré son positionnement officiel en faveur d’une transformation énergétique progressive, Petronas maintient ses investissements dans d’autres régions sans clarifier le sort des projets africains. Cette asymétrie soulève des interrogations parmi les partenaires publics et privés du continent. Dans son communiqué du 11 juin, la société s’est limitée à évoquer une nécessité de « garantir que Petronas reste capable de croître et de servir la nation », sans mention des implantations étrangères. L’absence de communication spécifique envers ses partenaires africains pourrait compliquer la gestion de projets conjoints à court et moyen terme.


🔴𝐌𝐨𝐳𝐚𝐦𝐛𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐓𝐨𝐭𝐚𝐥𝐄𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐦𝐞́𝐠𝐚𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐠𝐚𝐳𝐢𝐞𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐡𝐚𝐮𝐭𝐞 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ : La major française conditionne la reprise du chantier Mozambique LNG à une stabilité totale dans Cabo Delgado : TotalEnergies, géant mondial de l’énergie, vient de réaffirmer ses exigences strictes en matière de sécurité avant toute reprise des travaux sur son gigantesque projet gazier Mozambique LNG, suspendu depuis 2021 à cause de la dégradation sécuritaire dans la province de Cabo Delgado. Ce projet, l’un des plus importants investissements énergétiques en Afrique (près de 20 milliards de dollars), avait été mis à l’arrêt en raison des attaques violentes menées par des groupes armés dans la région. Depuis, un déploiement massif de troupes rwandaises et d’unités spéciales mozambicaines a permis une amélioration progressive de la situation. Mais TotalEnergies ne compte prendre aucun risque : le retour du personnel expatrié et la levée de la force majeure seront conditionnés à des garanties de sécurité intégrale, confirmées par des audits indépendants. En parallèle, des investissements sont annoncés pour appuyer le développement local et renforcer la résilience des communautés affectées. Cette posture ferme reflète une nouvelle doctrine de responsabilité sécuritaire dans l’industrie extractive, qui place la protection des employés et des populations au cœur des décisions d’investissement. Alors que les partenaires financiers et étatiques du projet s’impatientent, la reprise de Mozambique LNG pourrait relancer toute l’économie nationale, en générant des milliards de dollars de recettes fiscales et des milliers d’emplois. 🔍 Le modèle TotalEnergies de redémarrage sous haute vigilance peut-il devenir une référence pour les autres opérateurs en zones instables ? 📖 La suite dans le prochain numéro de LE BRIEF, dans notre feuilleton exclusif : “Cabo Delgado : eldorado gazier, enfer sécuritaire”


🔴𝐍𝐢𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐚 : 𝐋,𝐔𝐄 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝟏𝟎,𝟒 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝,𝐞𝐮𝐫𝐨𝐬 : L'Union européenne a engagé 10,4 millions d'euros dans le projet « Sol pour la santé » au Nigeria, visant à équiper 100 centres de soins de santé primaires à travers le pays d'une énergie solaire fiable et durable. Lors d'un atelier de développeurs de projets, Inga Stephanowicz, chef de la section pour l'économie verte et numérique à l'UE, a souligné que cet effort reflète l'engagement de l'UE à renforcer le système de santé du Nigéria grâce à l'énergie propre. Elle a décrit le financement de 10,4 millions d’euros comme une étape majeure dans le déploiement de l’initiative à l’échelle nationale. Le projet d’énergie solaire pour la santé au Nigéria (NISHP) prévoit de fournir 24 heures sur 24 une énergie propre et efficace à certains établissements de santé publics. Stephanowicz a souligné que l’impact du projet s’étendra au-delà de la simple électrification des hôpitaux. Elle a déclaré que l’UE s’associerait aux gouvernements des États, au secteur privé et aux communautés locales pour faire progresser les objectifs de développement et de durabilité du Nigéria. Dans la première phase, le projet installera des systèmes d’énergie solaire dans 45 centres de santé dans différents États. D'ici 2027, le projet vise à étendre le projet à 100 installations, avec une mise en œuvre actuelle en cours à Abia, Akwa Ibom, Ogun, Plateau et Enugu, et d'autres États devraient le rejoindre. Le chef de l'équipe du NISHP, Nasiru Bello, a souligné que l'initiative pourrait transformer la prestation de soins de santé, élargir l'accès à l'énergie et stimuler le développement économique. Il a souligné que l’énergie solaire ne soutiendra pas seulement les installations médicales, mais bénéficiera également aux entreprises et aux services de télécommunications à proximité. Tinyan Ogiehor, expert en engagement des parties prenantes pour le projet, a souligné son rôle essentiel dans les zones rurales où l'électricité est limitée ou inexistante. Il a expliqué qu’une énergie solaire fiable permettrait de renforcer les services médicaux, d’améliorer le stockage des vaccins et de soutenir les interventions d’urgence. Il a ajouté que la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles réduirait les émissions et favoriserait l’utilisation d’énergies propres. L'atelier de table ronde a réuni des représentants de l'État, des entreprises privées et des fournisseurs de technologie pour aligner les plans et assurer la réussite du projet d'ici 2027.


🟥 𝐋𝐄 𝐁𝐑𝐈𝐄𝐅 | 𝐋𝐞 𝐌𝐚𝐫𝐨𝐜 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐞́𝐨𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐨𝐟𝐟𝐬𝐡𝐨𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝐌𝐖 : Le Maroc a officiellement lancé son premier projet éolien offshore, avec une capacité prévue de 1000 mégawatts (MW). Le projet, situé au large des côtes d’Essaouira, a été annoncé en marge de la Conférence des Nations unies sur les océans, organisée à Nice. Cette initiative, pilotée par le gouvernement marocain, fait partie intégrante de la stratégie nationale visant à diversifier les sources énergétiques et à accroître la part des renouvelables à plus de 52 % d’ici 2030. Selon Leïla Benali, ministre marocaine de la Transition énergétique, le projet vise à renforcer simultanément l’indépendance énergétique, l’attractivité industrielle et la compétitivité économique du pays. Partenariat méditerranéen et financement : Le projet éolien en mer bénéficie du soutien initial du Partenariat bleu méditerranéen, un fonds multilatéral conçu pour financer des initiatives associées à l’économie bleue durable. Le financement couvrira principalement les études de faisabilité et l’assistance technique nécessaires à la réalisation du projet. Le démarrage effectif du chantier est programmé pour 2029, permettant ainsi une phase préparatoire approfondie sur les aspects techniques et économiques. Le Partenariat bleu méditerranéen a pour vocation d’accompagner financièrement les pays méditerranéens dans le développement durable de leurs ressources marines. Potentiel énergétique et industriel local : Les côtes marocaines, particulièrement autour d’Essaouira et de Tanger, sont reconnues pour leur fort potentiel éolien, avec des vitesses de vent moyennes atteignant 11 mètres par seconde. Ce niveau de vent constitue un avantage économique notable, assurant une rentabilité technique favorable à la production d’électricité offshore. Ce projet ouvre également des opportunités pour l’industrie locale, notamment dans la fabrication d’équipements spécifiques à l’éolien en mer, ainsi que dans les services techniques associés. Des filières industrielles locales pourraient ainsi être consolidées, répondant à la demande croissante en équipements et infrastructures pour ce type d’énergie. Contexte international et perspectives globales : Ce développement intervient dans un contexte international marqué par l’expansion rapide du secteur éolien offshore, avec des capacités mondiales devant augmenter de 19 gigawatts (GW) en 2025, selon des estimations du cabinet Rystad Energy. Le Maroc rejoint ainsi un marché global en pleine croissance, caractérisé par une concurrence accrue entre pays cherchant à attirer investissements et expertise technologique dans l’éolien offshore. Ce projet marocain pourrait inciter d’autres pays méditerranéens à envisager des initiatives similaires, contribuant à l’expansion de cette technologie dans la région.


🔴𝐋𝐄 𝐁𝐑𝐈𝐄𝐅 | 𝐇𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐮 𝐛𝐚𝐫𝐢𝐥 : 𝐮𝐧𝐞 𝐚𝐮𝐛𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐭𝐫𝐨𝐦𝐩𝐞-𝐥’œ𝐢𝐥 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 ? La récente flambée du prix du baril de pétrole brut, enregistrant une hausse de près de 10 % en quelques semaines, suscite un regain d’intérêt pour les enjeux pétroliers sénégalais. Si certains y voient un signal favorable dans un contexte où le pays s’apprête à produire son propre pétrole, d’autres tempèrent cet enthousiasme. Car derrière cette hausse se cache une réalité plus complexe, voire paradoxale, pour une économie comme celle du Sénégal. « Cela augmente mécaniquement la valeur des exportations et améliore la balance commerciale », explique Souleymane Keita, enseignant-chercheur à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG). Effectivement, en théorie, une hausse du prix du baril est une bonne nouvelle pour un État producteur. Elle accroît les revenus attendus des exportations d’hydrocarbures et renforce le poids stratégique du pays sur la scène régionale. Cependant, nuance-t-il, « le Sénégal reste encore dépendant des importations de produits raffinés. » Autrement dit, tant que nous ne disposons pas d’une capacité locale de raffinage suffisante comme ce que promet le projet SAR 2.0 les hausses du brut continueront d’impacter négativement les consommateurs nationaux, via les prix à la pompe et les subventions à l’énergie. Meïssa Babou, économiste et enseignant-chercheur à l’UCAD, insiste quant à lui sur la répartition inégale des revenus. « Les multinationales, qui détiennent un peu plus de 80 % des recettes pétrolières, vont se frotter les mains. » Une affirmation qui rappelle la nécessité pour l’État sénégalais de renégocier intelligemment les contrats et de veiller à la juste répartition de la rente pétrolière. Car dans le modèle actuel de partage de production, la majeure partie des bénéfices revient d’abord aux compagnies pour recouvrer leurs investissements. Au-delà de la conjoncture, cette hausse du baril agit comme un révélateur : le Sénégal est à un carrefour. S’il veut véritablement profiter des cycles haussiers de l’or noir, il doit sortir de sa dépendance aux produits pétroliers importés, renforcer ses capacités locales de transformation et garantir une gouvernance transparente et inclusive de ses ressources. Autrement dit, la manne pétrolière ne sera un levier de développement que si elle est pensée dans une logique de souveraineté énergétique, d’équité économique et de planification rigoureuse. À défaut, chaque hausse du baril ne fera qu’enrichir des acteurs extérieurs, tout en alourdissant la facture nationale. 𝐀𝐢𝐧𝐬𝐢, 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐡𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝟏𝟎 % 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐮 𝐛𝐚𝐫𝐢𝐥 𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 : 𝐥𝐞 𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 𝐞𝐬𝐭-𝐢𝐥 𝐩𝐫𝐞̂𝐭 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐨𝐧𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐮𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞 ?


🔴𝐀𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞 : 𝐖𝐚𝐬𝐡𝐢𝐧𝐠𝐭𝐨𝐧 𝐯𝐢𝐬𝐞 𝐥’𝐚𝐜𝐢𝐞𝐫 𝐚𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧𝐞 𝐞𝐧𝐪𝐮𝐞̂𝐭𝐞 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐝𝐮𝐦𝐩𝐢𝐧𝐠 𝐚̀ 𝐟𝐨𝐫𝐭 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 : Une procédure américaine qui menace les ambitions industrielles algériennes : 𝐋𝐞 𝟒 𝐣𝐮𝐢𝐧 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫, les autorités américaines ont officiellement ouvert une enquête antidumping et antisubventions visant les barres d’armature en acier importées d’Algérie. Cette initiative, déclenchée par une pétition des industriels sidérurgiques américains, accuse Alger de pratiques commerciales déloyales, notamment des ventes à prix cassés et l’usage de subventions publiques jugées illégales selon la législation des États-Unis. L’affaire repose sur deux volets : le dumping, c’est-à-dire la vente à des tarifs inférieurs à la valeur réelle sur le marché local, et l’aide étatique directe ou indirecte qui fausserait la concurrence. Si ces accusations sont confirmées, Washington pourrait imposer des droits compensateurs élevés rendant les produits algériens moins compétitifs, et donc moins attractifs sur le marché américain. L’impact économique pour l’Algérie pourrait être lourd. Alors que le pays cherche à diversifier ses exportations hors hydrocarbures, notamment avec la montée en puissance de son secteur sidérurgique, une telle mesure freinerait nettement ses efforts. Le marché américain, très convoité, pourrait brutalement se fermer aux exportations algériennes d’acier. L’affaire ne concerne pas uniquement Alger. L’Égypte, le Vietnam et la Bulgarie sont également visés par la même procédure, révélant une offensive coordonnée de l’industrie sidérurgique américaine pour protéger son marché intérieur. La Commission du commerce international américaine (USITC) doit rendre une décision préliminaire d’ici le 21 juillet, avant de transmettre ses conclusions au Département du Commerce au plus tard le 28 juillet. En réponse, les pays concernés peuvent tenter de défendre leur position devant les autorités américaines ou envisager un recours diplomatique ou juridique. Toutefois, contrairement à d’autres, l’Algérie ne dispose pas de mécanismes directs avec l’OMC pour arbitrer ce différend. 🔍 Cette enquête pourrait-elle freiner durablement les ambitions industrielles algériennes et reconfigurer ses priorités commerciales à l’international ? 📖 La suite de l’analyse dans le prochain numéro de LE BRIEF.


🔴𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 : 𝐏𝐞𝐫𝐬𝐞𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐭 𝟏𝟕𝟎 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐔𝐒𝐃 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐥𝐨𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚 𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐝’𝐨𝐫 𝐘𝐚𝐨𝐮𝐫𝐞́ 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮’𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟑𝟓 : Le projet souterrain de Yaouré, nouvelle locomotive de la production aurifère ivoirienne : Perseus Mining Limited vient de franchir une étape clé dans son aventure minière en Côte d’Ivoire. La société a officiellement annoncé la décision finale d’investissement pour lancer l’extension souterraine de sa mine d’or Yaouré, avec un budget désormais porté à 170 millions USD, soit 36 % de plus que les 124 millions initialement prévus. Ce surcoût est justifié par l’intensification des travaux préparatoires en phase précommerciale et une mise à jour comptable intégrant redevances et frais généraux. L’objectif est clair : accélérer le calendrier d’exploitation souterraine, désormais prévu dès le premier trimestre 2026, contre le second semestre de la même année auparavant. Ce projet stratégique permettra de prolonger la durée de vie de la mine jusqu’en 2035, tout en contribuant à 50 % de la production aurifère du site. Entre 2026 et 2030, Perseus ambitionne d’extraire entre 870 000 et 905 000 onces d’or, consolidant ainsi la place de la Côte d’Ivoire parmi les producteurs aurifères majeurs d’Afrique de l’Ouest. Sur le plan financier, Perseus affiche une solide assise, avec 1,1 milliard USD disponibles entre liquidités et lignes de crédit, de quoi garantir la couverture des opérations sur les cinq prochaines années. Toutefois, la mise en œuvre du projet reste suspendue à l’approbation officielle de l’étude d’impact environnemental et social, en attente depuis son dépôt auprès du ministère ivoirien de l’Environnement. 🔍 L’État ivoirien donnera-t-il rapidement son feu vert à ce projet qui pourrait redessiner la carte minière du pays ? 📖 Réponse et analyses complètes dans le prochain numéro de LE BRIEF.
