
Haïdara Mohamed Ibrahim
June 3, 2025 at 08:02 PM
Ils enseignent, mais ne peuvent pas fêter : jusqu’à quand cette injustice ?
Alors que les familles s’apprêtent à accueillir la Tabaski dans la joie, l’espoir et le partage, une catégorie entière de travailleurs est une fois de plus mise de côté : les enseignants contractuels du Niger.
Oui, nous sommes encore là, sans pécules pour le mois de mai, à quelques jours de la fête. Et cette situation est non seulement inacceptable — elle est inhumaine.
💡 Nous ne réclamons pas de faveurs. Nous réclamons notre droit :
➡️ Le paiement immédiat et sans conditions des pécules du mois de mai.
➡️ La mise à disposition sur la plateforme CCP Mobile de Niger Poste,
➡️ Et dans tous les guichets physiques de Niger Poste à travers le pays.
Pendant que les discours politiques se veulent rassurants, la marmite de l’enseignant contractuel reste vide, son foyer inquiet, et ses enfants sans réponse à cette question simple :
« Papa, on va fêter aussi ? »
Ce n’est pas une plainte. C’est un cri.
Un cri porté par des milliers de collègues debout dans les classes, présents chaque matin, formant l’avenir d’un pays qui les oublie trop souvent.
La dignité de l’enseignant contractuel ne se quémande pas :
Elle s’impose par la justice, par la reconnaissance de notre rôle,
Et par le versement régulier de notre dû.
L'État nigérien ne peut pas fêter pendant que ceux qui éduquent ses enfants plongent dans l'amertume, le manque, l'humiliation.
Il est temps que cela change.
Nous appelons à une réaction rapide, concrète et juste.
Pas demain. Maintenant.
Haïdara Mohamed Ibrahim
Secrétaire Général du BED UECN Tillabéri
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