À chaque fois dans une société ou dans un pays quand les individus et leurs égos seront plus forts que les institutions et les textes qu'ils ont élaborés pour elles, l'issue finale se soldera par la guerre. Ce faisant, tous les acteurs politiques, civils et militaires qui ont d'une manière ou d'une autre été acteurs à la conférence nationale souveraine portent chacun selon son rang une part de responsabilité de la trajectoire morbide qu'a pris notre beau Congo. Voilà jour pour jours vingt huit ans que quelque chose a à tout jamais changé dans notre prisme de vie et dans notre façon de nous apprécier les uns des autres, sans prioriser d'abord un clivage. (Jeudi 5 juin 1997- Jeudi 5 juin 2025). Le Congo notre pays est une jeune République qui n'a même pas cent ans d'indépendance mais avec une histoire d'un poids considérable et très douloureuse. Et parmi les autres pans, la guerre civile qui officiellement se déclencha le jeudi 5 juin 1997 qui dura jusqu'au 15 octobre de la même année en ayant causé des dégâts multidimensionnelles que le pays et ses composants n'en sont plus jamais levés. Cependant que ladite histoire soit belle ou mauvaise, triste ou heureuse, lourde ou moins lourde, il faut savoir la compter dans tous ses détails comme elle s'était passée, afin qu'elle ne se détériore ni ne meurt pas. Ce sera très édifiant pour ceux qui viendront après nous pour s'en servir non seulement comme béquilles mais aussi comme projecteurs pour éclairer le chemin qu'ils devront suivre et conduire avec eux le pays hérité. Repos éternel à toutes les victimes de cette guerre qu'elles aient été civiles ou soldats et qu'importe leur appartenance politique ou ethnique. Beaucoup de courage à leurs familles. Je pense aux ami(e)s et grands-frères du quartier dont certains demeurent portés disparus à ce jour. Don Presley Mhatt