Ils ont été vendeurs, vendeuses, opticien·ne·s, responsables de centre ou stagiaires. Tous ont croisé la route d’un directeur venu de l’Hexagone. Un homme qui, sous couvert d’exigence professionnelle, a instauré un climat de peur, de mépris et de domination au sein de plusieurs boutiques Optical Center en Martinique et en Guadeloupe. Derrière les vitrines bien éclairées, ce sont des années de souffrance en silence, de charges de travail inhumaines, de pressions illégales, et de harcèlement managérial qui se sont déroulées, méthodiquement. Nous avons recueilli les témoignages de plus d’une dizaine de salariés, anciens ou encore en poste. Tous décrivent un système profondément toxique, où : des heures supplémentaires non payées deviennent la norme, des pressions psychologiques remplacent le dialogue, des accusations infondées de vol visent ceux qui osent dire non, des licenciements déguisés, des démissions forcées, des solde de tout compte jamais versés, et des dérives graves, comme confier des actes à des employés sans diplôme requis. Les témoignages sont glaçants. Certains parlent de burn-out sévère, de dépression, de consultations en psychiatrie, d’anémie, de pleurs en silence. D’autres racontent avoir été humiliés, dénigrés, exclus, parfois même empêchés de récupérer leurs effets personnels comme s’ils n’étaient plus rien. Ce directeur , protégé par l’absence de représentation syndicale, l’omerta interne et un turnover massif, a bâti son pouvoir sur la peur et l’intimidation. Depuis deux ans, plus de 20 salariés ont quitté l’entreprise, brisés, épuisés, parfois sans indemnité ni reconnaissance. Mais aujourd’hui, la honte change de camp. 🔴 Nous refusons que ces pratiques restent impunies. 🔴 Nous refusons que d’autres vivent ce que ces victimes ont subi. 🔴 Nous exigeons la vérité, la justice et la protection des salarié·e·s. 📣 Il est temps de faire tomber les masques. Optical Center doit répondre. La parole s’est libérée. Elle ne se taira plus.