Les gens de la Sunnah et du groupe [Ahl As-Sunnah Wal-Jamâ'ah]
Les gens de la Sunnah et du groupe [Ahl As-Sunnah Wal-Jamâ'ah]
February 27, 2025 at 07:19 PM
Les conditions d'obligation du jeûne du mois de Ramadan - Partie 6/9 : 2) La personne malade dont on n'espère pas la guérison (c'est-à-dire le malade qui ne guérit pas ou la personne atteinte d’une maladie incurable ou inguérissable) : • Le jeûne du mois de Ramadan n'est pas obligatoire à la personne malade dont on n'espère pas la guérison. L'imam Nawawi (رحمه الله) a dit : « En ce qui concerne la personne âgée pour qui le jeûne est difficile et le malade dont on n'espère pas la guérison, le jeûne n'est pas obligatoire pour ces deux types de personne. Il n'y a pas de divergence sur cela ». (Al Majmou' Charh Al Mouhadhab vol 6 p 261) • Si la personne malade dont on n'espère pas la guérison ne jeûne pas durant le mois de Ramadan, alors elle devra nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné. Allah (ﷻ) dit à propos du jeûne du mois de Ramadan (traduction rapprochée) : « Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu'avec grande difficulté, il y a une compensation : nourrir un pauvre. Celui qui fait un bien de manière surérogatoire, alors ceci est un bien pour lui. » (Coran 2:184) D'après 'Ata Ibn Abi Rabah, 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée) a dit : « Ce verset n'est pas abrogé mais on n'accorde une facilité dans cela que pour la personne qui ne peut supporter le jeûne qu'avec grande difficulté ou au malade qui ne guérit pas (*) ». [Rapporté par Nasai (n°2317) et authentifié par Cheikh Albani] (*) C'est-à-dire que, au départ, les gens avaient le choix entre le fait de jeûner le mois de Ramadan et le fait de nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné. Par la suite, cela a été abrogé pour l'ensemble des gens mais reste valable pour le malade dont on espère pas la guérison et pour la personne qui ne peut pas supporter le jeûne. 3) La personne âgée pour qui le jeûne est difficile : • La personne âgée dont la faiblesse fait qu'elle ne peut que difficilement supporter le jeûne n'est pas obligée de jeûner le mois de Ramadan. L'imam Ibn Al Moundhir (رحمه الله) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait que le vieil homme et la vieille femme qui ne sont pas capables de jeûner peuvent rompre le jeûne ». [Al Ijma' (n°153 p 60)] • La personne âgée qui n'a pas jeûné à cause de sa faiblesse devra nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné. Allah dit (traduction rapprochée) : « Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu'avec grande difficulté, il y a une compensation : nourrir un pauvre. » (Coran 2:184) D'après 'Ata, 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée) a dit : « Ce verset n'est pas abrogé. Il concerne le vieil homme et la vieille femme qui n'ont pas la capacité de jeûner. Ils doivent nourrir un pauvre pour chaque jour ». [Rapporté par Boukhari (n°4505)] D'après Thabit Al Bounani : « Anas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée) a vieilli au point où il ne pouvait plus supporter le jeûne. Alors il rompait et nourrissait ». [Rapporté par 'Abder Razaq dans son Mousannaf (n°7570) et authentifié par Cheikh Salim Al Hilali dans sa correction du Mouwatta de l'imam Malik (vol 2 p 361)] ➡️ Ibn ‘Abbâs (رضي الله عنه) rapporte : « Il a été permis à la personne âgée de ne pas jeûner, et de nourrir pour chaque jour un pauvre, sans être tenue de rattraper son jeûne ». [Sahîh] (1) Enseignements du hadith : • Il en est de même pour toute personne pour laquelle le jeûne est difficile : la personne atteinte d’une maladie incurable (inguérissable) et pour laquelle le jeûne est difficile peut rompre le jeûne et nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné. • Les catégories de personnes auxquelles il est permis de rompre le jeûne sont : - Le voyageur ; - Le malade qui est de deux types : le premier est le malade dont on espère la guérison qui rompt le jeûne et le rattrape par la suite ; le deuxième est le malade dont on n’espère pas la guérison qui nourrit pour chaque jour un pauvre et n’a pas à rattraper les jours non-jeûnés ; - Le vieillard qui rompt le jeûne, n’a pas à le rattraper et nourrit pour chaque jour un pauvre ; - La femme en période de règles ou de lochies qui rompt le jeûne pendant ses périodes et doit ensuite rattraper ses jours de jeûne. La femme en période de règles ou de lochies a obligation de rompre le jeûne, et son jeûne en cet état n’est pas valide. Ainsi, on voit que la permission de rompre le jeûne se divise en deux : les uns rompent le jeûne et le rattrapent, et les autres rompent le jeûne sans le rattraper par la suite mais ils s’acquittent d’une compensation. (2) Source : Boulough Al-Maram d’Al-Hafidh Ibn Hajar Al-'Asqalânî avec les commentaires de Cheikh 'Abd Allah Al-Bassam, agrémenté d’enseignement tirés des commentaires de Cheikh Al-'Uthaymin, Al-Fawzân, Ar-Râjihî. Authentification des hadiths et commentaire tirés des ouvrages de Cheikh Al-Albani. Volume 2 Page 80 à 82. (1) Rapporté par Al-Hâkim (n°1607) et authentifié par Cheikh Al-Albani dans Al-Irwâ’ (4/18). (2) Voir Tas-hil Al-Ilmam (3/232). Cette compensation consiste à nourrir un pauvre pour chaque jour non-jeûné. ➡️ Cheikh Mohamed Ali Ferkous (qu'Allah le préserve) a dit à propos d'une femme qui souffrait d’une maladie très grave : « Si cette femme est atteinte d’une maladie temporaire, elle doit alors rattraper le jeûne des jours qu’elle n’a pas jeûné, conformément à ce qu’Allah (عزّ وجلّ) a dit (sens du verset) : ﴾ Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. ﴿ [Sourate El-Baqara (La Vache) Verset 184]. Néanmoins, si elle souffre d’une maladie chronique, elle doit alors donner El-Fidia (1) ; et ce, en nourrissant un nécessiteux pour chaque jour non jeûné, par un demi Sâ' (2) de blé qui équivaut à un kilogramme de semoule ». Source : Extrait de la Fatwa n°202 du site officiel de Cheikh Mohamed Ali Ferkous (1) El-Fidia est le fait de nourrir un nécessiteux, à titre de compensation, pour chaque jour non jeûné. (2) Le Sâ' est une unité de mesure de volume équivalente à environ 2,75 litres (2000 grammes de semoule). La moitié d'un sa' ou le démi-sa' est environ 1,5 kg. Cheikh Ibn Baz a dit : « La quantité qui doit être donnée dans la compensation est environ 1,5 kg de la nourriture qui est dans ta maison, que ce soit du riz, du blé ou autre denrée que les gens consomment dans le pays ». (Fatawa Nour 'Ala Darb, Page 1229) ➡️ Remarque : À qui donner la compensation ? Quelle quantité de nourriture donner ? Comment la donner ? Peut-on donner la compensation en argent et pas en nourriture ? Les réponses à ces questions se trouvent sur le lien suivant : https://www.facebook.com/61570609620744/posts/122118873056686987/?app=fbl ⚠️ Je vous invite aussi à consulter les liens suivants pour suivre des rappels islamiques avec preuves : • https://www.facebook.com/profile.php?id=61570896475199 • https://whatsapp.com/channel/0029VakYjb6BFLgYZ6uXPR1f • https://t.me/rappels_en_islam • https://www.threads.net/@les_rappels_islamiques93 • https://x.com/MamadouDia20876 • https://www.instagram.com/les_rappels_islamiques93 • https://whatsapp.com/channel/0029Vb1wVFXFXUuZDMm6iu22
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