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*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 21/33* •• *Manoir Bell* *Catherine* À mon réveil, j'ai trouvé le manoir dans la pagaille et j'ai vite su pourquoi. Ma fille avait disparu. Il ne m'a pas fallu plusieurs minutes pour comprendre ce qui s'était passé. C'était lui. Il l'avait kidnappé et avait déjoué mes plans par la même occasion. J'ai essayé de garder mon calme et je me suis enfermée dans ma chambre pour passer un appel. Ça a sonné dans le vide. Il faisait exprès de jouer avec mes nerfs. Je me suis mise à réfléchir. Comment faire pour le retrouver ? Je ne possédais aucune information à son sujet et si je me rendais à la police , ils allaient enquêter et me compliquer la tâche. Je n'ai eu d'autre choix que celui de patienter. Moi: Je suis désolée ma princesse ! La vengeance m'avait rendu aveugle au point d'oublier quel être abominable il était. Pourvu qu'il ne lui fasse pas de mal. Je me suis mise à culpabiliser. * * Quelques minutes après, mon portable a sonné. J'ai décroché aussitôt quand j'ai vu son numéro s'afficher sur l'écran. Moi: Où est ma fille ? Demandé-je sans transition. Klaus: Elle est en sécurité et je viens de lui faire passer un test d'Adn. Moi: Comment as-tu pu me faire un coup pareil ? Et notre accord ? Klaus: Je n'ai plus besoin de toi , tu as intérêt à te tenir loin de nous. J'ai pris peur. Moi: Que vas-tu lui faire ? Klaus: Moins tu le sauras , mieux ça vaudra ! Ce fut un plaisir Catherine ! Il a raccroché et mon coeur s'est mis à battre de manière effrénée dans ma poitrine. Moi: Qu'est-ce que j'ai fait ? J'étais angoissée si bien que je me suis mise à trembler. Rien ne se passait comme prévu. .... *Le jour suivant* *Ruby* J'avais passé une nuit morose à me morfondre sur mon sort. Le comportement de John m'avait heurté bien plus que je ne l'aurais souhaité et cette douleur que je ressentais n'était plus le résultat d'un jeu. Avec beaucoup d'efforts et un moral dans les chaussettes, je me suis apprêtée pour mon premier jour de boulot. Une demi heure plus tard, lorsque j'ai quitté la résidence, j'ai aperçu un jeune homme qui se tenait devant le véhicule. C'était ma première fois de le voir. Il s'est approché de moi et m'a tendu la main pour me saluer. Stefen: Bonjour Madame Lewis, je m'appelle Stefen Silas , je suis votre nouvel assistant. J'ai regardé sa main suspendue et je l'ai ignoré. Moi: Qui vous envoie ? Stefen: Votre époux ! Dit-il en baissant sa main d'un air embarrassé. Moi: Vous pouvez vous en aller. Je n'ai pas besoin d'assistant. Stefen: Je suis navré Madame mais je ne peux désobéir aux ordres de mon patron. Moi: Dommage pour vous, je n'ai pas besoin de vos services. ALLEZ-VOUS EN !!! J'étais irrité et la colère que j'avais accumulé était en train de me rendre aigrie. Stefen: Je ne peux pas m'en aller sans avoir effectué ma tâche. Il m'a chargé de vous tenir la main afin que vous soyez apte dans la gestion de l'entreprise. Je ferrai ce... Moi: Vous n'avez pas intérêt à me suivre , au cas contraire je porterai plainte ! Dis-je en me dirigeant vers le véhicule. Le chauffeur a ouvert la portière arrière et je suis entrée sans lui accorder un dernier regard. Pour qui se prenait t'il ? Il m'a humilié la veille et m'a rejeté comme une merde et là il se permettait de m'envoyer un assistant. Foutaise ! Il ne voulait plus de moi, très bien. Moi non plus je ne voulais plus rien savoir de lui. Sur le coup de l'impulsion, j'ai ôté mon alliance pour la ranger dans la poche interne de mon sac à main. * * *Vingt minutes plus tard* •• *Groupe Bell* À mon arrivée, je me suis présentée à la direction et j'ai rejoint mon nouveau poste de travail juste après. En traversant les bureaux et couloirs, je n'avais pas manqué les regards posés sur moi. Tous murmuraient et probablement pensaient que je n'avais pas ma place mais j'allais leur prouver qu'ils avaient tort. J'étais tout aussi qualifié pour ce poste et j'allais donner le meilleur de moi afin qu'ils n'aient plus de raison de douter de moi à l'avenir. Quelques minutes plus tard, une jeune femme du nom de Flora s'est présentée dans mon bureau Flora: Bonjour Mademoiselle Bell, je suis votre assistante. Moi: Qui vous a octroyé ce poste ? Flora: Monsieur Baker , enfin j'étais son assistante et ... Moi: Je vais vous transférer ailleurs. Flora: Mais ...je suis dans cette société depuis des années et je ... Moi: Ceci n'est pas un débat, je choisirai mon assistante personnellement. Elle est devenue soudainement pâle mais n'a pas osé me contredire. ____ Vous pouvez disposer maintenant ! Flora: Veuillez m'excuser ! Elle est sortie la seconde qui suit et j'ai expiré profondément. Je venais de me faire probablement une ennemie mais j'avais compris après la réunion qu'ils n'étaient pas d'accord pour me confier la gestion des Entreprises Bell. Même si mon père était le fondateur, ils voulaient gérer à leur guise et ma venue n'était pas la bienvenue. C'est pourquoi je devais me méfier de tous sans exception. ..... •• *Groupe Lewis* *John* Je venais de franchir la porte de mon bureau lorsque j'ai reçu le message de mon assistant. "Elle a viré Silas !" J'ai esquissé un sourire. Décidément je n'étais pas au bout de mes surprises avec elle. Cette information a amélioré mon humeur et durant toute la matinée, j'étais jovial. J'avais hâte de voir comment elle comptait se débrouiller et surtout si elle allait capituler et m'appeler pour que je l'aide. Lors de ma pause déjeuner, j'ai reçu la visite de ma grand-mère. C'était rare qu'elle se déplace du coup, j'ai directement su qu'il devait s'agir de quelque chose de vraiment sérieux. Moi: Qu'est-ce qui t'emmène grand-mère ! Elisabeth: Sale morveux , j'ai appris ce que tu as fait à la pauvre petite ! Comment as-tu pu flirter avec Emma en présence de ton épouse ? De plus tu as eu le culot de la virer de la Villa des Roses. J'ai fait un rictus. C'était probablement l'œuvre de Ted. De vraies pipelettes, ils ne savaient pas tenir leurs langues. Pfff J'ai inspiré profondément avant de lui répondre. Moi: Elle l'a bien cherché grand-... Elisabeth: Je ne veux rien savoir, tu m'arranges ça très vite et ce soir je vous attends au domaine pour le dîner. Moi: J'ai un rendez-vous d'affaires grand-mère. Elisabeth: Tu l'annules jeune homme et tu commences à te comporter comme un gentleman. C'est quoi ces manières ? Pourquoi veux-tu me faire honte ? Moi: Tu es de quel côté au juste ? Tu ne sais même pas ce qu'elle m'a fait. Je ressentais la colère m'envahir. Elisabeth: Il ne s'agit pas de ça, et peu importe ce qu'elle t'a fait, tu n'as pas le droit de virer ton épouse. Qu'est-ce qui se passe souvent dans ta tête ? Elle a soulevé sa canne pour la pointer dans ma direction. Moi: Hum. Elisabeth: J'espère que tu m'as bien compris cette fois-ci. C'est ton épouse et tu as fait la promesse de veiller sur elle et la chérir, penses-tu pouvoir le faire à distance ? De plus je veux des petit-fils John. Débrouille toi comme tu pourras !!! Elle s'est dirigée vers la porte, je me suis levé dans le but de l'accompagner mais elle a refusé. ___ Je connais encore la sortie. Appelle ton épouse tout de suite et comporte toi comme un homme. Dès qu'elle a achevé sa phrase, elle est partie. Je me suis adossé contre le dossier de ma chaise en fermant les yeux. Elle venait de me mettre dans les problèmes. C'est pas croyable ! Je ne voulais pas prendre part à ce dîner encore moins revoir mon épouse pour le moment. Face à ses menaces déguisées je n'ai guère eu le choix. L'instant d'après, j'ai fait signe à mon assistant. Il m'a rejoint dans mon bureau. James: Oui Monsieur ! Moi: Passe la commande d'un bouquet de fleurs avec un message d'excuse et fais-le parvenir à mon épouse en mentionnant notre rendez-vous ce soir au domaine de ma grand-mère. James: C'est compris Monsieur ! Je choisis quels types de fleurs ? Moi: Ses préférés sont les Camélia ! Je détestais devoir me souvenir de ce genre d'information la concernant pourtant je ne pouvais faire autrement. Tout ce qui est lié à elle était gravé en moi. James: C'est noté ! Veuillez m'excuser. Il a quitté mon bureau et je suis devenu soudainement pensif. J'étais toujours en colère pourtant je ressentais ce manque dû à son absence mais mon orgueil ne me permettait pas de me pencher dessus trop longtemps de peur de faillir et paraître faible à ses yeux. Je ne voulais pas faire le premier pas. Elle me devait des excuses et tant qu'elle ne l'avait pas fait comme il se devait, je n'allais pas changer d'avis. .... *Ruby* Je m'apprêtais à entamer une réunion avec mon équipe lorsque j'ai reçu le bouquet de fleurs de mon époux. J'ai ressenti une sensation étrange. Un mélange d'émotions qui m'ont troublé pendant une fraction de seconde. Quand j'ai lu le message inscrit sur la carte, mon cœur s'est adouci. Il regrettait ses actes et voulait qu'on se donne une seconde chance. Je me suis mise à sourire comme une fille stupide pourtant il y'a de cela quelques heures, je lui en voulais encore. On devait se voir ce soir , j'avais hâte d'y être . *À Suivre...* .

*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 22/33* *En soirée* *John* Lorsque vint l'heure du rendez-vous, j'ai pris soin d'aller la chercher en personne . Je ne savais pas exactement de quelle manière elle allait réagir mais j'étais sur qu'elle avait apprécié les fleurs vu qu'elle ne les avait pas renvoyé. Dès que le véhicule s'est arrêté devant les Entreprises Bell, je lui ai laissé un message et quelques instants après elle est apparue. Sans trop d'efforts, elle s'est dirigée vers le véhicule et a pris place à l'intérieur quelques instants après. Ruby: Bonsoir ! Dit-elle en me dévisageant avec le sourire aux lèvres. J'ai répondu de manière neutre pour couper court à la conversation. La minute suivante, nous avons quitté les lieux pour nous rendre au Domaine de ma grand-mère. * * *[ Une demi heure plus tard.... ]* Le véhicule s'est arrêté à l'intérieur de la propriété et je suis sorti aussitôt. Elle a traîné le pas et quand elle m'a rattrapé, elle s'est mise à vociférer. Je l'ai ignoré expressément et face à mon attitude arrogante, elle m'a arrêté et obligé à lui faire face. Ruby: Pourquoi tu te comportes de la sorte avec moi ? Moi: De quoi tu parles ? Ruby: Tu m'as laissé dans le véhicule sans m'ouvrir la portière. Moi: Et alors ? Jusqu'à preuve du contraire tu es toujours en possession de tes dix doigts. Ruby: John !!! J'ai cru que tu m'avais pardonné mais ce n'est pas le cas apparemment. Pourquoi as-tu tenu à me voir ce soir ? Moi: Je n'ai pas eu le choix. Ruby: Pardon ? Elle a ouvert grand les yeux en me fixant d'un air hébété. ___ Tu ....mais... Moi: Ruby, reveille toi. Il s'agit d'un contrat. Il n'y a pas d'émotion en jeu. Dès que j'ai achevé ma phrase, je me suis éloigné d'elle. .... *Ruby* Que venait-il de dire ? J'étais déçue et je me trouvais stupide devoir cru naïvement qu'il ait pu passer à autre chose aussi facilement. S'il m'a sorti tout ce grand jeu c'était dans le but de me voir au dîner organisé par sa grand-mère. Il ne voulait plus de moi.... Mon coeur s'est resserré à cette pensée. Je tenais véritablement à lui je ne pouvais nier cette évidence. Lorsque j'ai repris le contrôle de mes émotions, je suis entrée à mon tour. La soirée s'annonçait longue et embarrassante. * * *[ Lors du dîner... ]* L'ambiance était électrique. La tension palpable pourtant à chaque question de sa grand-mère il parvenait à déjouer cela et montrait une image qui n'était pas réelle. Telle une statue je les écoutais d'une oreille en répondant par des monosyllabes de temps à autre. Elisabeth : Tu ne manges pas beaucoup ma fille, regarde comme tu es toute maigrichonne ! Moi: Je n'ai pas vraiment l'appétit grand-mère. Elisabeth : Pourquoi ? Quelque chose te tracasse ? Est-ce mon petit-fils qui te dérange ? J'ai cherché le regard de John au même instant. Il n'était pas intéressé par la conversation et semblait être ailleurs. À quoi pouvait-il bien penser ? Moi: Il ne me crée pas de souci grand-mère. Ne t'en fais pas. Je venais de mentir, de le couvrir pourtant il ne méritait pas cela. Elisabeth : Tu en es sûre ? J'ai cru comprendre qu'il avait décidé de t'envoyer vivre loin de la Villa des Roses. Elle était au courant.... ? Était-ce lui qui le lui avait dit ? J'ai ressenti une profonde tristesse. Moi: C'est pour un temps Grand-mère, ne t'en fais pas. Elisabeth : Hum ... On n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces . Mon visage s'est décoloré. John: Excusez-moi ! Il a quitté la table pour répondre à un coup de fil. Mes yeux sont restés figés sur lui jusqu'à ce qu'il disparaisse totalement de mon champ de vision. Elisabeth : Ma fille ,tout va bien ? Moi: Oui grand-mère. J'ai baissé la tête pour échapper à son regard. Elisabeth: J'ai bien vu dans ta façon de le regarder que tu tiens sincèrement à lui. Mon petit-fils a un caractère de cochon mais un grand coeur. Même s'il semble être froid en surface, il ne l'est pas réellement. C'est juste une carapace pour éloigner toutes les personnes qui rôdent autour de lui avec des mauvaises intentions. Elle a marqué une pause avant de poursuivre. ____ Ses parents sont décédés quand il avait six ans . Il a passé pratiquement toute son enfance et adolescence avec moi et mon défunt époux. À sa mort, il s'est renfermé encore plus et est devenu cet homme distant et insensible. C'est sa manière à lui de ne pas paraître faible. Moi: Je comprends grand-mère mais ça ne justifie pas son attitude. Elle a esquissé un faible sourire. Elisabeth: Tu as raison. C'est pourquoi avec lui tu ne dois pas te laisser faire. S'il voit qu'il peut prendre le dessus sur tes émotions, il aura toujours le contrôle et tu marcheras à sa guise. Je veux juste que tu saches qu'il tient à toi mais toi, ne lui rend pas la tâche facile. Moi: Merci pour le conseil grand-mère, je tâcherai de m'en souvenir. À mainte reprise, j'avais été faible face à lui. Et si je changeais pour voir ce que ça donnait ? ..... *John* J'ai reçu un appel professionnel et j'ai dû m'éclipser pour répondre. À mon retour j'ai trouvé l'ambiance entre les deux femmes plus conviviales. Je les ai observé à tour de rôle sans pour autant trouver le courage de les questionner. * * Plus tard, j'ai souhaité mettre un terme à cette rencontre vu l'heure avancée de la nuit et lorsque je m'apprêtais à lui faire part de cela, elle a pris les devants et m'a suggéré autre chose. Elisabeth: Eléonore a apprêté votre chambre à coucher. Vous pouvez la rejoindre si vous vous sentez las. Moi: Ce n'est pas ce qui était prévu au programme grand-mère. Elisabeth: Aucun programme n'est conçu pour être inchangé. J'ai décidé ainsi , ce n'est pas une discussion. Moi: Hum. Je me suis tourné vers Ruby pour attendre sa réaction mais elle m'a totalement ignoré. C'était nouveau et inhabituel venant d'elle. Face à son mutisme, je me suis retrouvé dans l'obligation de suivre les consignes de ma grand-mère. Une dizaine de minutes après, nous avons quitté la salle de séjour pour nous rendre dans la chambre. En chemin, je lui ai fait une remarque mais elle ne l'a pas tenu en considération. Moi: Tu sais qu'on ne peut pas dormir sur le même lit... Elle a affiché un sourire en coin avant de me répondre. Ruby : Si c'est ça qui te gêne, tu peux te détendre. Je n'ai nullement l'intention de me frotter à toi John ! Ça m'a dérangé qu'elle soit si détachée, si insensible tout d'un coup. Moi: D'accord, c'est bien si tu as compris au final. Elle s'est contentée d'avancer sans faire de discours. Ce n'était pas son genre. Dès que nous sommes entrés dans la chambre, elle s'est exclamée aussitôt. Ruby: Je prends le lit ! Moi: D'accord. J'ai été pris au dépourvu de toute façon. La minute suivante, elle s'est mise à se déshabiller sans se soucier de moi. Moi: Tu pouvais attendre que je sorte.... Ruby: Tu as déjà tout vu, ou bien...?! Dit-elle en affichant une expression joviale sur le visage. Moi: Hum. Son comportement était vraiment étrange. Sans trainer, j'ai quitté la pièce. J'ai pris place sur le divan et je me suis mis à manipuler mon portable. J'étais distrait, mon attention était portée sur les bruits qui provenaient de la salle de bain. De façon involontaire, j'ai imaginé son corps nu et le mien a réagi. Je me suis mis à lutter contre mes pulsions en me souvenant de la promesse que je m'étais faite. "Jamais plus je n'allais la toucher." Ce combat a duré tout le long de son bain et lorsque les bruits se sont arrêtés, je me suis rendu dans la chambre. Dès que je suis entré, elle a poussé un cri et m'a lancé un regard sombre. Ruby: Tu ne peux pas cogner avant d'entrer ? Moi: Pourquoi ? Tu as bien dit que tu n'as plus rien à cacher .... Dis-je en affichant un sourire espiègle. Son visage s'est empourpré et face à son embarras, elle n'a plus dit un mot et s'est contentée d'éxplorer son corps en m'offrant son dos pour que ne je sois pas en mesure de déchiffrer davantage ses émotions. Je me suis mis à me déshabiller afin de prendre mon bain à mon tour. * * *[ Tard dans la nuit ..... ]* Allongé sur le divan , je ne cessais de me retourner dans tous les sens cherchant une position confortable. Au bout d'un certain moment, j'ai ressenti une sensation étrange. Mon corps était fiévreux et ma vision trouble. Cette sensation m'était familière....j'ai directement pensé aux brownies que m'a servi ma grand-mère quelques heures plus tôt. La galère. Elle s'était une fois de plus prêtée au jeu. C'est pas croyable. Avec un peu d'effort, je me suis levé pour me rendre dans la salle de bains. J'ai rempli la baignoire en me déshabillant et lorsqu'elle fut à la bonne température. Je me suis glissé à l'intérieur. J'avais besoin de neutraliser l'effet de la drogue sur mon corps. Au bout d'un certain temps, j'ai senti mes paupières devenir lourdes. Je me suis laissé bercer par le sommeil. .... *Ruby* Je dormais d'un sommeil léger lorsque tout d'un coup, j'ai entendu des bruits de pas. J'ai deviné qu'il devait s'agir de John et j'ai du coup fait semblant de dormir. Une heure plus tard, n'entendant aucun son et ne l'ayant pas aperçu. Je me suis inquiétée. À contrecoeur j'ai mis mes résolutions de côté pour aller m'acquérir de la situation. Lorsque je suis entrée dans la salle de bains, j'ai poussé un cri étouffé en le voyant dans un état d'inconscience total. Il aurait pu se noyer si je n'étais pas arrivée à temps. De toutes mes forces, je l'ai sorti de la baignoire pour l'allonger sur le carrelage froid de la douche. Il ne réagissait toujours pas, j'ai palpé son pouls à la recherche d'un signe et dès que je l'ai ressenti , mon coeur s'est apaisé. Que s'est-il passé ? *À Suivre...* .

*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 20/33* *Plus tard* Lorsque j'ai ouvert les yeux, je me suis sentie tout engourdie. J'étais allongée sur un vaste lit, tout habillée, dans une pièce immense qui m’était parfaitement inconnue. Le seul un point lumineux, assez faible d’ailleurs était une lampe de chevet à la tête du lit. La plus grande partie de la chambre restait dans une demi-obscurité. Impossible de remuer mes bras et mes jambes, ils pesaient des tonnes. Pourtant, aucun lien ne les entravait et, apparemment, je n'étais pas blessée. Debout près du lit, un homme me regardait. C’était quoi ce délire ! Je le voyais à peine car son buste et son visage étaient dans la pénombre. Moi: Qui êtes-vous ? Klaus: Tu le sauras d'ici peu ! Il s'est exprimé doucement, à peine plus fort que moi. Jai tenté de soulever ma tête, mais j'étais beaucoup trop faible. J'ai poussé un gémissement. Klaus: N'essaie pas de bouger pour le moment, reprend-il, on t'a administré un sédatif. Mais l’effet ne devrait pas trop durer. La voix de l'inconnu était posée, assez grave, empreinte de calme. Une voix rassurante. Cependant, à mesure que je reprenais conscience, une foule d’images me revenaient à l’esprit. D’abord, j'ai revu mon agression, ma panique, l’angoisse qui m'a tordu le ventre. Succession de flashs ultra-rapides. Il s’agit d’un enlèvement. Il n’y a pas d’autre mot. J’ai été enlevée par des inconnus. Mais pourquoi ? Dans quel but ? Où suis-je ? Et qui est cet homme ? J’essayais de réfléchir calmement, mais trop de questions se bousculaient dans ma tête. Je voudrais les lui poser, mais ma voix était trop faible. Après réflexion, j'ai décidé de suivre son conseil, attendre que mes forces reviennent. Immobile à côté de moi, il ne dit rien. Il m’observait. Mes yeux couraient dans la pièce à la recherche d’une fenêtre par où je pourrais voir un coin du monde extérieur. Histoire d’y glaner peut-être un indice sur l’endroit où je me trouvais. Impossible. Les volets et rideaux étaient soigneusement fermés. Puis je me suis mise à examiner la chambre elle-même. Du moins ce que j’arrivais à en distinguer dans la pénombre. Peu de meubles la décorait, mais tous étaient superbes. Du design haut de gamme. J'ai même reconnu un fauteuil de J.M pour l’avoir admiré en photo dans un magazine. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Qui étaient ces gens qui m'avaient enlevé pour me conduire dans cet endroit ? Comme je n’ai pas la moindre idée du temps qu’a duré mon sommeil artificiel, je ne saurais dire avec exactitude où je me trouve. On n’entend aucun bruit extérieur. Brusquement, je prends conscience que ma gorge est sèche au point d’avoir du mal à déglutir. Avec peine, j’arrive à articuler : Moi: Je peux avoir à boire ? Immédiatement, celui que j’ai baptisé mon gardien me verse un grand verre d’eau fraîche et m’aide à boire en me soutenant la tête. Ses gestes sont adroits, précis, aussi efficaces que ceux d’une infirmière. À la lumière de la lampe de chevet, je découvre son visage, je lui donne environ cinquante ans comme mon défunt père. Je l’observe discrètement du coin de l’œil en me posant des questions. Je sens que je vais devenir folle. Inconsciemment, je fronce les sourcils. Klaus: Qu’est-ce qu’il y a ? ____ Quelque chose ne va pas ? N’hésite pas si tu as besoin d’autre chose. Son amabilité me perturbe. Peut-être n’est-elle qu’un masque. Une façon de gagner ma confiance. Mais pour obtenir quoi ? Je n’en ai pas la moindre idée ! Pourtant ce n’est pas un cauchemar que je vis, c’est la réalité. Je suis bien allongée sur un lit dans une chambre que je ne connais pas, surveillée par un homme que je ne connais pas davantage. Une situation dingue ! Et puis il y a toujours la peur, tapie là dans mon ventre, prête à surgir. Peu à peu, ma faculté de raisonner se remet en place. Une chose est claire, on m’a enlevé. Et on n’enlève pas les gens sans raison. Au contraire, l’opération a généralement pour but de leur extorquer quelque chose, le plus souvent de l’argent. Soudain, l’évidence s’impose. Un frisson court le long de ma colonne vertébrale. Et si, tout simplement, on se servait de moi dans le but d’obtenir une rançon de ma mère ? L’angoisse m’a envahit. Après tout, ma mère était riche. On a pu se dire qu’elle pourrait payer sans problème. Ma gorge se noue. Je suis dans une situation plus grave que je croyais. Tout le monde connaît les pratiques des ravisseurs. Elles sont presque toujours brutales et expéditives. Il arrive qu’ils torturent leurs victimes pour les faire parler et qu’ils les suppriment une fois qu’on leur a donné ce qu’ils réclamaient. Je me vois déjà battue… torturée… violée… tuée peut-être. Une sueur glacée mouille mon front. J’ai peur. Les plus folles hypothèses tourbillonnent dans ma tête. Je dois me détendre. Réfléchir sans affolement. Avant tout, ne pas me laisser abuser par les manières courtoises et l’amabilité de mon ravisseur. Mais mon inquiétude persiste. Un poids pèse sur ma poitrine. Si je ne me calme pas, je sens l’hyperventilation me gagner d’une seconde à l’autre. En respirant à fond, posément, comme on me l’a enseigné dans mes cours de gym, j’arrive à endiguer ce début de panique. D’une voix mal assurée, je le questionne : Moi: Qui êtes-vous ? Puis j’enchaîne à toute vitesse : __ Que voulez-vous ? Pourquoi m’avez-vous enlevé ? Avec une souplesse qui tient du félin, l’homme quitte mon chevet et se place au pied du lit. Il a l’élégance et la grâce d’une panthère. Mais peut-être est-il aussi dangereux ? Quoi qu’il en soit, ainsi je peux le voir face à face. Son expression n’indique rien de ce qu’il pense. Si ses yeux ne trahissent pas ses pensées, son regard n’a rien d’hostile. Au contraire, il semble bienveillant. D’un geste rapide, il remet en place une mèche de cheveux qui tombe sur son front. Ses mains sont belles, visiblement soignées, les doigts longs, souples, déliés. Ni son allure ni son physique ne font penser à un malfrat. Il est vrai que les kidnappeurs n’ont pas forcément un physique particulier. Il prend la parole ensuite et me sort de mes nuages: Klaus: Je m’appelle Klaus… Moi: Klaus comment ? Ignorant mon interruption, il poursuit : ____ .... et si je t'ai amené chez moi c'est pour plusieurs raisons. La principale étant que tu es probablement ma fille ! Mes yeux s’arrondissent de stupéfaction. Je me fige. Durant une poignée de secondes, cette réponse à laquelle je ne m’attendais pas m’enlève toute réaction. Puis, d’un mouvement brusque, je me redresse et m’assieds sur le lit. Moi: Qu’est-ce que vous racontez ? C’est n’importe quoi ! Il fait signe que non sans prendre la peine de me contredire ouvertement. J’avais tout envisagé, mais pas ça ! Les théories les plus extravagantes s’étaient bousculées dans mon esprit, mais pas celle-ci ! Pourquoi mon père m'aurait enlevé ? Dans quel but ? Et qu'est-ce qui prouvait qu'il disait la vérité ? Moi: Comment vous croire ? Il perçoit mon incrédulité. Klaus: Ça a l'air fou mais c'est la vérité pourtant ! Moi: Ma mère ne m'a jamais parlé de vous. Vous vous êtes sûrement trompé de personne. Il secoue la tête, ce qui dérange à nouveau sa mèche rebelle. Qu’il remet en place du même geste élégant et machinal. Klaus: Ta mère ne pouvait pas, ses péchés sont trop lourds à porter. De mieux en mieux ! Non seulement il affirme être mon père mais en plus de cela, il ose dire des propos négatifs au sujet de ma mère. Je rêve, ou quoi ? Et il me sort ça comme un magicien sort un lapin de son chapeau ! Ça n’a aucun sens. À l’instant où je vais répliquer sans mâcher mes mots, il a une réaction qui me déconcerte. Il s’accroupit au pied du lit afin que nos visages se trouvent à la même hauteur. Et, dans cette position, il me fixe intensément, sans un mot, comme s’il cherchait à m’hypnotiser. D’une façon inexplicable, cette réaction me calme immédiatement. Je me tais. Je ne sais plus quoi penser… Nous nous considérons un moment sans parler, les yeux dans les yeux. Peut-être que je me trompe, mais je crois lire une prière au fond de son regard. Comme s’il me demandait instamment de croire à cette histoire insensée. Mes neurones s’activent à la vitesse grand V. D’un côté, il faudrait que je sois une idiote pour gober un tel conte à dormir débout, il ne peut pas l’ignorer. Donc, son histoire n’est pas une invention. Mais d’un autre côté, il s’agit peut-être d’une manœuvre pour m’embrouiller l’esprit. Je pèse désespérément le pour et le contre. Le doute s’insinue en moi. Mon regard reflète si clairement mon indécision qu’il reprend enfin la parole. Klaus: Fais-moi confiance Léane ! Me dit-il toujours de sa voix grave, calme, posée. Il connaît mon prénom. Impossible, ce qui m’arrive est impossible ! Ma lutte intérieure atteint son maximum. Toute ma raison me crie de ne pas le croire, de ne lui accorder aucune confiance. Pourtant, une part de moi ne peut pas s’empêcher de se dire que peut-être ma raison a tort. Pour sortir de cette impasse, je change de sujet. Une autre question me vient immédiatement aux lèvres. Moi: Que me voulez-vous ? Pourquoi apparaissez vous maintenant dans ma vie ? Klaus: J'ai découvert ton existence tout récemment et je compte te faire passer un test d'Adn tout de même pour me rassurer car ta mère a le don de mentir comme elle respire mais j'ose croire que tu sois réellement mon enfant. Moi: Après le test, que ferez-vous ? Klaus: Tu seras à mon service et je t'utiliserai comme monnaie d'échange. Cette fois-ci, je prends peur réalisant soudainement dans quel gouffre je me trouve. Il est tout sauf un saint. J'ai peur. *À Suivre...* .

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*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 18/33* •• *Groupe Lewis* *John* Je m'apprêtais à débuter une réunion lorsque j'ai reçu une notification. J'ai plissé le front l'instant d'après et mon humeur s'est assombrie. Elle n'avait pas osé ?! J'étais de plus en plus déçu par son attitude. Ayant des obligations, j'ai dû mettre mes émotions de côté pour accomplir mes tâches de manière consciencieuse. Une heure plus tard lorsque j'ai pu me libérer, j'ai fait signe à mon assistant. Il m'a rejoint dans mon bureau juste après. James: Oui Monsieur ! Moi: Quelles sont les nouvelles concernant le dossier Bell ? James: Le conseil d'administration va siéger demain matin à la première heure. Moi: Appelle la clinique et fais leur savoir que nous avons besoin des résultats du test d'Adn au plus tard cet après-midi. James: C'est compris Monsieur ! Moi: C'est tout pour le moment, tu peux disposer ! James: D'accord Monsieur ! Il a quitté mon bureau la seconde qui suit et j'ai repris le boulot. * * En fin de journée, je suis retourné à la villa. Ne l'ayant pas trouvé dans la chambre, je me suis mis à sa recherche. Elle était dans la bibliothèque. Moi: Bonsoir ! Quand elle m'a vu entrer, elle a sursauté. Son visage a affiché une multitude d'émotions contradictoires. Ruby: Bonsoir. Dit-elle avec beaucoup de peine. Moi: Comment tu vas ? Ruby: Ça peut aller, et toi ? Ta journée s'est bien passée ? Moi: Ça va ! J'ai pris le temps de l'observer et je l'ai trouvé nerveuse. Était-elle dans cet état à cause de moi ? ___ Il faut qu'on parle ! Dis-je ensuite en prenant place sur un fauteuil en face d'elle. Ruby: Je t'écoute ! Moi: Les résultats du test d'Adn sont sortis. Demain matin nous irons au Groupe Bell pour clarifier les choses. Ruby: D'accord ! Elle semblait être ailleurs. En temps normal, je me serais soucié davantage de son état mais le fait qu'elle ait souhaité prendre des contraceptifs de peur de ne pas concevoir un enfant de moi m'a écoeuré. Je me sentais trahi. Moi: Qu'as-tu fait en journée ? Ruby: Pas grand chose, pourquoi cette question ? Moi: Tu n'as rien à me dire ? Ruby: Non mais apparemment tu as quelque chose en tête ! J'ai serré les poings. Moi: Tu comptes continuer à me mentir jusqu'à quand ? Elle a tressailli et s'est mise à battre des cils à répétition. Ruby: De quoi tu parles au juste ? Moi: Dr Wang...les pilules !!! Elle s'est levée d'un bond pour créer une distance entre nous. Ruby: Comment tu as su ? Tu me fais suivre ? Moi: Tu es mon épouse, je me dois de te protéger mais ça tu as du mal à l'assimiler. Ruby: Je n'ai pas besoin de ta protection, je veux juste une personne franche et sincère avec moi. Moi: Je ne le suis pas c'est ça ? Ruby: À ton avis ?! Tu passes le temps à planifier des choses dans mon dos. Moi: Je fais tout ça pour toi mais tu as l'air de ne pas t'en soucier. Ruby: Ne fais plus rien pour moi John ! Je peux très bien me débrouiller toute seule. Je ne veux plus que tu te mêles de ma vie. Moi: Sérieux ? Tu penses vraiment ce que tu dis ? Ruby: Oui, laisse-moi me débrouiller toute seule. Je ne suis pas une poupée de cire que tu vas trimballer de droite à gauche sans que je n'ai mon mot à dire. Moi: D'accord, demain après la réunion je vais me tenir à l'écart et te laisser gérer. Je me suis dirigé vers la porte avant de me souvenir de quelque chose. ___ Tu n'as plus besoin de ces fichues pilules, je ne vais plus te toucher ! Dès que j'ai achevé ma phrase, je suis sorti. * * *Une demi heure plus tard* •• *Club House* J'avais besoin de me détendre. J'ai fait signe au reste de groupe afin qu'on se réunisse au club comme d'habitude. Quand je suis arrivé, Jim était déjà présent. Je me suis assis l'instant d'après. Jim: Tu m'as l'air d'être contrarié, tout va bien ? Moi: Pourquoi ça n'irait pas ? J'étais sur la défensive une fois de plus , laissant mes émotions me dominer. Jim: C'était juste une question mais vu ta façon de réagir, je préfère me taire. Moi: Sage décision. Je me suis servi un verre de whisky disposé sur la table et je l'ai siroté d'un air pensif. Une dizaine de minutes plus tard, Jack est arrivé en compagnie de Ted. Jack: C'est quoi cette ambiance pourrie ?! Dit-il en prenant place à ma gauche. Ted: John, pourquoi cette rencontre inopinée ? J'étais en train de passer du bon temps avec Graciella . Moi: Ça fait déjà trois mois ? Qu'est-ce que tu attends pour la virer ? J'étais d'humeur massacrante. L'attitude de Ruby avait accru mon antipathie pour les femmes. .... *Ruby* Après notre échange, j'avais le coeur meurtri. Dans quoi je m'étais lancé ? Je le trouvais tellement égoïste et je n'arrivais pas à croire qu'il soit en colère. À croire que ses intérêts étaient prioritaires et moi dans tout ça ? Quand il est parti, j'ai rejoint la chambre à coucher et je me suis allongée. J'avais de violentes migraines à force de réfléchir. Quelques minutes après, j'ai ressenti la fatigue m'envahir et je me suis endormie profondément. * * * *Quelques heures plus tard* *John* Je suis retourné à mon domicile aux aurores. J'étais éreinté mais je n'avais pas sommeil du coup, j'ai pris mon bain et une tasse de café pour dégriser avant de m'apprêter à affronter la journée. Autour de huit heures du matin, nous avons quitté la ville ensemble pour nous rendre au Groupe Bell. Durant le trajet, chacun était de son côté. Les bribes de conversation qui jadis existaient entre nous avaient disparu dès lors. * * Lorsque nous sommes arrivés, le conseil d'administration était sur le point de siéger. Nous avons pris la direction de la salle où devait se tenir la réunion. Dès que nous nous sommes retrouvés devant la porte, nous sommes entrés. Ils étaient au nombre de dix et se sont retournés au même instant pour nous fixer. Le plus âgé Mr Baker Hughes qui avait été nommé PDG par intérim a pris la parole en premier. _ Mr Lewis, Mlle Bell qu'est-ce qui vous emmène ici ? Moi: Je suis venu assister mon épouse afin de me rassurer que tout se passe dans les normes. _ Votre épouse ? Dit-il en affichant une mine déconfite. Moi: En effet , Mademoiselle Ruby Bell et moi sommes désormais mariés légalement comme vous pouvez le constater sur ce document. De plus , nous avons à notre disposition les résultats du test d'Adn qui prouve qu'elle est effectivement la fille du défunt Bell Collins. Par conséquent, les actions majoritaires des entreprises appartenant à son défunt père lui reviennent de droit. Je compte sur votre bonne foi pour faire valoir la loi sans que je n'ai besoin d'appliquer une méthode peu conventionnelle ! Dès que j'ai dit cela, la stupeur s'est lu sur leurs visages. _ Mr Lewis, ce n'est pas la peine de nous menacer. Nous savons très bien qu'étant sa fille , elle a droit à ses actifs. Tout de même n'ayant aucune expérience sur la gestion d'une entreprise, nous avons pensé à mettre en.... Moi: Ce n'est pas la peine, merci pour votre geste assez louable mais je pense bien être en mesure de l'assister dans cette activité. _ Comment pouvez-vous dire une telle chose Mr Lewis, vos entreprises vous prennent suffisamment de temps, comment ferez vous cela ? J'ai bien peur que vous ne mesurez pas l'ampleur de vos mots. M'a dit un homme chauve de la cinquantaine que j'ai immédiatement reconnu : Mr Birn. J'ai esquissé un sourire espiègle. Moi: Ne vous en faites pas Mr Birn, lorsqu'il s'agit de mon épouse, je n'ai aucun mal à trouver du temps et même si je suis un homme très occupé, je créerai du temps pour l'épauler. Puisque vous étiez en train de débuter la réunion, nous allons commencer. Qui s'oppose à ce que mon épouse soit à la tête des Entreprises Bell ? Ma question était claire et posée avec un ton intimidant. Je les ai fixé ensuite à tour de rôle attendant de voir celui qui oserait me défier. M'avoir pour ennemi serait signer sa perte. Ils l'ont bien compris . ____ Bien, puisque tout est réglé.....je pense bien que cette place lui revient Mr Baker. Son visage est devenu tout rouge de colère probablement après cela. _ Veuillez m'excuser Mr Lewis ! Il s'est dirigé vers une chaise voisine et j'ai fait savoir à mon épouse de prendre place sur le fauteuil du PDG. Moi: La réunion peut débuter maintenant, soyez brefs et concis ! Je me suis assis sur une chaise à l'écart et je les ai observé. L'atmosphère était lourde signe que le message était effectivement passé comme il se devait. * * *Ruby* Je savais déjà que mon époux était quelqu'un d'assez froid et intimidant mais je n'aurai jamais imaginé qu'il puisse être aussi craint par les anciens. Aucun d'eux n'avait eu le courage de le contredire ou de l'affronter, c'était hallucinant. Cela m'a emmené à me poser des questions sur sa personne. Quel pouvoir possédait t'il dans cette ville qui faisait en sorte qu'aucun être censé n'ait envie de se liguer contre lui ??? Décidément, j'avais encore beaucoup à apprendre sur lui, c'était une évidence difficile à ignorer. * La réunion s'est achevée une heure plus tard et au sortie de celle-ci, j'ai décidé de prendre les rênes du département artistique de L'entreprise Bell Design afin de pouvoir mettre en pratique mes connaissances acquises lors de mes études. Je devais commencer le jour suivant le temps pour moi de me préparer et prendre connaissance des activités de l'entreprise pour ne pas paraître comme un enfant pistonné. Lorsque John s'apprêtait à s'en aller, j'ai tenu à le remercier mais son attitude froide m'a attristé. John: Garde cela pour toi, de toute façon il s'agit d'un contrat. Je ferais ce qu'il se doit et tiendrai ma promesse vis-à-vis de toi. Moi: Je suis désolée si je t'ai blessé, ce n'est pas.... John : Ce que tu voulais dire ? Ou ce que tu pensais réellement ? Moi: .... John: Laisse tomber Ruby, nous sommes désormais des étrangers. Si tu as besoin de moi je répondrai présent , concernant le reste tu es libre de mener ta vie comme bon te semble ! J'ai ressenti de la colère dans son regard. Peut-être je l'avais vraiment heurté vu qu'il n'était pas rentré de la nuit. Dès qu'il a achevé sa phrase, il s'en est allé. Une dizaine de minutes après, une Maybach de couleur sombre s'est arrêtée à l'entré du bâtiment. Un homme est sorti de là et s'est approché de moi. _ Mademoiselle Bell ? Moi: Madame Lewis !!! Dis-je sèchement. _ Excusez mon erreur, votre époux m'a chargé de vous raccompagner à votre domicile. Moi: Mon domicile ? Demandé-je d'un air confus. _ Oui Madame, vos effets ont été transférés au Quartier Sud. Je suis votre nouveau chauffeur. J'ai eu l'impression d'avoir mal entendu ses propos. La seconde d'après, mon coeur s'est mis à battre de manière effrénée dans ma poitrine. Il n'avait pas osé. *À Suivre...* .

*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 16/33* *Trois jours plus tard* •• *Bureau d'état civil* *Léane* Ma mère m'avait finalement convaincu de faire ce faux mariage où je devais prendre l'identité de ma soeur. Elle s'était arrangée pour me fournir de faux documents et lorsque Victor est arrivé nous nous sommes rendus dans la salle numéro 4 où la cérémonie devait avoir lieu. Moi: Maman, tu es sûre de toi j'espère ? Victor: Arrête de faire la gamine, tu penses que ta mère peut t'introduire dans un coup foireux ? Moi: Hum. Catherine: Merci bien, ça me ravie qu'il y ait encore des personnes qui croient en moi. J'ai préféré me taire vu la tournure de la conversation. Quelques instants après, l'officier d'état civil qui devait s'occuper de la célébration est entré dans la salle. _ Bonjour, où sont les futurs mariés ? Nous nous sommes approchés du centre de la pièce. Moi: Nous pouvons commencer ? _ Vous allez tout d'abord décliner vos identités. Moi: D'accord. J'ai sorti ma fausse pièce d'identité et j'ai communiqué ensuite le nom de ma sœur. Victor a fait de même. _ Mademoiselle Ruby Bell c'est ça ? Moi: Oui Monsieur ! _ Hum. Il a plissé la bouche et j'ai pris peur. Moi: Un souci ? _ Pas vraiment, je vais vérifier vos noms dans le registre d'enregistrement de l'état civil pour me rassurer mais ce n'est rien de grave. Moi: D'accord. J'ai porté mon regard sur ma mère. Elle était sereine. Son attitude m'a rassuré. Une dizaine de minutes après, quand il est revenu, il n'était pas seul. J'ai eu un mauvais pressentiment. Moi: Vous avez pu vérifier ? _ En effet et nous avons trouvé des failles. Mon coeur s'est mis à battre rapidement dans ma poitrine. Catherine: Qu'est-ce que ça veut dire au juste ? _ Nous avons déjà une Ruby Bell avec les mêmes informations enregistrée dans nos données. Moi: Mais comment est-ce possible ? C'est moi Ruby Bell ! _ Dans ce cas, vous sous-entendez que cette personne est une imposteuse? Catherine: Bien évidemment, ma fille s'appelle Ruby Bell. Vous ne me connaissez pas ? Je suis Catherine Bell, la veuve du célèbre homme d'affaire Collins Bell !!! _ Dans ce cas, nous allons devoir mener nos investigations et s'il s'avère que cette personne ait usé de l'identité d'une autre, elle subira de lourdes conséquences. Victor: Pas de soucis, vous pouvez le faire. _ Très bien ! Ils ont quitté la pièce juste après et dès que nous nous sommes retrouvés seuls, je me suis mise à paniquer. Moi: Maman, j'ai peur ! Catherine: Arrête tu veux bien ? Je t'ai dit de me faire confiance et cette histoire qu'ils ont sorti est juste une pure invention. J'étais confuse. Moi: Dans quel but ? Pour quelle raison feraient t'ils une chose pareille ? Catherine : Je l'ignore pour l'instant mais je vais le découvrir. Victor: Peut-être ta belle-fille s'est mariée ! Catherine : Je doute fort ! Moi: Maman, et cet homme ....celui du magasin. Catherine: Oublie cela, s'il avait épousé ta soeur cela aurait fait les gros titres des journaux. Je pense plutôt qu'il y'a juste une erreur et vu qu'ils ont décidé d'investiguer c'est une bonne chose. Moi: Hum. Ça ne sentait pas bon. Victor: Je fais un tour aux toilettes, j'arrive ! Catherine: D'accord mais ne traine pas, ils peuvent revenir à tout moment. Victor: T'inquiète ! Il est parti juste après et nous sommes restées à deux dans la salle. .... *Ruby* Ce matin John m'a réveillé de bonne heure et m'a demandé de m'apprêter car il comptait m'emmener quelque part. J'ai trouvé cela étrange et vu le mystère qui entourait cela, je me suis mise à me poser des questions. Une heure plus tard, son véhicule s'est arrêté devant les bureaux d'état civil de la ville. Moi: Qu'est-ce qu'on vient faire ici ? John: Tu le sauras d'ici peu. Il est sorti du véhicule et j'ai fait de même. Moi: Tu peux me donner un indice, une information qui pourrait m'aider à y voir plus clair s'il-te-plaît ?! John: Sois patiente mon amour ! Moi: Okay ! Que dire de plus ? Je me suis contentée d'avancer sans réellement savoir ce qui m'attendait à l'intérieur. Pendant que je réfléchissais, une pensée a traversé mon esprit. Je l'ai rattrapé et j'ai saisi son poignet. Moi: Tu veux annuler notre mariage ? Il m'a fixé intensément avant de me répondre. John: Tu es sérieuse ? Moi: Oui, enfin.... qu'est-ce qu'on peut bien faire ici ? Et puis je me dis que tu as peut-être changé d'avis et ... John: Tu réfléchis trop, nous avons passé un accord et le délai n'est pas encore arrivé. Pourquoi voudrais-je y mettre un terme surtout si ça signifie te laisser avoir le dessus sur moi. Moi: .... Il n'avait pas tort, je ne sais pas pourquoi j'ai paniqué. Le fait d'avoir imaginé qu'il daigne se défaire de moi m'a rendu triste. Heureusement que ce n'était pas ça en fin de compte. John: Allons-y maintenant, on nous attend. Moi: D'accord ! Il a tenu ma main et nous avons emprunté un couloir qui nous a conduit quelques instants après devant une porte. ...... *Léane* Une demi heure s'était écoulée depuis le départ de ces hommes et ils n'étaient toujours pas revenus. Victor non plus, trouvant cela étrange, j'ai questionné ma mère à ce sujet. Catherine : Tu as raison, c'est bizarre. Attends je l'appelle ! Elle a sorti son portable et a composé son numéro. Quand elle a lancé l'appel, ça a sonné dans le vide. Moi: Maman, il ne prend pas pourquoi !? Catherine: Je l'ignore, attends je vais réessayer. Elle a relancé le coup de fil mais le même scénario s'est reproduit. Moi: Et s'il a fuit ? Catherine: Fuis ? Qu'est-ce que tu racontes ? Elle avait pleinement confiance en son amant. Hum. * * Un quart d'heure après, la porte s'est ouverte. Il est entré à nouveau. Moi: C'est bon, tout est réglé ? _ Un instant ! Catherine: Qu'est-ce que ça signifie encore ? _ Nous attendons quelqu'un. Moi: QUI ÇA ? J'étais furieuse et nerveuse à la fois. Il n'a pas répondu et son attitude condescendante m'a irrité davantage. Une dizaine de minutes après, la porte s'est ouverte et l'inconnu du magasin est entré. Que venait-il faire ici ? À peine je me suis posée cette question que j'ai vu ma demi soeur entrer à son tour. Mon sang s'est glacé. J'ai regardé ma mère au même instant, elle était tout autant apeuré que moi. _ Mr Lewis, désolé du dérangement. Comme je vous ai expliqué au téléphone, cette jeune femme a prétendu porter l'identité de Ruby Bell. Moi: Ce n'est pas vrai. Dis-je aussitôt. Catherine: Calme-toi s'il-te-plait ! Ruby: Léane, quelle est cette histoire ? Moi: ... Catherine: Ma fille, allons-nous en ! John: Où comptez-vous partir comme ça !? Sa voix glaciale m'a donné des sueurs froides. _ Mr Lewis, que suis-je censé faire de ces personnes ? John: Appliquer la loi, l'usage de faux est passible d'emprisonnement. Moi: Maman !!!! Catherine: Pour qui vous prenez vous pour agir de la sorte ? C'est quoi cette histoire à la fin ? Léane, on s'en va j'ai dit !!! Deux officiers de police sont entrés au même instant. John: Vous n'irez nulle part ! Le fait d'avoir voulu vous servir de l'identité d'une tierce personne est réprimandé par la loi Moi: Ce n'est pas vrai, je ... _ Vous osez nier ? J'ai su que j'étais dans de sales draps. Ruby: Pourquoi as-tu voulu te faire passer pour moi ? John: Pour récupérer le Manoir ! Elle l'a fixé d'un air ahuri. Mon regard s'est porté plus attentivement sur elle et j'ai remarqué son alliance. Je suis devenue pâle. Moi: Tu t'es mariée ? Elle a semblé être embarrassée par ma question. Catherine : Qu'est-ce que ...... comment as-tu pu te marier sans nous informer ? Quelle honte !!! Qui est ton époux ? Moi: Probablement un vieil homme croulant. Dis-je avec assurance après avoir constaté que cet homme qui l'accompagnait ne portait pas d'alliance. J'ai éclaté de rire et ma mère a fait de même. John: Embarquez les ! Dit-il au même instant. Moi: Non, je refuse ! Maman... Je criais en vain. Ils nous ont passé les menottes et nous ont conduit vers un véhicule de police quelques minutes plus tard. .... *Ruby* J'étais sidérée. Était-ce pour ça qu'il m'avait fait venir ici ? Je ne comprenais pas comment ma sœur avait eu la brillante idée de vouloir se faire passer pour moi, de plus qu'est-ce qu'il avait voulu dire par "récupérer le manoir ?" Je me suis posée la question en le fixant d'un air inquisiteur. John: Ne fais pas cette tête ! Je t'ai dit que je te protégerai et c'est ce que j'ai fait. Moi: Me protéger de quoi au juste ? Je suis confuse. John: Je vais tout t'expliquer lorsqu'on sera de retour à la maison. Moi : Non ! Fais-le maintenant. Dis-je sur un ton autoritaire. John: Ruby ! Moi: Non, je veux savoir maintenant ou tu laisses tomber. Il a caressé sa barbe en me fixant d'un air vide. John: Non ! Tu dois comprendre qu'avec contrat ou pas, je suis un homme qui plus est ton époux. Tu dois apprendre à me respecter et faire de même concernant les décisions que je prends. Moi: Le respect même si je te demande quelque chose de logique ? Tu me caches des choses j'en suis sûre, n'ai-je pas le droit de le savoir ? John: T'ai-je dit que je n'allais pas le faire ? Tu veux tout savoir au même moment et ta manière de réclamer n'est pas la bonne. Je vais tout t'expliquer mais pas ici et encore moins maintenant. Si tu n'es pas capable de patienter et surtout de me faire confiance, je ne saurais quoi te dire. Moi: ... Il a quitté la pièce juste après. Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Suis-je censée tout accepter sans broncher ? Pourquoi ne peut-il pas m'expliquer ce qui se passe tout de suite ? Je trouvais son attitude incompréhensible et cela m'a rendu perplexe. *À Suivre...* .

Il est impossible d’avoir une vision uniforme de la vie !!! 😶🌫️

*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 17/33* *Une heure plus tard* •• *Au poste de police* Lorsqu'elles sont arrivées, elles ont été conduites dans des salles d'interrogatoire différentes. Elles ont été auditionnées séparément. * * * *Léane* Je n'avais pas eu le choix, je risquais une peine lourde et face à cette situation j'ai dû passer un accord. Dénoncer ma mère afin de retrouver ma liberté. Les dés étaient lancés, j'espérais juste qu'ils tiennent parole et puissent me libérer dans les plus brefs délais. ... *Catherine* Malgré la pression qu'ils ont exercé sur moi, je suis restée stoïque et j'ai protégé ma fille comme une mère car d'une certaine manière, j'étais responsable de ce qui lui était arrivé. Lorsque j'ai appris qu'elle avait passé un accord et m'avait rendu coupable de toute cette machination, mon coeur s'est serré. C'était de la pure trahison. _ Nous allons lancer la procédure et vous risquez une peine lourde Madame Bell. M'a dit l'un des policiers. _ Je peux passer un appel ? _ Oui, c'est dans vos droits. _ Merci ! Il m'a conduit quelques instants après dans une salle où se trouvait une téléphone fixe. J'ai composé le numéro et dès que j'ai lancé l'appel, mon coeur s'est mis à battre fortement dans ma poitrine. Je n'aurais jamais imaginé le contacter à nouveau dans ma vie. Quand la connexion s'est établie, je me suis mise à trembler. _ Allô ? Cette voix, j'ai su que j'étais tombée bien bas. La minute suivante, je me suis ressaisie et j'ai entamé la conversation. _ Bonjour Elton ! c'est moi, Catherine. _ .... Un long silence s'en est suivi au cours duquel je me suis mise à réfléchir, à regretter. Peut-être qu'il m'avait oublié. J'ai voulu mettre fin à l'appel et c'est à cet instant qu'il a réagit. _ Catherine Simmons ! Je ne dirais pas que c'est un plaisir , que me vaux cet appel ? _ J'ai quelque chose pour toi, enfin quelqu'un. _ Hum ! Sois plus explicite, je n'ai pas de temps à perdre. _ Tu as une fille, elle se prénomme Léane !!! J'ai éprouvé de la peine durant une fraction de seconde car ce que je m'apprêtais à faire était cruel mais quand je me suis souvenue de la trahison de ma fille, le remords m'a quitté. Je lui ai expliqué mon plan et il a promis de me faire signe dans le cas où ce que je lui ai dit s'avère être vrai. Les promesses et lui n'allaient pas de pair mais à ce stade, c'était sois lui faire confiance, sois me retrouver en tôle. ..... *John* Tout était en place, j'attendais de voir la suite de son plan. Lorsque j'avais mené les enquêtes sur la famille Bell j'avais été surpris de découvrir le passé de Catherine Bell. Cette femme était dangereuse. La tenir loin de ma femme n'était pas suffisant, il me fallait en finir définitivement avec elle et pour cela, je me devais de commencer par la racine: Elton Banks. C'est pourquoi, je m'étais accordé avec la police pour que les charges qui pesaient contre Léane Bell lui soient imputées à condition qu'elle se ligue contre sa mère. Comme je l'avais planifié, elle l'a fait sans hésiter. Cette trahison de la part de sa fille n'allait pas passer aussi facilement. Je le savais. En rejoignant Ruby plus tard dans le véhicule, je l'ai trouvé étrange. Moi: Tu es toujours fâchée ? Ruby: .... Son silence m'a rendu perplexe. Moi: Tu peux me parler ? Ruby: .... Moi: Tu sais que tu es vilaine quand tu boudes ? Elle n'a toujours pas réagi. J'étais embarrassé, moi qui n'avais pas pour habitude de me soucier de quelqu'un d'autre que moi. __ Écoute , je sais que je peux paraître mystérieux des fois mais tout ce que j'ai eu à faire jusqu'à présent était pour te protéger. Ruby: De quoi ? Tu ne me dis rien John et tu exiges que je te fasse confiance. À ma place qu'aurais tu pensé de tout ça ? Moi: Je suis la seule personne sur qui tu peux compter. Ruby: Toujours les mêmes discours ! Laisse tomber . Elle était abattue. Moi: Ton père était un homme réfléchi mais l'erreur qu'il a commis a été de se laisser séduire par ta marâtre. Cette femme n'est pas ce que tu crois ,il est bien vrai qu'elle t'a déjà montré certaines facettes de sa personnalité mais elle a un passé lourd et lorsque je l'ai appris, j'ai décidé de lui tendre un piège. Je me suis servi de l'information concernant la propriété du Manoir Bell et le reste tu connais. Elle m'a fixé d'un air confus. Ruby: Désolée mais je n'ai rien compris ! Le Manoir Bell appartient à ma mère, pourquoi a-t-elle eu besoin d'agir de la sorte ? Moi: Tu l'as dit toi-même, le Manoir appartient à la famille de ta défunte mère. Tôt ou tard, elle allait être mise à la porte . La seule condition pour que cela ne se produise pas était.... Ruby: Qu'elles se servent de mon identité pour récupérer la propriété. Moi : Exactement, il y'avait des clauses concernant la propriété et Mr Redford leur a fait part de cela sciemment avec mon accord bien-sûr. Ruby: Qui es-tu réellement John ? Sa question était sincère pourtant elle m'a paru épineuse. * *Quelques heures plus tard* *Léane* Lorsque j'ai reçu mon autorisation de sortie, j'ai demandé à m'entretenir avec ma mère avant mon départ. Elle m'a regardé d'un air neutre quand elle m'a vu. Moi: Je suis libre maman, je ferais tout pour que tu sortes d'ici je te le promets. Catherine: Ne t'en fais pas pour moi, tu as fait ce qu'il fallait. Moi: Ah bon ? Tu le penses réellement ? Catherine : Oui, c'était bien réfléchi de ta part ma chérie. Mon coeur s'est apaisé. Moi: Merci maman ! Je l'ai prise dans mes bras. Catherine: Retourne au Manoir et fais nos valises. À ma sortie nous allons quitter les lieux. Moi: Où irons nous ! Catherine: Ne t'en fais pas pour ça, je te dirais le moment venu. Moi: D'accord ! Nous avons échangé durant quelques minutes avant de nous séparer. J'étais soulagée qu'elle n'ait pas prise tout cela à coeur. .... *Ruby* Lorsqu'il m'avait déposé plus tard à la villa, il était reparti par la suite. J'avais passé la journée enfermée dans cette maison et je me sentais seule. À son retour en soirée, nous sommes passés à table et lors du dîner, l'ambiance était glaciale. Il a décidé de briser la glace en premier. John: Demain tu iras passer le test d'Adn pour confirmer ton lien de parenté avec ton défunt père. Avec les résultats, tu pourras prendre part aux affaires du Groupe Bell et t'imprégner afin de maîtriser les différents domaines qui sont reliés aux entreprises. Moi: Je vois et la suite sera quoi ? Tu vas continuer de me dicter ma conduite ainsi ? Je vais rester ce toutou qui obéit à tes ordres à chaque fois sans avoir la possibilité de donner mon avis ? John: À quel moment je t'ai empêché de t'exprimer ? Pourquoi dois tu à chaque fois agir de la sorte avec moi ? Moi: Tu ne me prends pas au sérieux John ! Il s'est offusqué et la minute suivante, il a quitté la salle à manger. Moi: John ! Je l'ai interpellé mais il ne s'est pas arrêté. ___ Pfff ! Rien n'était jamais simple avec lui. J'ai décidé de lui accorder son espace. Après son départ, j'ai quitté la pièce à mon tour. Je me suis rendue dans la chambre et j'ai pris mon bain. ..... *John* Je suis déçu par son attitude, à croire qu'elle n'est jamais satisfaite. Depuis que j'ai décidé de prendre les choses en main, elle ne m'a jamais remercié. Il est bien vrai que je n'attendais pas une grande reconnaissance venant d'elle mais un simple geste de tendresse aurait été assez suffisant. Je me suis enfermé dans mon bureau jusqu'à une heure tardive de la nuit. Quand j'ai rejoint la chambre à coucher, j'ai trouvé qu'elle était déjà endormie. Je me suis mis à la contempler, sa beauté m'a adouci durant quelques secondes. Il est clair que je changeais et tout ça était en grande partie à cause d'elle. L'homme que je devenais ne me plaisait pas vraiment. Le fait d'y songer m'a plongé dans une spirale d'angoisse dans laquelle j'ai failli me perdre. Il fallait que ça cesse du coup, dix minutes plus tard, j'ai détourné mon regard d'elle et je suis allé me rafraîchir sous la douche. Lorsque j'ai terminé un quart d'heure plus tard, je me suis couché directement. Le sommeil a pris du temps avant de s'installer dans mon corps. Le lendemain matin à mon réveil, elle était encore endormie. Je me suis apprêté en prenant soin de ne pas la réveiller. Une demi heure après, j'ai quitté la villa. .... *Ruby* En matinée, je me suis rendue dans une clinique où j'ai passé le test d'Adn. Les résultats devaient sortir dans les plus bref délais. Plus tard, j'ai tenu à rencontrer un médecin afin de lui faire part de ma résolution. Vu le comportement de John, j'avais décidé de prendre des pilules contraceptives afin d'éviter une éventuelle grossesse. Je savais ce que ça impliquait comme conséquence mais d'un autre côté, je ne voulais pas qu'il y ait un troisième élément impliqué dans cette mascarade tant que je n'avais pas la ferme assurance que je puisse lui faire entièrement confiance. J'ai expliqué mes craintes au médecin et il m'a proposé plusieurs types de pilules en me fournissant les méthodes d'utilisation. J'ai fait mon choix à la fin et il m'a remis une ordonnance. En quittant la clinique bien après, je me suis arrêtée en pharmacie pour acheter le produit. Je devais bien le conserver afin qu'il ne tombe pas dessus. Un bébé n'était pas ce qu'il y'avait de mieux pour le moment dans nos vies. Je n'étais pas prête et j'avais jugé qu'il n'allait pas être un bon père vu son attitude. *À Suivre...* .

*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 19/33* L'instant d'après, j'ai pris un air grave en retenant mon souffle. "Retiens toi Ruby, respire...." J'ai répété cela en boucle dans mon esprit pendant une dizaine de secondes. Ça n'a rien changé. Il fallait que j'explose. Moi: Conduisez moi au Groupe Lewis ! Il m'a fixé d'un air confus. ___ Vous êtes sourd ou quoi ? Je vous ai demandé de me conduire au .... _ J'ai compris Mademoiselle Bell ! Moi: C'est Madame Lewis ! Vous faîtes exprès ou quoi ?! J'étais en rogne , prête à déverser ma colère sur le premier venu. _ Veuillez m'excuser Madame ... Moi: Lewis ! Lewis ! Mettez cela bien dans votre crâne. Dis-je en prenant place à l'arrière du véhicule. * * *Une demi heure plus tard* Le véhicule s'est arrêté devant l'entrée de l'entreprise. Je suis sortie aussitôt en avançant à grands pas. Lorsque la réceptionniste m'a aperçu, elle a essayé de m'interpeller mais je ne lui ai pas donné l'occasion de placer un mot. Étant déjà venue ici , je savais où me rendre afin de voir mon époux. Quelques minutes après, je me trouvais au bout du couloir qui menait à son bureau. J'ai inspiré profondément pour calmer mes nerfs. Moi: Je vais y arriver .... Dis-je à voix basse en progressant lentement. Dès que j'ai aperçu la porte menant à son bureau, celle-ci s'est ouverte au même instant. Il est sorti en compagnie d'une femme que je n'avais jamais vu. Moi: Comment se fait-il qu'il puisse agir ainsi ?! Je pensais qu'il détestait les femmes. J'ai ressenti un pincement au coeur et le fait de ne pas voir son alliance à son doigt m'a chagriné. Lorsque j'ai voulu tourner les talons pour m'en aller, je suis entrée en collision avec un homme. Moi: Désolée ! Il m'a fixé attentivement avant de froncer les sourcils. Ted: Ruby ? Moi: Désolée est-ce qu'on se connait ? Ted: Pas vraiment, on s'est rencontré lors du mariage. Bref, c'est pas grave si tu as oublié. Je ne me souvenais pas de lui, était-ce un ami de John ? À peine, je me suis posée la question que je l'ai vu apparaître à nos côtés en compagnie de la mystérieuse inconnue. John: Qu'est-ce que tu fais ici ? Dit-il sèchement. Moi: Je suis venue te voir, qui est-ce ? Il n'a pas répondu et s'est mis à avancer vers les portes de l'ascenseur avec elle. Moi: John !!! Je me suis précipitée vers lui ... John: Que veux-tu ? Sa posture, son ton, ses manières étaient différentes. Je ne le reconnaissais pas. Moi: On peut parler ? John: Désolé mais pour le faire, il faudra prendre un rendez-vous ! Je suis tombée des nues. Qu'est-ce qu'il racontait ?! Moi: Par ..pardon? Ted: John, je suis dans ton bureau ! Dit-il en s'éloignant. John: Je ne vais pas être long. À peine il a achevé sa phrase, qu'il s'est retourné pour poursuivre son chemin. La femme qui était à ses côtés m'a dévisagé d'un air moqueur avant de le suivre. J'étais pétrifiée. Qu'est-ce qu'il faisait ? Je suis restée figée, les regardant marcher de manière harmonieuse. Quand ils sont arrivés devant l'ascenseur, ils se sont mis à échanger et il a ri. Mon époux riait ....j'étais sidérée. Depuis que nous étions ensemble, je ne l'avais jamais vu rire avec moi. Il était toujours sérieux , froid. Lorsque les portes de l'ascenseur se sont ouvertes, elle s'est frottée contre lui et a déposé un baiser sur sa joue avant de s'en aller. La garce . Je lui en voulais de l'avoir laissé le toucher de la sorte. Quelques instants après, quand il est revenu sur ses pas, il est arrivé à ma hauteur et a voulu me traverser comme si de rien n'était. Moi: John, on peut discuter ? John: Désolé mais ce n'est pas possible ! De plus je t'ai dit comment procéder pour avoir un ... Je me suis rapprochée pour déposer un baiser sur ses lèvres mais il m'a repoussé directement. John: Demain tu vas entamer ta nouvelle vie, faudrait que tu aies la tête sur les épaules. Moi: Tu ... John: Va t'en ! J'étais déboussolée. Moi: Très bien. Comme tu voudras. J'ai ravalé ma fierté et je me suis dirigée à mon tour vers l'ascenseur. J'étais triste qu'il se comporte ainsi avec moi à croire qu'il ne tenait pas réellement à moi. Je m'étais peut-être bercée d'illusions. Ça faisait mal de me l'avouer. Lorsque j'ai rejoint le véhicule, j'ai éclaté en sanglots. Je ne m'imaginais pas tenir autant à quelqu'un comme lui. ..... *John* Le fait de la voir débarquer à l'improviste m'a pris de court. Après réflexion, j'ai su pourquoi elle était venue. N'ayant pas mis de côté ma rancoeur et ne souhaitant plus tenir compte du contrat, j'avais pris la décision de rester à ma place. La tenir éloignée était la meilleure façon de l'oublier. Après son départ, je me suis rendu dans mon bureau. Ted: Tu as mis long, qu'est-ce que tu faisais ? Moi: Une mise au point... Dis-je d'un trait en retirant mon costume. Ted: Qu'est-ce qui t'arrive ? Moi: Ça ne se voit pas ? Je me débarrasse des marques d'Emma Green ! Il a sourcillé. Ted: J'ai bien dit que son visage m'était familier. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Moi: On a un projet en cours avec leur entreprise et son père l'a envoyé pour s'occuper de cela en personne. Il a souri. ___Quoi ?! Ted: Rien ! Moi: Crache le morceau ! Ted: Tous les deux savons pertinemment bien ce qu'elle désire réellement. Moi: Ce n'est pas prêt d'y arriver. Ted: Dans ce cas, rejeter ton épouse en public n'est pas la solution, de plus où est ton alliance ? Il m'a fixé d'un air inquisiteur. Moi: Je la mettrais le moment venu ! Pour l'instant, je dois mettre certaines choses au clair d'abord. Ted: Sacré John , tu ne changeras jamais ! Moi: Je ne peux faire autrement. C'est l'éducation que j'ai reçu ! Ted: Ce n'est pas une raison, enfin bref..... Je suis venu pour qu'on finalise notre accord. Il a pris un air grave au même instant. Moi: Accorde moi quelques minutes. Je me suis rendu dans mon dressing, question de changer de costume avant de prendre place plus tard sur un fauteuil. * * * •• *Au poste de police* *Catherine* Après avoir passé plusieurs heures enfermée, il s'était enfin décidé à agir. Ce matin à mon réveil j'ai cru que ma situation allait rester statique mais un coup de fil a tout changé. _ Vous êtes libre Madame Bell ! Cette nouvelle m'a réjouit le coeur. Sans perdre de temps, je me suis empressée de remplir les documents pour finaliser ma sortie. Lorsque j'ai terminé, je me suis dirigée vers la sortie en affichant un sourire immense. En franchissant la porte, j'ai aperçu un SUV garé à l'entrée. Moi: Comme toujours, il y'a des choses qui ne change pas !!! La portière arrière du véhicule s'est ouverte et un homme possédant une carrure imposante est sorti. ___ Klaus ! Dis-je en me rapprochant de lui. Klaus: Catherine ! Il a déposé un baiser sur ma joue de manière subtile. Moi: Je n'aurais jamais cru dire cela mais je suis ravie de te revoir. Klaus: Où est ma fille ? Moi: Quelque part, tu m'as l'air bien pressé tout d'un coup ! Klaus : Tu sais quel est le deal ! Moi: D'accord, mais laisse-moi d'abord la préparer. Klaus : Je te donne vingt quatre heures ! Dit-il en regagnant son véhicule. Je l'ai observé d'un air pensif. Quelques temps après, j'ai hélé un taxi afin de me rendre au manoir. * * *Vingt minutes plus tard* À mon arrivée, je suis entrée directement en vérifiant de tous les côtés de peur d'avoir été suivie. Le père de Léane était un homme dangereux néanmoins j'allais me servir de lui pour me venger mais je ne voulais pas qu'il puisse me tracer facilement. J'avais encore besoin de son aide avant de me fondre dans la nature. Lorsque j'ai gravi la dernière marche des escaliers, ma fille est apparue. Léane: Maman !? Est-ce bien toi ? Dit-elle en se jetant dans mes bras. Moi: Je t'ai dit que j'allais me tirer d'affaire ! Léane: Comment tu as fait ? Est-ce que Ruby t'a aidé ? Je l'ai fixé d'un air ahuri. Sa naïveté allait la perdre un de ces jours. Moi: J'ai usé de quelques relations. Léane: Je suis impressionnée maman ! Tu es une femme incroyable. J'ai souri discrètement. Moi: As-tu fait ce que je t'ai demandé ? Elle a hoché la tête. Moi: D'accord, je vais me reposer. Je me suis rendue dans ma chambre où j'ai pris un bain avant de m'étendre sur mon lit ultra souple. Cette douceur m'avait manqué, très vite le sommeil a eu raison de moi. .... *En soirée* *Leane* À la tombée de la nuit, je me suis réveillée pour dîner avec ma mère. Lorsque je m'apprêtais à quitter ma chambre, celle-ci s'est ouverte brusquement. J'ai voulu pousser un cri de terreur mais mes yeux se sont posées au même instant sur une arme à feu. C'était ma première fois d'en voir une réellement , j'ai eu l'impression de perdre mon énergie vitale et le temps pour moi de me ressaisir, l'homme qui était entré en fracas dans ma chambre m'a injecté une substance qui m'a rendu ainsi inerte. Je parvenais toujours à le voir mais n'étais plus dans la capacité de bouger. Tout mon corps était paralysé. Moi: Qui......êtes....vous ?! J'ai posé la question au bout de l'effort. La minute suivante, tout est devenu sombre. *À Suivre...* .