🔴𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫𝐢𝐚 : 𝐀𝐮𝐱 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞, 𝐥’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐞 𝐝𝐨𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐁𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞 : 𝐕𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐢𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐫 𝐩𝐚𝐧𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞𝐭𝐞́ 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐞́𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 : L’Afrique est sur le point de franchir un cap décisif dans sa quête d’autodétermination énergétique. 𝐋𝐚 𝐁𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞, initiative stratégique d’envergure continentale, s’apprête à voir le jour, portée par une dynamique institutionnelle et diplomatique inédite. Le gouvernement nigérian, maître d’œuvre du projet, vient de finaliser les structures juridiques et de gouvernance nécessaires à son lancement, propulsant ainsi l’initiative dans sa phase terminale de mise en œuvre. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐚̀ 𝐀𝐛𝐮𝐣𝐚, lors d’une réunion de haut niveau entre le ministre d’État aux Ressources pétrolières, Heineken Lokpobiri, le président d’Afreximbank, Professeur Benedict Oramah, et le secrétaire général de l’APPO, Omar Farouk Ibrahim, que le point d’étape a été dressé. Tous les indicateurs majeurs sont au vert : jalons atteints, mobilisation de capitaux renforcée, appuis souverains consolidés. 𝐃𝐨𝐭𝐞́𝐞 𝐝𝐞́𝐣𝐚̀ 𝐝𝐞 𝟏𝟗 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐨𝐥𝐥𝐚𝐫𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 engagé et d’un siège en voie d’achèvement dans la capitale fédérale nigériane, cette banque se veut le fer de lance d’une nouvelle ère financière, capable de financer aussi bien les projets fossiles stratégiques que les infrastructures d’énergies renouvelables. Un véritable catalyseur pour combler le déficit de financement énergétique africain, tout en respectant les trajectoires de développement propres au continent. Le président Bola Tinubu, ardent défenseur du projet, y voit un levier de leadership continental pour le Nigeria, tandis que l’Afreximbank s’engage à apporter non seulement son expertise en structuration financière mais aussi un sceau de crédibilité qui pourrait attirer des co-investisseurs internationaux. Un calendrier précis a été acté pour la réunion inaugurale du Conseil d’administration, dont la date officielle sera rendue publique prochainement. La promesse est claire : transparence, rigueur et impact. À la veille de ce moment charnière, une question s’impose : cette nouvelle institution panafricaine parviendra-t-elle à se soustraire aux logiques d’alignement exogène pour incarner une souveraineté énergétique véritablement africaine ? La réponse et les détails exclusifs seront à découvrir dans le prochain numéro de LE BRIEF.