🧘🏾‍♂️📝𝑳𝑬𝑺 𝑪𝑯𝑹𝑶𝑵𝑰𝑸𝑼𝑬𝑺📖𝑨𝑭𝑹𝑰𝑪𝑨𝑰𝑵𝑬📚🧘🏾‍♂️
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February 1, 2025 at 10:25 PM
*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 23/33* L'instant d'après, je me suis rendue dans la chambre et j'ai récupéré une couverture assez épaisse. Je comptais m'en servir pour le réchauffer. *[ Quelques minutes plus tard... ]* Je m'étais allongée près de lui et je le tenais fermement pour lui transmettre ma chaleur. J'étais éreintée mais j'ai tenu bon. Je voulais me rassurer qu'il soit tiré d'affaire avant de m'endormir. Lorsque j'ai réalisé que sa température revenait progressivement à la normale, je me suis détendue et j'ai enfin pu trouver le sommeil. .... *John* La sensation de chaleur qui flirtait sur ma peau m'a sorti de mon état second. J'ai ouvert les yeux pour identifier la source de chaleur et dès que ceux-ci se sont posés sur Ruby, mon corps a réagit de manière naturelle. Je n'ai su quoi faire , rester dans cette position embarrassante ou la réveiller et gâcher son sommeil. J'ai réfléchi durant une fraction de seconde avant de trouver une alternative. Je me suis détaché d'elle délicatement et j'ai pris une serviette pour entourer mon bassin. La minute suivante, je l'ai porté pour la déposer sur le lit. Mission accomplie... Elle dormait toujours. J'étais allongé près d'elle à la contempler et lorsque j'ai voulu me lever pour me rendre dans la pièce voisine, elle m'a entouré de ses bras et s'est agrippée à moi. Ruby: Reste avec moi ... Dit-elle dans un murmure. J'ai esquissé un sourire croyant qu'il s'agissait de moi mais les propos qui ont suivi cela m'ont ramené à la réalité de manière brutale. ____ Ne t'en va pas papa ! Ne me laisse pas seul ... Elle s'est mise à sangloter dans son sommeil et je fus pris de compassion pour elle. Je savais ce que c'était de perdre un être cher. Je comprenais sa douleur c'est pourquoi je n'avais pas hésité à lui tendre la main la première fois mais craignant qu'elle me rejette, je m'étais servi de ce stupide accord pour la tenir près de moi. C'était égoïste je le savais, je n'aurais pas dû mais lorsque j'ai voulu prendre les choses sous un autre angle, elle s'est mise en tête de fixer des barrières. Mon coeur s'est resserré à cette pensée. Des contraceptifs, c'était ridicule de sa part. À croire qu'elle avait décidément sous-estimé mon pouvoir dans cette ville. Peu importe ce qu'elle ferait , je serais toujours au courant car j'avais toujours un œil sur elle. * * Je l'ai serré dans mes bras pour apaiser les tensions et tout doucement, elle s'est calmée. Sa respiration est devenue plus rythmique et j'ai su qu'elle avait retrouvé un sommeil paisible. * *Le lendemain matin* Je me suis réveillé avant elle et j'ai pris mon bain. Je me suis rendu plus tard dans la salle à manger et j'ai pu déjeuner tranquillement. Bien après, lorsque ma grand-mère m'a rejoint, elle n'a pas cessé de me fixer avec le sourire aux lèvres. Elisabeth: Tu as passé une bonne nuit ? Moi: Oui grand-mère et toi ? Elisabeth : Moi de même. Où est Ruby ? Moi: Elle est probablement endormie. Elisabeth: La nuit a été mouvementée, c'est bien. Je me suis abstenu de faire un commentaire. Un quart d'heure plus tard, j'ai pris congé d'elle en prétextant une urgence au boulot. .... #ruby À mon réveil, il m'a fallu plusieurs minutes avant de réaliser où je me trouvais exactement. J'ai pris mon bain et j'ai rejoint la grand-mère de John quelques minutes plus tard. Moi: Bonjour grand-mère ! Dis-je en pénétrant dans la salle de séjour. Elisabeth : Ma petite princesse, enfin tu es debout ! Moi: Je me suis laissée aller. Elle a esquissé un faible sourire et m'a fait un clin d'oeil par la suite. Son geste m'a embarassé. J'ai vite fait de changer de sujet de conversation. ____ Où se trouve John ? Elisabeth: Il a du se rendre à l'entreprise... Moi: Je vois ! Je me suis sentie soudainement triste. Le fait qu'il s'en aille sans m'attendre a été la goutte de trop. J'avais l'impression qu'il m'évitait. Je ne voulais plus lutter, il voulait prendre ses distances, tant mieux. J'allais respecter sa volonté. Une heure plus tard, j'ai quitté le domaine pour me rendre à mon domicile. Je devais me dépêcher pour ne pas arriver en retard à ma deuxième journée de boulot. .... *Léane* Au réveil, après une nuit agitée, j'ai fait le point sur ma situation. Elle n’était pas brillante. Un inconnu qui prétendait être mon père me retenait prisonnière dans son appartement et désirait se servir de moi comme monnaie d'échange. Il avait refusé de s’expliquer davantage. Bien que les conditions de ma captivité furent excellentes par ailleurs, ce refus de me dire avec exactitude ses intentions réelles m’angoissait profondément. Je ne me connaissais pas grand chose de la vie. Ma vie avait toujours été sans histoires. Pourquoi faisait-il tout cela ? Et ce qui me minait encore bien plus, c'était le sentiment d’être emprisonnée, de ne pas pouvoir contrôler mes actions. D’être totalement dépendante de mon ravisseur. Je ne supportais pas qu’on entrave ma liberté. En admettant même qu'il ne me mentait pas sur le fait qu'il soit mon père (une simple hypothèse), je trouvais inadmissible sa volonté de me tenir à l’écart de ma mère. Hier, je n’avais rien dit. J’étais déboussolée. L’enlèvement et la découverte de ma séquestration m’avaient secoué. Je n’étais pas en pleine possession de mes moyens. Mais aujourd’hui, ça allait mieux. Je ne me laisserai pas faire aussi facilement, il se devait de me fournir des explications. * * La veille, il m'avait fait visiter ma prison et présenté au personnel. Un homme et une femme d'âge mûr. La dame semblait être gentille, j'espérais qu'elle puisse m'aider à me sortir de ce gouffre. Quand elle m’a apporté mon petit-déjeuner, je lui ai demandé négligemment si mon geôlier était déjà levé. – Monsieur est parti de très bonne heure ce matin. – Et il reviendra à quelle heure ? – Je ne sais pas, madame. Décidément, c’est une manie chez lui de ne rien dire à personne ! Après une douche express, je me suis rendue à la piscine. Quelques longueurs de bassin me feront le plus grand bien. En passant dans le hall, j’ai essayé d’ouvrir la porte à double battant qui donnait sur l’extérieur. On ne sait jamais, le système de sécurité n’a peut-être pas été rebranché après son départ. Un oubli, ça arrive à tout le monde. Mais les verrous étaient en place, la porte ne s’ouvrait pas. En me retournant pour me diriger vers l’ascenseur, j'ai découvert la femme de ménage qui m’observait. Gênée, j'ai cherché une excuse plausible dans ma tête, mais elle m'a devancé : – C’est inutile, madame. Toutes les issues se bloquent automatiquement. Me dit-elle d'une voix douce. Puis elle s’en est allée. J'ai compris que j'étais surveillé en permanence. Ils le faisaient de manière discrète. Ça n'allait pas me simplifier la tâche. Il allait falloir que je sois prudente si je voulais trouver un moyen de sortir d’ici. Au bout d’une demi-heure de natation, je suis montée sur la terrasse. Le soleil de septembre illuminait les toits. De la terrasse, comme je l’avais remarqué la veille, il n’y avait aucune possibilité d’alerter qui que ce soit. C'était vraiment compliqué. * L’exercice m’ayant vidée, je me suis écroulée sur un transat lorsque mon second gardien a débouché de l’ascenseur. – Est-ce que Madame préfère du poisson ou de la viande pour son déjeuner ? Difficile de les détester alors qu’ils se montraient aussi prévenants l’un que l’autre… * * Un peu plus tard, en me dirigeant vers la bibliothèque, j'ai scruté les recoins dans l’espoir de dénicher quelque chose, n’importe quoi, qui me renseignerait sur l’identité de mon ravisseur. Rien. J’ai ouvert quelques portes, j'ai jetté un coup d’œil rapide. Les pièces étaient vides, luxueusement meublées, avec toujours ce même goût très sûr, mais on dirait que personne ne les occupait. priori, je ne voyais rien qui puisse me venir en aide. Cependant, je n’osais pas fouiller à cause du couple qui était tout le temps aux aguets. Peut-être étaient-ils à l’affût quelque part. En train d’épier le moindre de mes gestes. Qui sait ?!... Les tapis étaient tellement épais qu’ils étouffaient le bruit des pas. En outre, le silence qui régnait dans l’appartement me mettais mal à l’aise. * * Au déjeuner, le repas qu'elle m'a servi était si succulent que je n'ai pu m'empêcher de la féliciter. J’en ai rajouté même histoire de faire appel à sa sympathie, on ne sait jamais ! Elle a accueilli mes compliments avec un sourire poli, mais est restée toujours aussi distante. Elle répondait de façon évasive à mes questions ou se refermait comme une huître dès que celles-ci s’orientaient vers des sujets brûlants du genre: "Combien de temps va durer ma réclusion par exemple ou est-ce qu’il y a longtemps qu’elle travaille pour mon kidnappeur ? " Je n’essaierai plus de la faire parler. C’etait inutile. En soirée, il a débarqué enfin et à première vue, j'ai réalisé qu'il se passerait quelque chose de différent ce soir. Klaus: Comment s'est passée ta journée !? Moi: Elle aurait été meilleure si j'étais libre de mes mouvements. Il a esquissé un sourire espiègle. Klaus: Tu veux bouger ? Ça tombe bien, je vais t'emmener quelque part ce soir ! J'ai pris peur et mon coeur s'est mis à battre de manière effrénée dans ma poitrine. *À Suivre...* .
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