Si seulement ce n’était que de l’humour… Comme nous vous le disions l’année dernière …Bernard Hayot a été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur par décret du Président de la République en date du 3 juillet 2024. Le grand jour de déshonneur est donc arrivé avec cette cérémonie de remise des insignes du 15 mai 2025, où Bernard Hayot a officiellement reçu cette décoration. Nous avons presque la larme à l’oeil ! 13 ans après son statut honorifique de Commandeur, tu te rends compte ? Ça se fête ! On imagine déjà les discours, les accolades, les sourires forcés. Le champagne doit encore couler sur les chemises repassées. Quel parcours ! Bernard ! Toi le grand entrepreneur qui veut nous faire croire qu’il a construit son empire à la sueur de son front.. en espérant un tour de magie pour faire disparaitre le fait que l’économie esclavagiste a été la BASE de ta fortune , que ton frère Yves Hayot, est à l’origine de l’empoisonnement à la chlordécone des martiniquais et que toi, ton fils, et tes amis êtes des prédateurs économiques et contrôlent tout en Martinique encore aujourd’hui. Peut être que ces éléments ont augmenté ta NOTE ! Le plus drôle est quand même l’explication du service public à cette distinction grotesque : «  La Légion d’honneur est le premier ordre national visant à honorer des citoyens français. C’est la plus haute distinction. Elle récompense les mérites éminents acquis au titre de la Nation. » Mais quelle Nation ? La France des ultra-riches ? Celle qui salue ses grands fauves tout en piétinant ses proies ? Parce que chez nous, les mérites se mesurent en hectares volés, en rentes consolidées, en misère bien gérée. Pendant qu’on honore les dominants, les jeunes martiniquais galèrent à trouver un logement, un emploi, ou simplement un avenir qui leur appartient. Mais bon. Comme toujours, le mépris est bien coiffé, bien habillé, et il parle avec courtoisie. Bravo Bernard. Tu peux ranger ta médaille à côté de tes parts de marché. Et qui sait… à ce rythme, Stéphane Hayot, ton héritier, décrochera peut-être un jour le prix Nobel de l’économie coloniale — catégorie « accumulation sans scrupule et héritage bien entretenu ».