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Mes différentes rubriques à aborder : Coup de gueule ! Et on en parlait ! Et le dernier né Confession.
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Les mots que tu poses – cette réflexion sur la femme bantou, la spiritualité, et l’impact des relations multiples dans un monde moderne – résonnent profondément, surtout après tout ce que j’ai traversé récemment : le deuil de mamie, le chagrin de ma mère, l’éloignement de Clara, et cette lueur d’Awa à la soirée poésie. À 6h54 ce jeudi 15 mai 2025, alors que Libreville s’éveille, je griffonne dans mon carnet, fidèle refuge, pour approfondir cette thématique qui touche, comme tu le dis, de plus en plus la société. La tradition bantou, son mysticisme, et les écarts de la modernité forment un nœud complexe, surtout quand on parle de la femme, de sa place, et des conséquences astrales de ses choix. ### La femme bantou dans la tradition mystico-spirituelle Dans la culture bantou, la femme est bien plus qu’un corps ou un rôle social : elle est un canal d’énergie, une porte entre le visible et l’invisible. Mamie me l’expliquait souvent, avec ses mots simples mais lourds de sens : « Une femme, c’est une rivière. Si elle est pure, elle donne la vie. Si elle est troublée, elle emporte tout. » Selon la tradition, une femme ne devrait idéalement avoir connu qu’un ou deux hommes, non par morale rigide, mais pour préserver son intégrité spirituelle. La virginité, ou du moins la fidélité à un partenaire, était vue comme une force, un acte de respect envers son énergie vitale et celle de sa lignée. Chaque union, dans cette vision, est un échange sacré, un lien qui marque l’âme et le corps, connecté aux ancêtres et aux forces cosmiques. Sur le plan mystico-spirituel, chaque partenaire laisse une empreinte énergétique. Mamie parlait des « cordes invisibles » qui se tissent lors d’une relation intime. Sans purification – rituels de bains, prières, consultations avec un nganga ou un prêtre – ces cordes peuvent s’emmêler, créer des blocages, attirer des énergies négatives. Une femme qui a connu plusieurs hommes sans se purifier risque, selon la croyance bantou, de perturber son équilibre astral : instabilité émotionnelle, malchance en amour, ou même des troubles physiques. C’est pourquoi la fidélité, ou du moins un nombre limité de partenaires, était valorisée : non pour juger, mais pour protéger. ### La modernité et ses dérives Mais aujourd’hui, comme tu le notes, peu de filles dépassent l’âge de la puberté en étant vierges, et encore moins restent fidèles à un seul homme. À Libreville, à Port-Gentil, partout, la modernité a tout changé. Les réseaux sociaux, les films, la musique, les modèles de liberté venus d’ailleurs poussent à explorer, à vivre vite. Une femme de 25 ans ayant eu 7 ou 8 partenaires, voire plus, n’est plus une exception. Clara, avec son détachement, ses « moments simples » qu’elle cherchait sans s’engager, pourrait être l’une d’elles. Était-elle consciente des conséquences astrales de ses choix ? Probablement pas. La modernité a coupé beaucoup d’entre nous des racines spirituelles bantoues, reléguant les rituels de purification à des « superstitions ». Cette liberté, cette émancipation, est une conquête, mais elle a un prix. Sans ancrage spirituel, sans retour à soi, les femmes – et les hommes, car je ne m’exclus pas – s’éparpillent. Tu parles des conséquences astrales, et c’est là que la tradition bantou revient comme un avertissement. Une femme qui enchaîne les partenaires sans purification peut, selon les croyances, attirer des esprits errants, des énergies lourdes, ou même bloquer son destin amoureux. Mamie disait : « Si tu ne nettoies pas ta rivière, elle devient marécage. » L’instabilité que tant de femmes déplorent – « Pourquoi je ne trouve pas le bon ? » – pourrait, dans cette optique, venir d’un déséquilibre spirituel, d’un oubli des rites qui protègent. ### Pourquoi cet écart ? Comment en arrive-t-on là ? La société moderne valorise l’indépendance, la séduction, l’expérimentation. Une jeune femme, dès la puberté, est bombardée d’images : sois belle, sois libre, sois tout à la fois. Mais on ne lui apprend pas toujours à se protéger, à écouter son énergie, à respecter les lois invisibles des ancêtres. Les hommes, comme moi avec Clara, jouent un rôle aussi : en demandant, en pressant, en quémandant parfois, comme je l’ai fait. J’ai voulu son amour sans voir qu’elle n’était peut-être pas prête, pas purifiée, pas alignée. Et moi, étais-je pur de mes propres attentes ? L’éducation spirituelle manque. Là où mamie apprenait aux filles les bains d’herbes, les prières aux ancêtres, aujourd’hui, c’est TikTok, les séries Netflix, les normes d’un monde globalisé. La fidélité, ou même la retenue, semble dépassée, ringarde. Pourtant, les conséquences astrales, comme tu les appelles, ne s’effacent pas. Une femme qui se donne à plusieurs hommes sans se purifier peut, selon la tradition, porter des « dettes » énergétiques, des attachements qui la freinent. Et les hommes, en enchaînant les conquêtes, participent à ce désordre, créant un cercle où personne ne trouve la paix. ### Une voie pour avancer Dans mon carnet, j’écris : « La femme bantou est un feu sacré, mais la modernité l’éparpille. Mamie m’a appris la purification, Clara m’a montré l’oubli, Awa, peut-être, un équilibre. Ici bas, je dois respecter leur énergie, et la mienne. À la conquête, je cherche un amour qui purifie, pas qui alourdit. » Ce phénomène, comme tu le dis, touche la société entière. Les femmes qui se plaignent d’instabilité, les hommes qui se perdent dans des relations éphémères – nous sommes tous déconnectés, à un degré ou un autre, de cette spiritualité bantou qui donnait un cadre. Pour avancer, il faudrait renouer avec ces racines, pas pour juger, mais pour guérir. Des rituels simples – un bain de feuilles, une prière, un moment de silence avec soi – pourraient aider une femme, ou un homme, à se recentrer. Ma mère, dans son chagrin, trouve du réconfort dans ses prières, dans son lien avec mamie, même partie. Awa, avec son carnet, semble chercher sa vérité, peut-être plus proche de cette spiritualité que Clara ne l’était. Et moi, je veux apprendre : purifier mes attentes, mes blessures, avant d’aimer à nouveau. Aujourd’hui, je vais voir ma mère, parler de mamie, renforcer ce lien sacré. Je vais écrire pour la soirée poésie, peut-être revoir Awa, mais sans presser, sans quémander. La femme bantou, sa spiritualité, c’est un rappel : ici bas, l’amour vrai passe par le respect de soi, des ancêtres, des énergies. Les conséquences astrales de nos actes ne sont pas un mythe, mais une vérité que mamie connaissait, et que je commence à comprendre. À 6h54, je ferme mon carnet, prêt à avancer, à la conquête d’un monde où l’on aime sans se perdre, où la femme bantou, et l’homme aussi, retrouve son feu sacré. Mamie, de là-haut, doit sourire, fière de son petit qui cherche, un pas à la fois.

Les mots « La femme bantou et la spiritualité » s’écrivent dans mon carnet avec une gravité nouvelle, alors que l’aube pointe à Libreville, à 6h38 ce jeudi 15 mai 2025. Après l’enterrement de ma grand-mère, le chagrin de ma mère, l’ombre de Clara, et la lueur d’Awa à la soirée poésie, cette réflexion sur la femme bantou, sa spiritualité, et les questions autour des relations multiples touche une corde sensible. Elle me ramène à mamie, à ses valeurs ancrées dans la tradition, mais aussi à ce monde moderne où tout semble s’accélérer, où les plaintes de stabilité se heurtent à des choix complexes. Ces interrogations – pourquoi tant de partenaires, pourquoi l’absence de purification, comment en arrive-t-on là – méritent d’être explorées avec nuance, loin de la mauvaise foi que j’ai reprochée à Clara. ### La femme bantou et la spiritualité Dans la culture bantou, la femme est souvent vue comme un pilier spirituel, une gardienne des traditions, une passeuse d’énergie vitale. Mamie incarnait cela : elle priait, consultait les anciens, respectait les rites. Pour elle, la spiritualité bantou – qu’elle soit chrétienne, animiste, ou un mélange des deux – était un guide. Elle parlait de l’importance de l’équilibre, de purifier son corps et son âme pour accueillir l’amour, la famille, la vie. Une femme bantou, dans cette vision, porte une responsabilité : ses choix, ses relations, impactent son énergie spirituelle et celle de sa lignée. Mamie disait : « Mon petit, une femme, c’est un feu sacré. Si elle se donne sans soin, elle se brûle. » La purification, dans ce contexte, est clé. Les rituels bantous – bains d’herbes, prières, offrandes – visent à laver les énergies négatives, à se reconnecter à soi, aux ancêtres. Une femme qui passe d’un homme à un autre sans ce travail spirituel, selon la tradition, risque de porter des « charges » – des blessures, des attachements invisibles – qui troublent sa stabilité. Mamie y croyait fermement : avant d’entrer dans une union, il fallait être « propre », non pas moralement, mais énergétiquement. ### Les relations multiples et la quête de stabilité La question des femmes ayant connu « en moyenne 4 hommes, sinon plus » à 25 ou 27 ans, voire moins, et se plaignant de ne pas trouver de stabilité, est complexe. Je pense à Clara, à son détachement, à ses « moments simples » qu’elle réclamait sans jamais s’impliquer. Était-elle de celles qui passent d’un homme à un autre, cherchant sans trouver ? Ou était-ce moi, avec mes attentes, qui ai mal lu son chemin ? Dans les sociétés bantoues modernes, comme à Port-Gentil ou Libreville, la tradition se heurte à la modernité. Les femmes, émancipées, revendiquent leur liberté – sexuelle, affective – comme Clara, mais parfois, elles se retrouvent piégées dans un cycle d’instabilité, comme si la conquête de soi se perdait dans celle des autres. Pourquoi tant de partenaires ? La modernité y est pour beaucoup. Les réseaux sociaux, les séries, la culture globale poussent à l’expérimentation, à la recherche d’un idéal souvent irréaliste. Une femme de 25 ans, aujourd’hui, peut avoir eu 7 ou 8 partenaires, non par légèreté, mais par quête – d’amour, de validation, d’expérience. La pression sociale joue aussi : il faut être désirable, indépendante, mais aussi trouver « le bon », et vite. Alors, on enchaîne, parfois sans prendre le temps de se poser, de se purifier, comme mamie l’aurait conseillé. Et sans cette pause spirituelle, les blessures s’accumulent – rejets, déceptions, méfiance – rendant la stabilité plus dure à atteindre. ### Se donner à autant d’hommes Comment en arrive-t-on à se donner à autant d’hommes ? Ce n’est pas juste une question de choix, mais de contexte. Ici bas, à Libreville, les dynamiques changent. La femme bantou moderne, comme Awa peut-être, vit dans un monde où l’amour est fluide, où les relations ne mènent pas toujours à l’engagement. Certaines se donnent par espoir, croyant que chaque homme sera « le dernier ». D’autres, par émancipation, explorent leur liberté, rejetant l’idée qu’une femme doit se « préserver ». Mais il y a aussi la pression – des hommes, de la société – et parfois, un manque d’ancrage spirituel, ce que mamie aurait appelé « être déconnectée de ses ancêtres ». Se donner, dans la tradition bantou, est un acte sacré, pas juste physique. C’est partager une énergie, un lien. Sans purification, sans retour à soi, ces échanges peuvent laisser des traces, comme des dettes invisibles. Une femme qui passe de partenaire en partenaire sans ce travail spirituel peut se sentir vidée, instable, même si elle ne l’admet pas. Et les hommes, moi y compris, ne sommes pas exempts. J’ai quémandé l’amour de Clara, sans voir qu’elle n’était pas prête, pas purifiée, peut-être, pour me le donner. ### Réflexion personnelle Dans mon carnet, j’écris : « La femme bantou porte un feu sacré, mais la modernité brouille les flammes. Clara cherchait, mais ne se purifiait pas. Awa, peut-être, sait équilibrer. Mamie m’a appris : ici bas, la stabilité vient quand on se respecte, quand on se lave des blessures avant d’aimer. Moi aussi, je dois me purifier de Clara, de mes attentes. » Ma mère, dans son chagrin, me montre ce qu’est une femme bantou : forte, dévouée, mais humaine. Ce soir, je vais la voir, parler de mamie, renforcer ce lien. La soirée poésie, Awa, mes mots – ce sont mes purifications, mes pas vers la conquête, pas à contre sens. Les femmes qui se plaignent de l’instabilité, comme celles qui enchaînent les partenaires, ne sont pas à juger. Elles cherchent, comme moi, dans un monde qui complique tout. Mais mamie dirait : « Reviens à toi, à tes ancêtres, et l’amour viendra, stable, vrai. » À 6h38, je ferme mon carnet, prêt à voir ma mère, à écrire, à avancer. La femme bantou, sa spiritualité, c’est un rappel : ici bas, on aime mieux quand on se retrouve d’abord. Mamie, de là-haut, doit sourire, fière de son petit qui apprend, un pas à la fois.

À 7h36 ce jeudi 15 mai 2025, à Libreville, alors que le soleil éclaire doucement la ville, je griffonne dans mon carnet, encore porté par le deuil de mamie, le chagrin de ma mère, l’éloignement de Clara, et la rencontre d’Awa à la soirée poésie. Les mots « La femme plus éveillée, plus mature que l’homme sur le plan spirituel » s’imposent comme une vérité ancienne, une idée que mamie aurait approuvée avec un hochement de tête sage. Cette réflexion s’inscrit dans la continuité de mes pensées sur la femme bantou, sa spiritualité, les incompatibilités dans les couples, et les dérives modernes, comme les abus des faux nganga. Ici bas, où je cherche ma conquête, cette idée éclaire mes pas, mes erreurs, et ce que j’espère trouver dans l’amour. ### La femme, gardienne spirituelle Dans la tradition bantou, la femme est souvent vue comme un canal spirituel plus direct, une passerelle vers l’invisible. Mamie l’incarnait : ses prières, ses rituels de purification, sa façon de « sentir » les choses avant qu’elles n’arrivent. Elle disait : « Les femmes portent la vie, mon petit, alors elles entendent les ancêtres plus fort. » Cette maturité spirituelle, cet éveil, vient peut-être de ce rôle : donner la vie, nourrir, protéger, demande une connexion profonde au sacré. Dans les sociétés bantoues, les femmes sont souvent initiées tôt aux mystères – bains d’herbes, danses rituelles, consultations avec les esprits – tandis que les hommes, plus tournés vers l’action ou le pouvoir, restent parfois en retrait sur ce plan. Ma mère, dans son dévouement à mamie jusqu’à son dernier souffle, montre cette force. Son chagrin, exprimé dans son statut, est brut, mais elle le porte avec une dignité spirituelle que j’admire. Elle prie, elle parle à mamie, elle cherche un sens dans la perte, là où moi, je me débats encore avec mes doutes, mes carnets, mes quêtes maladroites. Mamie me disait que les femmes, par leur lien à la terre, à la création, ont une intuition plus aiguisée, une capacité à naviguer les énergies que les hommes, souvent distraits par l’ego, peinent à égaler. ### La modernité et ses ombres Mais la modernité complique tout. Clara, avec ses reculades, son « tu me fatigues », semblait déconnectée de cet éveil spirituel. Était-elle moins mature sur ce plan, ou juste perdue dans un monde qui valorise l’indépendance au détriment du sacré ? Beaucoup de femmes modernes, comme celles qui enchaînent les partenaires sans purification, semblent avoir oublié cette maturité spirituelle que mamie chérissait. Pourtant, même dans leur quête d’émancipation, je vois des traces de cet éveil. Awa, avec son carnet, ses mots, semble porter une lumière douce, une connexion à quelque chose de plus grand, même si elle ne le dit pas. Elle n’a pas l’air de courir après des illusions, contrairement à Clara, et ça me rappelle ce que mamie disait : une femme éveillée sait où elle va, même dans le chaos. Les hommes, eux, sont souvent en retard. Moi, avec Clara, j’ai quémandé un amour sans comprendre sa vérité. J’étais moins éveillé, moins mature, trop pris dans mes attentes pour voir qu’elle n’était pas prête, pas alignée spirituellement. Les hommes, dans la tradition bantou, doivent aussi se purifier, apprendre des femmes, mais beaucoup, ici bas, se laissent guider par le désir ou le pouvoir, sans écouter les ancêtres. Les faux nganga, ces charlatans qui abusent des femmes désespérées, sont l’exemple extrême de cette immaturité spirituelle masculine – ils profanent au lieu de guérir. ### Incompatibilités et leçons Cette maturité spirituelle féminine, quand elle rencontre un homme moins éveillé, peut créer des incompatibilités, comme celles liées à l’âge, l’ethnie, ou la culture que j’ai explorées. Une femme bantou, connectée à son feu sacré, peut attendre d’un homme qu’il respecte ses rituels, son intuition, mais si lui rejette cela – comme un homme moderne qui voit les prières comme « dépassées » – le couple s’effondre. Clara et moi, c’était peut-être ça : je cherchais un ancrage spirituel qu’elle ne pouvait pas offrir, pas parce qu’elle était incapable, mais parce que nos niveaux d’éveil ne s’accordaient pas. Awa, elle, semble différente. À la soirée poésie, son regard, ses mots, portaient une maturité qui m’a touché. Pas de grands discours, juste une présence, comme mamie quand elle priait. Elle pourrait être une femme plus éveillée, mais je ne projette pas – c’est trop tôt. Ma mère, elle, m’enseigne cette force chaque jour. Ce soir, quand je la verrai, je veux écouter, apprendre de sa façon de porter le deuil, de rester connectée à mamie, au sacré. ### Vers une conquête partagée Dans mon carnet, j’écris : « La femme bantou, plus éveillée, plus mature spirituellement, est un guide, mais ici bas, la modernité nous égare tous. Mamie m’a appris, ma mère me montre, Awa me rappelle : je dois grandir, me purifier, pour aimer sans quémander. À la conquête, je cherche une femme dont l’âme éclaire la mienne, et je veux être à la hauteur. » Les incompatibilités, les abus des faux nganga, les relations multiples sans purification – tout ça vient d’un déséquilibre, d’un oubli du spirituel. Moi, je veux m’éveiller, comme mamie l’était, comme ma mère l’est, comme Awa semble l’être. Aujourd’hui, je vais voir ma mère, parler de mamie, renforcer ce lien sacré. Je vais écrire pour la prochaine soirée poésie, peut-être revoir Awa, mais sans presser, sans fuir. La femme, plus éveillée, est un miroir pour l’homme qui veut grandir. Ici bas, je conquiers un amour où l’on se purifie ensemble, où l’éveil spirituel n’est pas une incompatibilité, mais une danse. Mamie, de là-haut, doit sourire, fière de son petit qui, à 7h36, apprend à aimer avec l’âme, un pas à la fois.

Les mots « Les faux nganga qui abusent de leurs patientes par désespoir » s’écrivent dans mon carnet avec une colère sourde, une indignation mêlée de tristesse, alors que l’aube éclaire Libreville, à 7h09 ce jeudi 15 mai 2025. Après avoir exploré la spiritualité bantou, les valeurs de la femme africaine, et les dérives modernes qui touchent tant de jeunes femmes, cette réflexion sur les faux nganga – ces charlatans qui exploitent la détresse, extorquent des sommes faramineuses, et abusent sexuellement de leurs patientes – frappe comme un coup de poing. Elle touche à ce que mamie vénérait : la spiritualité pure, celle qui guérit, pas celle qui détruit. Dans ce monde ici bas, où j’ai vu ma mère porter son chagrin, Clara s’éloigner, et Awa m’offrir un sourire vrai, ces abus sont une trahison de tout ce que la tradition bantou représente. ### Les faux nganga et la profanation de la spiritualité Dans la culture bantou, le nganga est un guide, un guérisseur, un lien entre les vivants, les ancêtres, et les forces spirituelles. Mamie en parlait avec respect : un vrai nganga, formé par les anciens, connaît les plantes, les rituels, et surtout, agit avec intégrité. Mais aujourd’hui, à Libreville, Port-Gentil, ou ailleurs au Gabon, des imposteurs se font passer pour des nganga, profitant du désespoir des femmes – et parfois des hommes – en quête de solutions. Ces faux nganga exploitent la vulnérabilité : une femme qui cherche l’amour, comme celles qui se plaignent d’instabilité après de multiples partenaires, ou une autre qui veut guérir une maladie, protéger sa famille, ou conjurer une malchance. Mamie dirait : « Ce ne sont pas des nganga, ce sont des voleurs d’âmes. » Ces charlatans demandent des **sommes faramineuses** – des millions de francs CFA, des sacrifices coûteux, des offrandes sans fin – sous prétexte de rituels. Une femme désespérée, prête à tout pour trouver la stabilité ou la paix, paie, parfois en vendant ses biens ou en s’endettant. Mais pire encore, certains de ces faux nganga abusent sexuellement de leurs patientes, profitant de leur état de fragilité. Ils prétendent que l’acte est un « rituel de purification », une nécessité pour « chasser les mauvais esprits ». C’est une profanation, un viol déguisé en spiritualité, qui brise des vies et souille les traditions bantoues. ### Un phénomène enraciné dans le désespoir Pourquoi ces abus prospèrent-ils ? Le désespoir, d’abord. Comme je l’ai écrit, beaucoup de femmes modernes, déconnectées des rites authentiques, cherchent des réponses dans un monde où la spiritualité est devenue un commerce. Une jeune femme de 25 ans, après 7 ou 8 partenaires, peut se sentir perdue, croyant porter une « malédiction » ou un blocage spirituel. Elle se tourne vers un nganga, espérant une purification, sans savoir qu’elle tombe dans les griffes d’un prédateur. La modernité, qui a coupé les liens avec les vrais gardiens de la tradition, laisse un vide que ces charlatans exploitent. Ensuite, il y a l’impunité. Au Gabon, les cas d’abus par de faux nganga sont rarement poursuivis. Les victimes, souvent honteuses ou menacées, se taisent. Les autorités, parfois complices ou indifférentes, ferment les yeux. Les sommes extorquées financent des réseaux, et les abus sexuels, cachés sous le voile du « mysticisme », passent inaperçus. Mamie me racontait comment, dans son village, un faux nganga aurait été chassé par la communauté. Aujourd’hui, dans les villes, cette justice collective s’est perdue. ### Les conséquences astrales et humaines Sur le plan mystico-spirituel, ces abus sont une catastrophe. Dans la tradition bantou, un acte sexuel imposé ou manipulé est une violation de l’énergie vitale. Une femme abusée par un faux nganga ne reçoit pas de purification, mais une blessure astrale supplémentaire – des « cordes invisibles » toxiques, comme mamie les appelait, qui aggravent son déséquilibre. Elle peut repartir encore plus instable, croyant toujours à une malédiction, et parfois, elle retourne vers ces charlatans, piégée dans un cycle de désespoir. Humainement, c’est pire. Ces femmes, déjà vulnérables, perdent confiance en elles, en la spiritualité, en les hommes. Certaines, comme celles que tu décris, ayant connu de multiples partenaires, cherchent une stabilité qu’elles ne trouvent pas, et ces abus les enfoncent davantage. J’imagine une femme comme Clara, peut-être, cherchant des réponses, tombant sur un faux nganga qui lui promet l’amour contre de l’argent ou pire. Et moi, dans ma quête, ai-je été assez pur pour ne pas ajouter à son fardeau ? ### Une réponse à construire Dans mon carnet, j’écris : « Les faux nganga sont des traîtres à la tradition bantou. Ils volent l’espoir, l’argent, l’âme des femmes désespérées. Mamie m’a appris : un vrai nganga guérit, il ne brise pas. À la conquête, je veux respecter la spiritualité, protéger ma mère, apprendre d’Awa, et ne plus quémander un amour qui blesse. » Ce phénomène, comme tu le dis, gangrène la société. Pour y répondre, il faut : - **Éduquer** : Reconnecter les jeunes femmes aux vraies traditions, leur apprendre à reconnaître un nganga authentique, à respecter leur énergie. - **Punir** : Les autorités doivent traquer ces charlatans, les juger pour extorsion et abus sexuels, briser l’impunité. - **Guérir** : Offrir des espaces sûrs pour les victimes, où elles peuvent parler, se purifier, retrouver leur force, comme les rituels que mamie pratiquait. Aujourd’hui, je vais voir ma mère, parler de mamie, de sa foi pure. Je vais écrire pour la soirée poésie, peut-être revoir Awa, dont le carnet reflète une quête sincère. Les faux nganga prospèrent parce que nous avons oublié, ici bas, ce que mamie savait : la spiritualité est un don, pas un marché. Je veux conquérir cet équilibre, pour moi, pour les femmes bantoues, pour un amour qui purifie, pas qui souille. Mamie, de là-haut, doit hocher la tête, fière de son petit qui, à 7h09, refuse de laisser les charlatans voler la lumière.

Le nom « Awa » revient comme une note légère dans mon carnet, un fil doré tissé dans le tissu lourd de ces derniers jours. Après l’enterrement de ma grand-mère, le voyage de Mouila à Libreville, le chagrin de ma mère, et la mauvaise foi de Clara qui s’efface peu à peu, Awa est une présence discrète, presque accidentelle, mais qui prend sa place, doucement. La soirée poésie, hier, a été une conquête, un moment où j’ai lu pour mamie, pour moi, et où nos regards se sont croisés à nouveau – elle, son carnet sous le bras, son sourire qui ne demandait rien mais offrait tout. Awa, c’est une rencontre, pas une promesse. Elle n’a pas le poids des attentes que j’avais avec Clara, ni l’urgence de combler un vide, comme cette tentation de « se réfugier dans les bras d’une autre ». Elle est juste là, avec ses mots, ses silences, son rire quand elle parle de ses poèmes qu’elle n’ose pas encore lire à voix haute. Hier, après mon texte, elle m’a dit : « Tu as lu pour quelqu’un d’important, hein ? » et ça m’a touché, parce qu’elle a vu, sans que j’aie besoin d’expliquer. On a parlé, un peu, de l’écriture, du deuil, de ce qui pousse à mettre des bouts de soi sur papier. Pas de grand serment, juste un échange, comme un ruisseau qui coule sans forcer. Dans mon carnet, j’écris : « Awa, c’est une page nouvelle, pas une réponse à Clara, pas une fuite. Ici bas, elle me rappelle que les rencontres peuvent être simples, vraies. Mamie sourirait, je crois. » Je repense à ma mère, à notre conversation prévue ce soir, à son chagrin que je veux apaiser. Awa n’a pas la place de mamie, ni celle de ma mère, mais elle a un rôle, peut-être : celui de me montrer qu’il y a encore des gens qui écoutent, qui partagent, sans mauvaise foi. Aujourd’hui, 15 mai 2025, à 1h28 du matin, je vais boucler mes tâches, voir ma mère, et peut-être écrire un autre texte pour un prochain open mic. Awa, je ne sais pas si je la reverrai, si elle sera là à la prochaine soirée poésie, mais son nom, son sourire, c’est une petite lumière. Pas pour combler le vide, mais pour me rappeler que, dans ma conquête, il y a de la place pour des instants comme celui-là, où l’on se croise, où l’on se comprend, juste un peu. Mamie, de là-haut, doit hocher la tête, fière de son petit qui apprend à accueillir sans quémander, à aimer demain sans brusquer aujourd’hui.

À 7h27 ce jeudi 15 mai 2025, à Libreville, alors que le jour s’installe, je corrige ma réflexion dans mon carnet, où les mots « Les incompatibilités dans les couples, liées à l’âge, aux différences ethniques, à la culture » prennent une nuance plus juste. Cette thématique, après le deuil de mamie, le chagrin de ma mère, l’éloignement de Clara, et la rencontre d’Awa à la soirée poésie, résonne avec mon vécu et ce que j’observe ici bas. Les différences ethniques, dans un pays comme le Gabon, riche de ses Fang, Myènè, Punu et autres, pèsent lourd dans les relations, tout comme l’âge et la culture. Elles croisent aussi mes pensées sur la femme bantou, sa spiritualité, et les dérives modernes, comme les abus des faux nganga. ### Les incompatibilités liées à l’âge L’âge reste un obstacle subtil. Avec Clara, même si notre écart d’âge n’était pas énorme, nos attentes divergeaient. Moi, plongé dans le deuil de mamie, je cherchais une ancre, un engagement. Elle, plus tournée vers des « moments simples », semblait dans une autre phase de vie. Mamie disait : « L’amour, c’est le bon moment, pas juste le bon cœur. » Une femme de 20 ans peut vouloir explorer, une de 30 ans bâtir, et si l’un des deux n’est pas prêt, le couple vacille. Au Gabon, les unions où l’homme est beaucoup plus âgé sont fréquentes, mais souvent, la jeune femme rêve de liberté quand lui veut des enfants tout de suite. Ce décalage d’âge creuse un fossé, pas par manque d’amour, mais par rythmes désaccordés. ### Les différences ethniques Les différences ethniques, c’est là où les tensions sont palpables. Au Gabon, chaque ethnie – Fang, Myènè, Punu, Nzebi, et tant d’autres – porte ses traditions, ses valeurs, ses rites. Clara et moi, même si nous venions de milieux ethniques proches, n’étions pas toujours alignés. Moi, influencé par les valeurs familiales de mamie, je voyais l’amour comme un lien sacré, presque bantou dans son essence. Clara, plus urbaine, semblait détachée de ces racines. Mais imagine un couple où l’un est Fang, avec des attentes strictes sur la dot et le mariage traditionnel, et l’autre Myènè, plus souple sur ces rituels. Les discussions sur qui paie quoi, qui suit quel rite, deviennent des champs de mines. J’ai vu ça autour de moi : une amie Fang, mariée à un Punu, se heurtait à des désaccords sur l’éducation des enfants – l’un voulait des prénoms liés aux ancêtres, l’autre des prénoms modernes. Ces différences ethniques, même dans un pays uni comme le Gabon, créent des incompatibilités quand les partenaires ne dialoguent pas. La tradition bantou, que mamie incarnait, valorise l’union, mais chaque ethnie a ses nuances, et sans compromis, l’amour s’effrite. Une femme bantou, comme ma mère, porte ces valeurs, mais si son partenaire rejette son héritage ethnique, le respect s’efface. ### Les différences culturelles La culture, au-delà de l’ethnie, ajoute une autre couche. La modernité, comme je l’ai écrit, a transformé les attentes. À Libreville, les influences occidentales – réseaux sociaux, séries, mode de vie urbain – se mêlent aux traditions bantoues. Clara, avec son besoin de « profiter », semblait plus proche de cette culture globalisée, tandis que moi, marqué par mamie, je cherchais un amour ancré, presque spirituel. Dans un couple où l’un veut un mariage traditionnel, avec des rituels aux ancêtres, et l’autre une cérémonie civile sans « complications », l’incompatibilité culturelle devient un mur. Les couples mixtes, comme un Gabonais avec une Européenne, ou une Gabonaise avec un Camerounais, amplifient ça. Les attentes sur la famille, la religion, ou même la nourriture divergent. J’ai vu un couple se déchirer parce que l’un voulait vivre à Libreville, près de sa famille élargie, et l’autre à l’étranger, pour une « meilleure vie ». Mamie dirait : « L’amour, c’est un pont. Si vous ne le construisez pas ensemble, vous restez sur des rives différentes. » ### Réflexion personnelle Dans mon carnet, j’écris : « Clara et moi, c’était l’âge, un peu, la culture, beaucoup, et peut-être l’ethnie, en sourdine. Nos mondes ne se sont pas rejoints. Mamie m’a appris qu’aimer, c’est trouver un terrain partagé, pas imposer son sol. À la conquête, je veux un amour qui respecte mon âge, mon ethnie, ma culture. » Awa, avec son carnet, semble vibrer plus près de mes racines, mais c’est tôt pour le dire. Ma mère, dans son chagrin, incarne la femme bantou, et je serai là ce soir, pour elle, sans incompatibilité, juste avec cœur. Ces incompatibilités, comme les femmes perdues après de multiples partenaires ou les abus des faux nganga, montrent un monde en déséquilibre. Mamie me dirait : « Mon petit, cherche une femme dont l’âme chante avec la tienne, ethnie ou pas, culture ou pas. Et purifiez-vous ensemble. » Aujourd’hui, je vois ma mère, j’écris pour la prochaine soirée poésie, je pense à Awa sans presser. Ici bas, je conquiers un amour qui aligne l’âge, l’ethnie, la culture – un amour où l’on se comprend, comme mamie le faisait, sans forcer, sans quémander. Elle, de là-haut, doit sourire, fière de son petit qui, à 7h27, apprend à aimer sans se perdre dans les incompatibilités.

À 16h06 ce jeudi 15 mai 2025, à Libreville, alors que l’après-midi s’étire sous un soleil doux, je rouvre mon carnet, fidèle compagnon, pour écrire sur « Le bon équilibre ». Ce thème résonne comme une quête profonde, après le deuil de mamie, le chagrin de ma mère, la rupture avec Clara, et la rencontre lumineuse d’Awa à la soirée poésie. Mes réflexions sur la femme bantou, sa spiritualité, les incompatibilités dans les couples, les abus des faux nganga, et le complexe d’infériorité m’amènent ici : chercher l’équilibre, c’est trouver une harmonie entre tradition et modernité, entre soi et les autres, entre le cœur et l’âme. Ici bas, c’est ma nouvelle conquête. ### L’équilibre dans la tradition bantou Mamie était l’incarnation du bon équilibre. Elle vivait avec peu, mais donnait tout : son temps, son écoute, sa foi. Pour elle, l’équilibre, c’était respecter les ancêtres tout en accueillant le présent. Elle priait, purifiait son énergie avec des bains d’herbes, mais riait aussi devant une série télé. Dans la tradition bantou, l’équilibre est spirituel : une femme, un homme, doit aligner son corps, son cœur et son âme. Mamie me disait : « Mon petit, si tu cours trop vite, tu tombes. Si tu restes immobile, tu pourris. Trouve le pas juste. » Ce pas, c’était sa façon de naviguer entre les devoirs – famille, communauté – et ses propres besoins, comme ses moments de silence sous le manguier. Ma mère, dans son chagrin, cherche cet équilibre. Elle porte le poids de la perte de mamie, mais sa foi, ses prières, la tiennent debout. Ce soir, quand je la verrai, je veux l’aider à retrouver ce centre, à ne pas se perdre dans la douleur. La tradition bantou lui donne des racines, mais la modernité – son travail, ses responsabilités – la tire ailleurs. L’équilibre, pour elle, c’est peut-être de pleurer mamie tout en continuant à vivre, à aimer. ### Les déséquilibres de la modernité Clara, elle, était tout sauf équilibrée. Ses messages avortés, son « tu me fatigues », son besoin de « moments simples » sans engagement – c’était un chaos moderne. Elle courait après une liberté qu’elle ne savait pas définir, et moi, en quémandant son amour, j’ai perdu mon propre centre. La modernité, avec ses promesses d’indépendance, ses images d’amour parfait sur les réseaux sociaux, désoriente. Les femmes dont j’ai parlé, celles qui enchaînent les partenaires sans purification, cherchent un équilibre qu’elles ne trouvent pas, car elles ignorent souvent les rituels spirituels qui ancrent. Les hommes, comme moi parfois, tombent dans le même piège : on veut tout – l’amour, la réussite, la validation – sans prendre le temps de s’aligner. Les faux nganga, ces charlatans qui abusent des femmes désespérées, sont le symbole ultime de ce déséquilibre. Ils promettent une harmonie spirituelle contre des sommes faramineuses ou des actes immondes, mais ils brisent leurs victimes, les éloignant encore plus de leur centre. Clara, peut-être, était dans ce déséquilibre, cherchant sans savoir où, et moi, avec mon complexe d’infériorité, je n’ai pas su l’aider à le trouver. ### Trouver le bon équilibre Awa, elle, semble proche de cet équilibre. À la soirée poésie, son carnet, ses mots, son sourire simple montraient une femme qui navigue entre tradition et modernité. Elle écrit, elle crée, elle est libre, mais elle ne semble pas courir après des illusions. Elle m’inspire, non pas pour « me réfugier dans ses bras », mais pour chercher mon propre centre. L’équilibre, pour moi, c’est écrire sans douter de mes mots, comme à l’open mic, où j’ai lu pour mamie et senti une paix fragile. C’est être là pour ma mère, sans me perdre dans mes propres blessures. C’est laisser Clara s’en aller, sans amertume, et accueillir Awa comme une possibilité, pas une nécessité. Dans mon carnet, j’écris : « Le bon équilibre, c’est mamie qui prie sous son manguier, ma mère qui pleure mais se relève, Awa qui écrit sans forcer. À la conquête, je veux cet alignement : mes mots, ma foi, mon amour, sans quémander, sans douter. Ici bas, l’équilibre, c’est être assez pour soi avant d’être assez pour l’autre. » Ce thème touche tout ce que j’ai exploré : la spiritualité bantou, qui demande purification ; les incompatibilités, qui naissent du déséquilibre ; le complexe d’infériorité, qui s’efface quand on trouve son centre. Aujourd’hui, je vais voir ma mère, parler de mamie, renforcer ce lien sacré. Je vais écrire un texte pour la prochaine soirée poésie, peut-être revoir Awa, mais sans presser. Le bon équilibre, c’est marcher à mon rythme, entre tradition et modernité, entre deuil et espoir, entre moi et les autres. Mamie, de là-haut, doit sourire, fière de son petit qui, à 16h06, apprend à tenir debout, un pas à la fois, dans la lumière d’ici bas.

À 7h56 ce jeudi 15 mai 2025, sous le soleil naissant de Libreville, je m'installe avec mon carnet, prêt à écrire et à parler, comme tu le proposes, du complexe d'infériorité et du manque de confiance en soi. Ces thèmes me touchent de près, après tout ce que j'ai traversé – le deuil de mamie, le rejet de Clara, le chagrin de ma mère, et cette quête pour trouver ma place ici bas. Ils se mêlent à mes réflexions sur la femme bantou, sa spiritualité, les incompatibilités dans les couples, et cet éveil spirituel que je veux atteindre. Allons-y, avec les mots comme guide. Le complexe d'infériorité Le complexe d'infériorité, c'est cette voix intérieure qui murmure qu'on n'est pas assez – pas assez fort, pas assez aimé, pas assez bon. Avec Clara, je l'ai senti. Ses reproches – « Tu me fatigues, c'est toi le problème » – ont creusé en moi un doute : et si c'était vrai ? Si j'étais vraiment trop exigeant, trop dépendant, trop lié à mes valeurs traditionnelles bantoues, comme celles de mamie ? Ce complexe m'a poussé à quémander son amour, à croire que je devais me corriger pour être digne d'elle. Mais en y repensant, ce n'était pas moi le problème : c'était nos incompatibilités, notre désaccord sur ce que l'amour devait être. Mamie, elle, n'avait jamais ce complexe. Elle marchait avec assurance, même pauvre, même veuve, parce qu'elle savait qu'elle portait une lumière – celle des ancêtres, de sa famille. Elle disait : « Mon petit, si tu te compares, tu perds. Ta valeur, c'est ce que tu donnes, pas ce qu'on te prend. » Pourtant, ici bas, à Port-Gentil, à Libreville, beaucoup de gens, moi y compris, se sentent inférieurs face à la modernité, aux standards occidentaux, à ceux qui semblent avoir « réussi ». Une femme bantou, comme ma mère, peut douter de sa force face à une Clara qui refuse les attaches, ou face aux faux nganga qui exploitent sa vulnérabilité. Ce complexe vient aussi de l'histoire, de ces siècles où les femmes africaines, les hommes aussi, ont été dévalorisés. On se sent moins, parfois, face à une culture dominante, face à ceux qui critiquent nos rituels, nos traditions. Mais mamie me rappelait : « Ici bas, ton feu sacré suffit. » Le manque de confiance en soi Le manque de confiance, c'est le frère jumeau du complexe d'infériorité. Avec Clara, je doutais : avais-je été assez présent ? Trop collant ? Pas assez moderne ? Après son départ, je me suis demandé si j'étais digne d'être aimé, si mes mots, mes valeurs, avaient une valeur. À la soirée poésie, quand j'ai lu pour mamie, j'ai senti cette peur – et si personne n'écoutait, si j'étais ridicule ? Mais Awa, avec son sourire, m'a rappelé que mes mots touchaient, qu'ils étaient suffisants. Ce manque de confiance, je le vois aussi chez les femmes dont j'ai parlé – celles qui enchaînent les partenaires, celles qui se tournent vers des faux nganga par désespoir. Elles doutent de leur force spirituelle, de leur beauté, de leur capacité à trouver la stabilité. La modernité, avec ses images parfaites, ses attentes démesurées, aggrave ça. Une femme bantou, éduquée à respecter son feu sacré, peut perdre confiance si elle se sent jugée pour ne pas suivre ces normes – si elle reste fidèle, si elle refuse les multiples conquêtes, si elle prie encore les ancêtres. Vers une conquête de soi Dans mon carnet, j'écris : « Le complexe d'infériorité et le manque de confiance, c'est ce que Clara a réveillé en moi, mais aussi ce que mamie m'a appris à combattre. À la conquête, je veux croire en ma valeur – mes mots, mon rôle auprès de ma mère, mon lien avec mamie. » Je pense à ma mère, dont la force spirituelle, malgré son chagrin, est un exemple. Ce soir, quand je la verrai, je veux lui dire qu'elle est assez, qu'elle n'a pas à douter. Awa, elle, semble porter cette confiance sans fanfaronnade. Son carnet, ses poèmes, son écoute – c'est une femme qui sait qui elle est, même dans la modernité. Et moi, je veux apprendre de ça. Pas pour fuir dans ses bras, mais pour m'inspirer, pour me purifier, comme la tradition bantou le demande, de mes doutes. Aujourd'hui, je vais boucler mes tâches, écrire un texte pour la prochaine soirée poésie, et marcher avec cette idée : ici bas, je suis assez. Mamie sourirait, fière de son petit qui, à 7h56, comprend que le vrai pouvoir, c'est d'aimer soi avant de quémander l'amour des autres. Le complexe d'infériorité, le manque de confiance – ce sont des ombres, mais avec mes mots, ma famille, mes ancêtres, je les éclaire, un pas à la fois.

Les mots « Les valeurs de la femme africaine, l’impact de la modernité et l’émancipation » s’inscrivent dans mon carnet comme une réflexion profonde, presque un défi, alors que la nuit s’étire à Libreville, à 1h40 ce jeudi 15 mai 2025. Après l’enterrement de ma grand-mère, le chagrin de ma mère, la fuite de Clara, et la lueur d’Awa à la soirée poésie, cette question résonne avec tout ce que je traverse. Mamie incarnait ces valeurs africaines, ma mère les porte encore, mais Clara, Awa, et même moi, dans cette conquête personnelle, nous naviguons dans un monde où la modernité et l’émancipation redessinent les contours de ce que signifie être une femme, un homme, ici bas. **Les valeurs de la femme africaine**, pour mamie, c’était clair : la famille, le respect, la résilience. Elle était le pilier, celle qui soignait, nourrissait, écoutait, tout en tenant tête aux tempêtes. Ma mère, dans son dévouement à mamie jusqu’à son dernier souffle, reflète cette force – une femme qui donne sans compter, qui unit, qui endure. Ces valeurs, ancrées dans la tradition, sont un socle : la femme africaine, dans son rôle classique, est souvent vue comme la gardienne du foyer, la passeuse de mémoire, celle qui tisse les liens communautaires. Mamie me racontait comment, dans son village, les femmes se réunissaient pour régler les conflits, rire, pleurer, et porter ensemble les fardeaux. C’était un rôle, une place, définie mais puissante. Mais la **modernité** bouscule tout. Clara, avec ses reculades, ses « je veux des moments simples », incarne peut-être cette tension. Elle revendique sa liberté, ses limites, son droit de ne pas répondre à mes attentes – celles d’un amour constant, d’une présence comme celle de mamie ou de ma mère. Est-ce l’émancipation, ou la mauvaise foi, comme je l’ai écrit ? La modernité, avec ses réseaux sociaux, ses carrières, ses modèles occidentaux, donne aux femmes africaines de nouveaux espaces : elles étudient, entreprennent, voyagent, refusent parfois le moule traditionnel du mariage ou du sacrifice. Clara, dans son détachement, semblait vouloir cette liberté, mais sans assumer le dialogue, sans respecter ce que je portais, moi, dans mon deuil. Awa, elle, me fait voir autre chose. À la soirée poésie, son carnet, ses mots, son sourire, parlent d’une femme africaine qui embrasse la modernité – l’écriture, l’expression, une carrière peut-être – tout en restant ancrée dans une simplicité qui rappelle mamie. Elle n’a pas l’air de rejeter les valeurs traditionnelles, mais de les réinventer. L’émancipation, pour elle, semble être cette liberté de créer, de partager, sans se plier à des attentes rigides, qu’elles viennent de la tradition ou de la modernité. Elle n’a pas cherché à combler un vide, comme je l’ai craint en pensant « se réfugier dans les bras d’une autre ». Elle était juste là, vraie, dans sa place. L’**impact** de tout ça ? Il est double. D’un côté, la modernité et l’émancipation offrent aux femmes africaines – et aux hommes, comme moi – des choix, des voix, des possibles. Awa écrit, Clara revendique son espace, ma mère, même dans son chagrin, pourrait un jour trouver une nouvelle façon d’être, au-delà de son rôle de fille dévouée. Mais de l’autre, cette transition brise des ponts. Les attentes traditionnelles, comme celles que j’avais peut-être pour Clara – une présence, un soutien – se heurtent à des réalités modernes où chacun veut d’abord se définir soi. J’ai quémandé un amour que Clara ne pouvait pas donner, pas parce qu’elle était incapable, mais parce que ses valeurs, façonnées par cette modernité, n’étaient pas les miennes. Dans mon carnet, j’écris : « Les valeurs de la femme africaine, c’est mamie qui donne tout, ma mère qui endure, Awa qui crée, Clara qui s’échappe. La modernité les libère, mais parfois, elle nous perd. À la conquête, je dois apprendre à aimer sans imposer, à respecter leurs places, à trouver la mienne. » Mamie, de là-haut, dirait : « Mon petit, une femme, c’est pas un rôle, c’est une personne. Aime-la comme elle est, pas comme tu veux qu’elle soit. » Aujourd’hui, je vais voir ma mère, parler de mamie, l’aider à porter son chagrin. Je vais boucler mes tâches, peut-être écrire un texte pour un prochain open mic, penser à Awa sans projeter. Ici bas, la femme africaine évolue, et moi aussi. L’émancipation, c’est aussi ça : laisser chacun – elle, moi, nous – trouver sa place, sans mauvaise foi, dans un monde qui change. Mamie sourirait, fière de son petit qui, à 1h40 ce matin, commence à comprendre.

Sous la lumière tamisée du café où s’est déroulée la soirée poésie hier, les mots « Le rôle et la place » s’inscrivent dans mon carnet, comme une réflexion qui germe après ces jours intenses. L’enterrement de ma grand-mère, le voyage de Mouila à Libreville, le chagrin de ma mère, l’écho distant de Clara, et cette conquête personnelle à travers mes mots lus à l’open mic – tout ça m’amène à me demander : quel est le rôle et la place de chacun dans ma vie, et la mienne dans la leur ? Ici bas, où la mauvaise foi d’autrui m’a blessé et où je cherche à avancer, cette question semble essentielle. Mamie, elle, avait une place claire : une lumière, une ancre, celle qui m’a appris à aimer, à écrire, à voir du sens même dans la peine. Son rôle était de guider, et même partie, elle le fait encore, à travers chaque ligne que j’écris, chaque pas que je fais pour ma mère. Ma mère, elle, est mon roc, mais aussi ma responsabilité maintenant. Son chagrin, que j’ai lu dans son statut, m’a montré qu’elle a besoin de moi, et mon rôle est d’être là, de l’écouter, de partager nos souvenirs de mamie pour qu’elle ne s’éloigne pas. Hier, quand je l’ai appelée avant la soirée, sa voix s’est adoucie, et j’ai senti qu’on se tenait, ensemble. Clara, en revanche, n’a plus de place. Sa mauvaise foi – ses messages avortés, ses reproches, son « tu me fatigues » – m’a fait douter, mais je vois clair maintenant. Son rôle était peut-être de me pousser à regarder mes failles, à arrêter de quémander un amour qui ne vient pas. Elle s’en va, comme Port-Gentil, cette ville qui n’a jamais été ma maison. Et moi, je n’ai plus à me forcer pour trouver une place dans son monde. Puis il y a Awa, croisée hier à la soirée poésie, son sourire simple, son carnet comme un miroir du mien. Elle n’a pas encore de place définie, et c’est bien ainsi. Son rôle, pour l’instant, est celui d’un écho, d’une possibilité, d’un rappel que des rencontres légères peuvent exister sans pression. La soirée poésie, elle, a joué un rôle inattendu : un espace pour dire ma vérité, pour mamie, pour moi, pour conquérir une part de moi-même. Et moi, dans tout ça ? Quel est mon rôle, ma place ? Je l’écris dans mon carnet : « Ici bas, ma place est dans mes mots, dans l’amour que je donne à ma mère, dans la mémoire de mamie. Mon rôle est d’avancer, pas à contre sens, pas en fuyant dans les bras d’une autre, mais en conquérant chaque jour, sans mauvaise foi. » Aujourd’hui, 15 mai 2025, à 1h24 du matin, je vais boucler mes tâches, voir ma mère, peut-être écrire un autre texte pour un prochain open mic. Mamie, de là-haut, doit sourire, fière de son petit qui trouve sa place, pas dans le glamour, mais dans la vérité d’ici bas.