L'Université de la Bêtise : Quand le Diplôme Rime avec Idiotie. Dans un monde où le savoir est souvent synonyme de succès, il est grand temps de remettre les pendules à l’heure : l’intelligence n’a rien à voir avec le niveau d’études. Oui, chers lecteurs, vous avez bien entendu. Nous vivons dans une époque où posséder une montagne de diplômes ne garantit en rien que l’on ne confonde pas une cuillère à soupe avec une fourchette à dessert. Prenons un instant pour explorer ce phénomène fascinant, que nous appellerons la "Bêtise Académique". Imaginez un personnage fictif, que nous nommerons Jean-Pierre, qui se pavane avec son doctorat en philosophie tout en essayant de comprendre comment fonctionne un grille-pain. Jean-Pierre a passé plus de dix ans à étudier l'art de penser profondément... sur des sujets totalement inutiles, comme la signification du mot "esthétique" dans l'œuvre de Jean-Paul Sartre, mais il se retrouve totalement démuni devant un simple appareil électroménager. C'est ici que nous devons nous interroger : est-ce que l'Université se transforme en une fabrique de spécialistes en non-sens ? Oui, mesdames et messieurs, l'Université de la Bêtise est bel et bien ouverte pour ceux qui veulent obtenir un diplôme en "Incompétence Avancée". Les cours incluent des matières telles que "Comment ne pas savoir utiliser un GPS", "L'art de perdre ses clés en moins de cinq minutes" et "Économie de la procrastination : une approche pratique". Et que dire de notre cher ami Bernard, diplômé en sciences politiques, qui peine à comprendre pourquoi sa machine à café ne fonctionne pas alors qu'il a réussi à analyser la géopolitique mondiale ? Bernard est un brillant exemple de ce que nous pourrions appeler un "intellectuel déconnecté". Il pourrait passer des heures à débattre des implications de la politique étrangère, mais quand il s'agit de faire chauffer de l'eau, il se contente de regarder la bouilloire comme s'il s'agissait d'une œuvre d'art moderne. Alors, que faire de ces éminents diplômés qui, bien que bardés de titres, semblent avoir oublié les bases de la vie quotidienne ? Peut-être devrions-nous leur offrir un nouveau type de diplôme, un "Certificat de Bon Sens". Les cours pourraient inclure des leçons pratiques sur "Comment demander son chemin sans se perdre", "L'art de tenir une conversation sans citer Kant" et "Réparer une fuite d'eau sans appeler un plombier". Et n'oublions pas les réseaux sociaux, où ces "intellectuels" se livrent à des batailles verbales sur des sujets qu'ils ne maîtrisent pas. Armés de leur jargon académique, ils peuvent discuter des subtilités de la théorie des cordes tout en étant incapables de changer une ampoule. Les commentaires s’enflamment, mais au fond, qui peut vraiment se vanter d'avoir lu un livre si l’on ne sait pas faire la différence entre un hashtag et un numéro de téléphone ? En conclusion, chers amis, n'oublions pas que l'intelligence ne se mesure pas à la quantité de diplômes que l'on possède, mais à la capacité de naviguer dans la vie avec un minimum de bon sens. Alors, la prochaine fois que vous rencontrerez un diplômé en "Incompétence Avancée", rappelez-vous : il pourrait très bien être en train de chercher la sortie du campus en regardant son téléphone comme si c'était un manuel de survie. Et qui sait, peut-être que le véritable diplôme de la vie ne s’obtient pas dans une salle de classe, mais dans les leçons parfois loufoques que nous enseigne la réalité. Pr Aboubacrine ASSADEK.