
Las Manti !
May 25, 2025 at 11:10 PM
En ce jour de fête des mères,
une pensée pour celles qui ne recevront pas de fleurs…
Pour les mères endeuillées, celles qui ont vu partir un enfant cette année, par la maladie, la violence, ou un silence qu’on ne saura jamais expliquer.
Elles traversent cette journée avec un cœur qui bat de travers, et un prénom qui continue de vivre dans chaque battement.
Une pensée pour les femmes qui ont perdu un bébé qu’elles n’ont jamais vu, mais qu’elles ont senti,
fausse couche, grossesse interrompue, silence médical.
On leur a dit que ce n’était “rien”, qu’elles en auraient d’autres, mais elles savent, dans leur chair,
qu’un lien s’est noué puis brisé.
Et que personne ne leur a laissé le droit de pleurer.
Une pensée pour les mères sans titre,
les marraines qui élèvent sans réclamer,
les tantes qui deviennent des piliers,
les voisines, les sœurs, les belles-mères qui font tout, dans l’ombre.
Elles n’ont pas mis au monde, mais elles ont mis de l’amour,
chaque jour, sans qu’on les appelle “maman”.
Une pensée pour les mères séparées de leurs enfants,
par un tribunal, un départ, une rupture, une situation trop lourde, ou une décision qui a coûté plus que ce qu’on croit.
Celles qu’on juge, qu’on murmure, mais qu’on ne connaît pas.
Une pensée pour celles qui n’ont jamais été mères,
par choix ou par douleur, et qui traversent cette journée entre indifférence feinte et poignées serrées.
Une pensée aussi pour celles qui recevront des fleurs par principe, mais dont on ne prend plus de nouvelles.
Celles qu’on appelle une fois l’an, qu’on remercie en story Instagram , puis qu’on laisse seules le reste du temps, avec leur silence, leur patience, leurs souvenirs.
L’amour mérite mieux que des gestes automatiques.
Et puis, une pensée pour les mères épuisées, celles qui n’en peuvent plus mais qui tiennent encore.
Celles qu’on fête aujourd’hui, mais qu’on oublie demain avec leurs charges, leurs doutes, leur solitude.
En ce jour, ce texte est pour elles.
Pour toutes celles qu’on ne nomme pas, qu’on ne voit pas, qu’on efface trop souvent.
Qu’elles soient là, ailleurs, ou parties.
Qu’elles aient enfanté, élevé, aimé, perdu ou renoncé.
Elles méritent d’être reconnues.

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