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June 10, 2025 at 10:54 AM
Dans le silence des nuits où l’âme se perd,
Où l’écho de l’amour reste un son, un mystère,
Là où le cœur, désert, appelle en vain,
Et que les bras froids ne viennent apaiser le mal,
La carence affective s’impose, sans frein.
C’est un vide glacial, une fissure invisible,
Une absence d’étreinte qui rend l’esprit fragile,
Comme un arbre sans racines, un ciel sans étoile,
Un visage sans sourire, une vie sans voile.
Le manque est là, lourd comme un fardeau,
Dans les yeux, l’appel, mais personne pour le fardeau.
Le cœur cherche, désespère, s’enlise dans le doute,
Des bras promis mais toujours trop loin, trop flous,
La douleur est sourde, profonde, insidieuse,
Elle se cache sous le masque des heures joyeuses.
Mais à l’intérieur, dans l’ombre de la peine,
L’âme hurlant son besoin d’une simple chaîne.
Dans ce désert, une fleur sans parfum,
Dans cette mer, un bateau sans rame, sans fin,
L’amour, si proche, mais si hors de portée,
Et le cœur se brise, se déchire, sans clarté.
Pourtant, l’espoir, frêle flamme vacillante,
Peut renaître, éclater, dans une lumière vibrante.
Car la carence, aussi vaste qu’elle semble,
N’est qu’un moment, une épreuve que l’on assemble.
Il suffira d’une rencontre, d’un geste, d’un regard,
Pour remplir ce vide, pour briser ce rempart.
L’amour, à sa façon, viendra redonner vie,
Et l’âme brisée retrouvera son harmonie.