
Actualités Brûlantes du Sahel
January 31, 2025 at 07:04 PM
đČđ±đ§đ«đłđȘ | Le SAUT dans lâINCONNU
Nous y SOMMES !
Il y a un proverbe africain qui dit ceci « quand vous dissuadez en vain quelquâun dâavaler une hache, tenez lui le manche pour lâaccompagner ».
Nos devanciers, contre qui nous nâarrĂȘtons pas de rĂ©criminer, avaient plus dâintelligence et plus de vision. Ils avaient compris que lâavenir se trouvait dans les rassemblements. Ils en ont essayĂ© plusieurs types. Ils nâont pas toujours rĂ©ussi. Mais il y avait une CONVERGENCE IDĂOLOGIQUE, ou quasiment comme telle, dâune NĂCESSITĂ des ENSEMBLES PLUS GRANDS qui offrent des HORIZONS de rĂ©alisation plus LARGES aux CITOYENS.
60 ans aprĂšs, les descendants de Modibo KEITA ( qui avait créé la fĂ©dĂ©ration du Mali qui devrait Ă lâorigine regrouper le Mali, le SĂ©nĂ©gal et la Haute Volta, avant que Maurice Yameogo ne fasse volte-face), les descendants de Maurice YAMEOGO et ceux de Hamani DIORI se retrouvent Ă DĂCONSTRUIRE le DOGME de leurs ANCĂTRES. Câest le dĂ©but dâun REPLIS. Si on peut ne plus appartenir Ă un Ensemble plus large, on peut aussi sâimaginer vivre en AUTARCIE. La dynamique de scissiparitĂ© est inarrĂȘtable, une fois quâelle est enclenchĂ©e. Comme disait De Tembela ( dĂ©jĂ ancien premier ministre), « Si lâONU veut nous emmerder, nous allons nous retirer de lâONU ». JusquâoĂč ira le mouvement de REPLIS pour se SOUSTRAIRE des « EMMERDES » quâon ne supporte plus ou qui sont contre nos propres AMBITIONS?
Il yâa un RETOUR au RĂGNE des MILITAIRES ou au RĂGNE militaire. Pour faire PLACE NETTE Ă cette nouvelle RĂALITĂ il y a deux attitudes :
- On sâaffranchĂźt des dispositions qui ne le permettent pas. Notamment on sort de la CEDEAO qui prohibe la prise et la gestion du pouvoir dâEtat par les militaires.
- Ensuite on fait du prosĂ©lytisme en incitant Ă perpĂ©trer des coup dâĂ©tat militaire chez les voisins. De ce fait, on se sĂ©curise dans une sorte de « lâinternational PUTSCHISTE ». Si le Niger nâavait pas basculĂ© le 26 juillet 2023, lâAES ne serait pas nĂ©e. Si jamais dâautre pays de la sous rĂ©gion basculent dans le giron des PUTSCHS MILITAIRES, sâen sera finie aussi pour lâUNION AFRICAINE.
LâAES est-elle notre AVENIR ?
La compĂ©tition est dĂ©sormais engagĂ©e. LâAES ou la CEDEAO ou verra bien qui va gagner? En fait, la question est de savoir de quel cĂŽtĂ© se situe dĂ©sormais lâavenir de la sous rĂ©gion Ouest africaine ? Du cĂŽtĂ© des RĂGIMES militaires affiliĂ©s Ă Moscou oĂč du cĂŽtĂ© des rĂ©gimes dĂ©mocratiques alliĂ©s Ă ce qui reste de lâancien monde libre.
Cependant, et alors quâon est occupĂ© Ă cette guĂ©guerre, on ne fait pas attention Ă la prĂ©sence dâun TROISIĂME ACTEUR. Les « DJIHADISTES » qui sont dĂ©cidĂ©s Ă IMPOSER le RĂGNE de DIEU sur lâensemble sous rĂ©gional et Africain.
Des Djihadistes qui ont le vent en POUPE et qui en huit ans ont rĂ©ussi Ă faire du BURKINA FASO un gĂ©ant patchwork ou câest lâEtat central qui se retrouve avec des enclaves enfermĂ©s dans un ensemble territorial quâil ne contrĂŽle plus. Les djihadistes contrĂŽlent lâessentiel du territoire Burkinabe et enferment les possessions souverainistes de lâEtat CONFĂDĂRĂ dans des BLOCUS. Entre PAMA et FADA il nây a plus de CONTINUITĂ TERRITORIALE. Les reprĂ©sentants de lâEtat CONFĂDĂRĂ et SOUVERAIN pour se rendre Ă PAMA doivent, soit prendre lâhĂ©licoptĂšre, soit monter un CONVOI MILITAIRE de plusieurs milliers des MEILLEURS SOLDATS du pays ou enfin faire un DEAL avec les DJIHADISTES comme dans le dernier convoi de BOUNGOU. Il y avait un DEAL de plusieurs centaines de millions de francs CFA en jeu. LâEtat CONFĂDĂRĂ et SOUVERAIN a payĂ© la premiĂšre TRANCHE. LâallĂ©e sâest faite sans accroc. Au RETOUR, lâEtat CONFĂDĂRĂ et SOUVERAIN a voulu le faire, en lâenvers aux Djihadistes, qui ont rĂ©agi dans une attaque violente et ont dĂ©cimĂ© et emportĂ© tout le matĂ©riel militaire du Convoi ( 13 aoĂ»t 2024 avec 150 militaires tuĂ©s dont certains corps nâont pas pu ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©s).
Câest pareil quand les reprĂ©sentants de lâEtat CONFĂDĂRĂ et SOUVERAIN veulent se rendre Ă Dori, DJIBO, NOUNA, TOUGAN, SIDERADOUGOU, PIELA, Tougouri, Barsalogo, BOURZANGA etcâŠ
Un PAYS qui de fait se résume en PETITES ENCLAVES sous BLOCUS, des DJIHADISTES de quelle Souveraineté PEUT-IL encore se Prévaloir ?
Mais comme le VIN est tirĂ©, chacun le boira jusquâĂ la lie. Les CONSĂQUENCES nâĂ©pargneront PERSONNE.
Si Notre AVENIR nâest plus dans la CEDEAO. Pourvu quâil ne soit pas sous le JOUG DJIHADISTE, Ă lâimage du HTC Syrien. DJAFAR DICKO sera t-il AL-JOULANI ? Je sais que poser une pareille QUESTION vaut CONDAMNATION Ă MORT dans les LAMBEAUX du PATCHWORK BURKINABE. Mais ceux qui ont ENCORE leur CERVEAU ENTIER et LUCIDE savent et REDOUTENT une telle Ă©ventualitĂ©.
Câest dans cet environnement oĂč il ne contrĂŽle RIEN que le gĂ©nie de Bondokuy a dĂ©cidĂ© dâengager les BURKINABE dans lâAVENTURE dâune SORTIE de la CEDEAO. Personne ne sait oĂč il a dĂ©cidĂ© de CONDUIRE les BURKINABE. Mais rien nâest encore rationnel sous cette CONTRĂ en PERDITION.
La SORTIE de la CEDEAO est entrĂ©e en VIGUEUR, dĂšs ce 28 janvier 2025. Lâancien MONDE est MORT. Le NOUVEAU nâest pas encore NĂ. Personne ne sait Ă QUOI il va ressembler, mais peu IMPORTE. LâAPPEL du VIDE est plus Fort que tout apparemment.
On en vient Ă cette prĂ©conisation de Franz Fanon. « Chaque gĂ©nĂ©ration, dans une relative opacitĂ© affronte sa mission. Pour la remplir ou la trahir ». Mais qui lit encore vraiment ? Les hĂ©rauts du moment disent que « lâĂ©cole rend BĂTE ». Ăa tombe bien, dans prĂšs de 60% du TERRITOIRE, elle nâexiste plus. De toute les façons, câest le rĂšgne ou la revanche de ceux qui ne sont pas ALLĂS ou qui nâont pas RĂUSSI Ă lâECOLE. Avec les RĂSEAUX SOCIAUX ils contribuent Ă POLLUER et Ă DĂPECER la sociĂ©tĂ©. Comme disait UMBERTO ĂCO « Les rĂ©seaux sociaux ont donnĂ© le droit Ă la parole Ă des lĂ©gions d'imbĂ©ciles qui avant ne parlaient que dans les cabarets et les Bars et ne causaient aucun tort Ă la collectivitĂ© ».
Si SORTIR de la CEDEAO a un BĂNĂFICE, on ne tardera pas Ă le SAVOIR. En attendant ceux qui ont une VOITURE OU LES TRANSPORTEURS doivent trouver UNE NOUVELLE ASSURANCE. La carte BRUNE est ENTERRĂE.
A la frontiĂšre ivoirienne, la carte BRUNE nâest plus VALABLE. Il faut payer autour de 120.000 f.cfa pour pouvoir continuer son trajet sur le territoire ivoirien. MĂȘme entre les pays AES, logiquement la CARTE BRUNE est morte. LâAES, trop pressĂ©e de quitter la CEDEAO nâa pas pensĂ© Ă des mesures palliatives. Donc si un automobiliste Burkinabe fait un accident Ă Bamako, il nâest plus COUVERT par la carte BRUNE CEDEAO.
Les NOMBREUX MENDIANTS de lâAES comme les 142 nigĂ©riens entassĂ©s depuis quelques jours Ă lâambassade du Niger Ă Abidjan, font dĂ©jĂ les FRAIS de la SORTIE de la CEDEAO.
Mais la GOUVERNANCE MILITAIRE, confĂ©dĂ©rĂ©e et souveraine, nâest pas faite au profit des POPULATIONS. Elle est faite au PROFIT des JUNTES et ce sont les POPULATIONS qui en sont EXCLUES qui la dĂ©fendent et en assure le SERVICE APRĂS VENTE ( SAV). Le CYNISME des MILITAIRES qui Ă©pouse bien le PARADOXE des FOULES.
Allah aide ceux qui sâaident !
NAB
ââ-
Ă partir dâaujourdâhui, ce que vous devez SAVOIR si vous ĂȘtes dĂ©sormais ressortissants de la seule AES.
Le rappel par le président de la commission de la CEDEAO, le Gambien TURà .
_Ahmed Newton Barry_