LE BRIEF
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February 4, 2025 at 11:10 AM
𝐒𝐞́𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥 𝐚̀ 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚̀ 𝐪𝐮𝐢 ? : 𝐋’𝐢𝐧𝐪𝐮𝐢𝐞́𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐝𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐠𝐞𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐬𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐱 Dans les hautes sphères du pouvoir sénégalais, une contradiction frappante se joue chaque jour : alors que le pays fait face à des urgences criantes en matière d’énergie, de santé et d’infrastructures stratégiques, les décideurs semblent étrangement inaccessibles aux investisseurs étrangers prêts à apporter des solutions concrètes. Pire encore, ceux qui, sans aucun agenda politique, s’évertuent à attirer ces capitaux structurants se heurtent à un mur d’indifférence. 𝐔𝐧 𝐢𝐦𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐜𝐢𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐮𝐫𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 : L’accès à l’électricité demeure un défi pour des millions de Sénégalais, les infrastructures hospitalières sont saturées et sous-équipées, et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières peine à décoller à cause d’un manque criant de pragmatisme dans la gouvernance. Pourtant, des investisseurs chevronnés – venant de Dubaï, d’Inde, d’Europe ou d’Amérique – manifestent leur volonté de participer au développement du Sénégal avec des projets d’envergure. Cependant, à chaque tentative d’approche, un scénario récurrent se répète : des portes closes, des promesses creuses, des silences interminables et une bureaucratie kafkaïenne qui finit par essouffler les plus persévérants. Les intermédiaires apolitiques, ces entrepreneurs engagés qui veulent voir leur pays avancer, se retrouvent pris au piège d’un système où l’opacité et le favoritisme priment sur l’intérêt national. 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥’𝐢𝐧𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐟𝐫𝐞𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭: Ce mépris pour l’investissement structurant s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, la méconnaissance des réalités économiques par certains dirigeants qui, faute d’expertise, peinent à comprendre l’impact d’un projet énergétique à plusieurs milliards. Ensuite, la peur de perdre le contrôle politique, car un entrepreneur indépendant qui réussit est souvent perçu comme une menace potentielle. À cela s’ajoute un clientélisme politique qui privilégie des investisseurs douteux, venus non pas pour bâtir, mais pour piller. Les contrats opaques, les accords léonins et les projets fictifs accaparent les maigres ressources du pays, pendant que les vrais investisseurs, ceux qui apportent du concret, sont systématiquement écartés. 𝐋’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚-𝐭-𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐥𝐮𝐱𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐮𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 ? Ce problème dépasse largement le Sénégal. Partout en Afrique, des entrepreneurs visionnaires se heurtent aux mêmes blocages. Pendant ce temps, d’autres nations avancent à pas de géant, profitant des opportunités que l’Afrique refuse d’exploiter. Comment justifier qu’un pays avec des richesses naturelles immenses peine à offrir des soins de qualité ou une énergie stable à sa population ? Il est temps que les décideurs sénégalais[...] La balle est dans leur camp. Resteront-ils sourds encore longtemps ? 𝐋𝐚 𝐬𝐮𝐢𝐭𝐞 [https://www.linkedin.com/pulse/senegal-%C3%A0-vendre-mais-qui-linqui%C3%A9tante-surdit%C3%A9-de-nos-dirigeants-4nuse?utm_source=share&utm_medium=member_ios&utm_campaign=share_via}

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