*OBLIGATION_IMMORALE* *CHAPITRE 25/33* *[ Vingt minutes plus tard ..... ]* Je n'avais toujours pas trouvé de solution. Étant dans l'impasse, je n'ai su quoi faire. J'étais apeuré, stressé et pendant que je réfléchissais, la porte des toilettes s'est ouverte en fracas. J'ai sursauté en posant ma main contre mes lèvres pour étouffer mon hurlement. _ Fouille toutes les cabines ! J'ai reconnu la voix de mon père. Il était prêt à tout pour que je sois l'esclave de cet homme. Je me suis mise à prier tout en sachant que mon sort était scellé. Lorsqu'ils ont ouvert la porte de la cabine voisine , j'ai commencé à pleurer en silence. Plus que quelques secondes et ils allaient me démasquer. Je suis foutue. J'ai fermé les yeux en attendant mon tour , quand ils ont ouvert la porte ils m'ont vu au même instant. _ La voilà ! Klaus: Stupide fille ! Tu pensais sérieusement que tu allais nous échapper ? Mon père m'a tiré hors de là avec une force renversante. Moi: Pourquoi tu fais ça ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Klaus: La ferme ! Il s'est tourné vers un homme que je n'ai pas réussi à identifier et lui a demandé de me conduire à l'étage supérieur. ____ Tu feras ce que je te dirais et en cas de désobéissance, je vais te faire vivre les pires moments inimaginables. Quand il a achevé sa phrase, il s'en est allé. L'homme en question m'a tenu par le poignet et m'a forcé à quitter la pièce. Moi: Vous n'êtes pas obligé de faire ce qu'il vous dit. Si vous m'aidez je vous promets de vous offrir une belle récompense. Il a ricané . _ Économise tes forces , tu en auras besoin pour tout à l'heure. Mon coeur s'est mis à battre rapidement dans ma poitrine. "Pitié Seigneur !" Nous avons longé le couloir qui mène à l'ascenseur et l'avons pris. Une dizaine de secondes après, les portes se sont ouvertes à cet étage où je m'apprêtais à vivre l'horreur. J'ai refusé d'avancer. _ Ne me perds pas le temps ! Bouge ! Moi: Non. Je ne le ferais pas. Il m'a donné une gifle violente et j'ai atterri au sol lourdement.___ De quel droit osez vous lever la main sur moi ? _ Tant que tu refuseras de faire ce que je te demande, je vais continuer à te battre salope. Il m'a soulevé la seconde qui suit et m'a obligé à avancer. Je le faisais lentement question de gagner du temps. Quelques minutes plus tard, il s'est arrêté devant une porte et l'a déverrouillé. _ Entre ! J'ai refusé de bouger. Il m'a poussé à l'intérieur avec force. J'ai hurlé en tombant et le temps pour moi de me relever pour lui faire face, la porte était déjà verrouillée. Que faire ? Mon sort était scellé. Je me suis assise au sol en retenant mon corps qui perdait le contrôle au fur et à mesure. * *[ Dix minutes se sont écoulées.... ]* La porte s'est ouverte et le petit chauve au teint grisâtre est apparu. Il m'a fixé avec un regard salace et s'est léché les lèvres d'un air répugnant. Conan: On va bien s'amuser ce soir ! Moi: Tu peux toujours rêver sale porc. Conan: C'est le porc qui te baisera comme la chienne que tu es. J'ai ressenti du dégoût. Il était tout ce que je détestais chez un homme. Moi: On verra bien. Il a esquissé un sourire diabolique et m'a donné l'ordre de me lever. J'ai refusé d'obéir. Conan: Je vais te battre.. Il a ôté la ceinture de son pantalon et j'ai su directement ce qu'il voulait faire avec cela. Prise de panique, je me suis levée en vitesse. Voyant mon geste , il a ri aux éclats. ___ Je savais qu'il y'avait un langage que tu allais comprendre facilement. J'étais trop choquée pour répondre. Et dire que tout cela m'arrivait à cause de ma mère. Je la détestais tellement. Il baissé son pantalon et sorti son sexe. Dès que je l'ai vu, j'ai éclaté de rire. Cette minuscule chose ridicule. Conan: Qu'est-ce qui t'amuse ? Tu veux mourir ? Moi: Ton sexe te ressemble, vous êtes tellement risible mon Dieu ! Il a levé la main et a voulu me battre avec la ceinture mais je l'ai saisi en plein vol. Avec le peu de force qui me restait, je l'ai tiré vivement. Ne s'attendant pas à cela, il a perdu l'équilibre et s'est retrouvé au sol à cause de son pantalon qui était retroussé au niveau de ses genoux. Conan: Aïe, salope. Tu vas me le payer... Je l'ai ignoré et avec une rapidité déconcertante, je me suis dirigée vers la porte pour m'échapper de cet enfer. Conan: Ehhhh, qu'est-ce que tu fais ? Où penses-tu aller ainsi ? Il a essayé de se relever mais a titubé. Je savais que je n'avais pas beaucoup de temps. Il me fallait agir rapidement de peur de me retrouver à la case départ. J'ai enlevé les talons pour pouvoir courir rapidement. Je ne connaissais pas les lieux du coup au lieu de prendre l'ascenseur et être sûr d'être repéré, je suis passée par les escaliers de secours. Je les traversais en marche de trois pour gagner en temps. Dix minutes plus tard, j'ai enfin pu voir la porte de sortie. J'avais le tournis, j'étais essoufflée et perdue. L'unique chose que j'avais à l'esprit était de fuir de cet endroit. J'ai aperçu un taxi garé non loin de là et je me suis mise à courir en tenant mes talons en mains pour être la première à mettre la main dessus. Dans ma précipitation, je n'ai pas prêté attention et la minute suivante, des coups de klaxon se sont faits entendre. J'ai regardé dans cette direction pour identifier le problème mais c'était trop tard, le conducteur du véhicule m'a renversé. J'ai atterri contre le capot de la voiture avant de me retrouver sur le goudron froid et humide. Le reste est devenu flou. * * *[ Plus tard... ]* Lorsque j'ai ouvert les yeux, je me trouvais dans une chambre d'hôpital. J'avais de violentes migraines et les images précédents mon accident sont revenues en rafale dans mon esprit. J'ai tenté de me relever mais au même instant, une douleur lacérante allant de ma nuque à ma colonne vertébrale m'a rappelé à l'ordre. La seconde d'après, j'ai entendu une voix non loin de moi qui m'a fait sursauter. Jack: Vous ne devez pas bouger pour le moment. J'ai fait balader mes yeux dans la pièce et ceux-ci se sont posés sur un homme de la trentaine assis confortablement sur une chaise. De lui émanait une prestance qui m'a captivé pendant un court instant avant que je ne revienne sur terre. Moi: Qui êtes-vous ? Jack: Jack Daniels ! Je suis le malheureux qui s'est retrouvé sur le chemin d'une cinglée. Ajouta t'il en se levant pour s'approcher de moi. Je rêve ou il venait de me traiter de cinglée ? Moi: C'est vous qui m'avez renversé et vous osez me traiter de folle? Jack: Bien-sûr que vous l'êtes, une personne normale ne traverse pas la route sans regarder de tous les côtés. Moi: Dites plutôt que vous êtes un mauvais conducteur. Vous m'avez cogné et je vais vous porter plainte. Il a ri en me fixant d'un air moqueur. Jack: Me porter plainte ? Dans cette ville ? J'aimerai bien voir ça Léane. J'ai pris peur quand il a prononcé mon prénom. Comment avait-il su qui j'étais ? Je l'ai observé en douce pour booster ma mémoire. On ne sait jamais, je l'aurais peut-être déjà rencontré quelque part... après quelques instants, j'ai chassé cette pensée de mon esprit. Je ne l'avais jamais vu. Une autre pensée m'est venue à l'esprit : connaissait-il mon père ? Si c'est le cas, je suis de nouveau dans les problèmes. J'ai pris mon courage à deux mains pour le questionner. Moi: Comment m'avez vous appelé ?! Jack: Léane, n'est-ce pas ainsi que vous vous prénommez ? Moi: On se connait ? Qui êtes-vous ? Jack: Je vous l'ai déjà dit. Dit-il d'un air agacé. J'ai voulu ouvrir la bouche pour lui répondre mais la porte de la chambre s'est ouverte au même moment. Un médecin est entré. Jim: Bonjour.. Jack: J'espère que tu as les résultats des examens. Il s'est adressé à lui de manière naturelle, j'en ai déduit qu'ils devaient probablement se connaître. Jim: Oui, elle n'a rien de grave. Juste quelques contusions mais c'est gérable. Jack: Génial ! Je crois que je n'ai plus rien à faire ici. Il s'est dirigé vers la porte ... Moi: Ne pensez pas que vous allez partir ainsi. Jack: Et qui va m'en empêcher ? Vous ? Me questionna t'il en me pointant du doigt. Moi: J'exige une compensation pour cet acte irresponsable dont vous en avez fait preuve. Il m'a regardé intensément pendant une fraction de seconde avant de se tourner vers le médecin. Jack: Je rêve ou elle vient d'aligner autant de bêtises dans une seule phrase ? Jim: J'ai fait mon travail, le reste ne me concerne pas. Dit-il machinalement avant de s'en aller. Jack: D'accord.... Il a soulevé sa main et a frotté son menton en me fixant d'un air vide. Moi: Je ne vais pas vous lâcher, si vous songez un seul instant à vous enfuir, je vais vous traquer dans cette ville. Il s'est avancé vers moi et dès qu'il est arrivé à ma hauteur, il a tendu la main et a pris mon visage en coupe. Jack: Léane Bell, enfin ....si on peut le dire ainsi car ton véritablement nom de famille est Watson. Tu n'es personne dans cette ville, et il te faudrait deux décennies pour essayer ne serait-ce que de poser un acte contre moi. Je te conseille de te rétablir et profiter de ton petit séjour de liberté ici avant de retourner vers ton cher papa. Ses paroles étaient dures, mais vraies. J'ai compris qu'il avait à coup sur fait des recherches sur moi. Que vais-je devenir ? *À Suivre...*