La préfecture de Brazzaville, censée être le cœur de l’état civil du pays, est aujourd’hui gangrenée de l’intérieur.Philippe Obara, signataire historique des passeports congolais, a ouvert la voie au déclin de cette institution. Avant lui, le colonel Bakala s’était déjà rendu coupable de l’octroi massif de passeports à des sujets étrangers, notamment de la RDC. Aujourd’hui, bien que ces figures aient été remplacées, les nouveaux responsables perpétuent les mêmes pratiques mafieuses, livrant les passeports congolais à toute personne capable de mettre de l’argent sur la table. La préfecture de Brazzaville est devenue une fabrique clandestine de nationalités, totalement infiltrée par des réseaux mafieux et des agents corrompus.L’État congolais, protecteur du terrorisme international Au-delà de la vente des passeports, la complicité du régime de Sassou avec des réseaux terr0ristes est désormais documentée . Les entreprises Regal, Supersonic, Burotec, la Mandarine, la Citronnelle, propriétés de libanais sous protection du régime, financent des réseaux liés au Hezbollah et au Hamas. Des libanais pénètrent librement dans l’enceinte de la présidence congolaise pour négocier des marchés et des contrats que les Congolais eux-mêmes n’ont plus accès. Des passeports diplomatiques sont délivrés à ces individus sans contrôle, offrant aux réseaux terr0ristes un bouclier diplomatique. Le scandale Abdoulaye Miskine, chef rebelle centrafricain arrêté avec un passeport congolais, illustre à quel point la citoyenneté congolaise est bradée à des chefs de guerre, des mafieux et des terr0ristes. Denis Takou Nguesso est un poison pour le Congo.