🔴L’Algérie Confirme sa Puissance Énergétique : Un Rapport Américain Révèle des Statistiques Clés sur le Rôle Majeur du Pays en Afrique : Leader gazier du continent et deuxième producteur d’hydrocarbures liquides : L’Algérie s’impose une nouvelle fois comme un pilier énergétique du continent africain, selon un rapport très attendu publié par l’Agence américaine de l’énergie (EIA). Le document, basé sur les données de 2024, confirme que l’Algérie est le premier producteur de gaz naturel d’Afrique et le deuxième producteur d’hydrocarbures liquides, devant des poids lourds comme l’Angola ou l’Égypte. Cette performance repose sur une production énergétique fortement dominée par le gaz naturel, qui représente 58 % de l’énergie primaire du pays. En 2023, la production totale a atteint plus de 170 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), largement suffisante pour couvrir la demande intérieure, estimée à 73 Mtep. Ce positionnement stratégique, notamment sur le marché gazier, est renforcé par le champ géant de Hassi R’Mel, poumon énergétique du pays. Pour relancer une production pétrolière en baisse constante depuis dix ans – passant de 1,7 million de barils/jour en 2014 à 1,4 million en 2023 – le gouvernement a lancé un appel d’offres ambitieux en octobre 2024 pour six nouveaux blocs d’exploration. Objectif : quatre tours de licences par an jusqu’en 2028, pour dynamiser un secteur qui souffre de la maturité de ses gisements et de l’absence de découvertes majeures. Mais le défi est aussi industriel : les infrastructures de raffinage sont vieillissantes. Seuls deux sites récents (Adrar et Skikda) se distinguent dans un parc dominé par des installations héritées des années 60 à 80. Le projet de raffinerie de Hassi Messaoud, confié à Técnicas Reunidas et Samsung Engineering, pourrait toutefois changer la donne à l’horizon 2027. Sur le plan des échanges extérieurs, l’Europe reste de loin le premier client de l’Algérie, absorbant 73 % de ses exportations de brut et 90 % de ses exportations de gaz en 2023. La France, l’Espagne, l’Italie et la Turquie figurent parmi les principaux acheteurs. En revanche, la part du marché asiatique reste marginale (environ 8 % pour le gaz), tout comme celle de l’Amérique ou de l’Afrique. Cependant, malgré ces atouts, l’Algérie fait face à plusieurs enjeux critiques : le déclin progressif de sa production pétrolière, le retard dans la modernisation de ses infrastructures, et le niveau élevé du torchage de gaz (8 milliards de m³ brûlés en 2023), qui ternit l’image du pays sur le plan environnemental. 🔍 L’Algérie parviendra-t-elle à moderniser son appareil énergétique à temps pour conserver son rang stratégique sur l’échiquier mondial ? 📖 La suite de notre analyse exclusive dans le prochain numéro du LE BRIEF.