🔴𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐄́𝐪𝐮𝐚𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞 : 𝐒𝐁𝐌 𝐎𝐟𝐟𝐬𝐡𝐨𝐫𝐞 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐃𝐞́𝐟𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐃𝐨𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐆𝐮𝐢𝐧𝐞́𝐞 𝐄́𝐪𝐮𝐚𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥𝐞 : 𝐔𝐧𝐞 𝐒𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐑𝐞́𝐬𝐨𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐑𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬 : 𝐋’𝐄́𝐭𝐚𝐭 𝐫𝐞́𝐜𝐮𝐩𝐞̀𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐅𝐏𝐒𝐎 𝐀𝐬𝐞𝐧𝐠 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐥𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐒𝐁𝐌 𝐎𝐟𝐟𝐬𝐡𝐨𝐫𝐞 : Un chapitre important du secteur pétrolier équato-guinéen s’achève. SBM Offshore, le spécialiste néerlandais des unités flottantes de production (FPSO), vient d’annoncer la cession intégrale de sa participation dans le FPSO Aseng à GEPetrol, la compagnie nationale pétrolière de Guinée équatoriale. Cette décision marque la retraite définitive du groupe du pays, à l’issue d’une période de transition technique et opérationnelle d’environ un an. Cette opération, en attente d’approbations réglementaires, s’inscrit dans la stratégie de réorientation du portefeuille de SBM Offshore, qui a entrepris ces dernières années une série de désengagements ciblés afin d’optimiser sa présence mondiale. Les détails financiers de la transaction restent confidentiels. Le FPSO Aseng, mis en service en 2011, est une infrastructure de haute performance : capable de traiter jusqu’à 120 000 barils de liquides par jour, dont 80 000 barils de pétrole brut, tout en gérant 170 millions de pieds cubes de gaz quotidiennement. Avec une capacité de stockage de 1,6 million de barils, cette unité flottante a été, pendant plus d’une décennie, un pilier du dispositif offshore de la Guinée équatoriale. Jusqu’à présent, SBM Offshore détenait 60 % de la coentreprise, contre 40 % pour GEPetrol. Désormais, c’est l’État équato-guinéen qui reprend les rênes de ce fleuron stratégique, dans un contexte régional où le contrôle souverain des actifs énergétiques devient une priorité croissante pour les producteurs africains. Au-delà de cette opération, c’est une recomposition discrète mais significative du paysage énergétique en Afrique centrale qui s’amorce. Le retrait de SBM soulève des interrogations sur l’attractivité future du pays pour les grands opérateurs internationaux et sur la capacité de GEPetrol à assurer en solo l’exploitation de cet actif hautement technique. 🔍 L’avenir de la gouvernance énergétique équato-guinéenne s’écrira-t-il désormais sans partenaires étrangers majeurs ? 📰 Rendez-vous dans le prochain numéro de LE BRIEF pour une analyse approfondie de ce tournant stratégique.