
Haïdara Mohamed Ibrahim
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About Haïdara Mohamed Ibrahim
"Bienvenue sur notre chaîne dédiée à l'unité nationale ! 🇳🇪 Un espace de partage et de dialogue pour promouvoir la cohésion, le vivre-ensemble et renforcer les liens entre tous les Nigériens. Ensemble, construisons une nation forte et solidaire."
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Message de condoléances du BED UECN Tillabéri 23 mai 2025 – Anzourou C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons l’attaque terroriste survenue ce jour dans la commune d’Anzourou, ayant coûté la vie à sept (7) civils, dont notre camarade Aminou Hassimi, enseignant contractuel. Au nom du Bureau Exécutif Départemental de l’UECN Tillabéri, nous présentons nos condoléances nationales à l’ensemble du peuple nigérien, aux familles endeuillées, et à la grande famille des enseignants contractuels du Niger. La disparition d’Aminou Hassimi est une perte douloureuse pour notre corporation. Son engagement pour l’éducation restera à jamais gravé dans nos mémoires. Nous exprimons également notre solidarité au VDP Tadjidine Mounkaila, blessé lors de cette attaque, et lui souhaitons un prompt rétablissement. Que les âmes de nos disparus reposent en paix. Que vive le Niger uni et résilient. Haïdara Mohamed Ibrahim Secrétaire Général – BED UECN Tillabéri


Citoyennes, citoyens du Niger, Il est temps d’élever notre regard, de dépasser les querelles secondaires, et de concentrer nos énergies sur ce qui menace véritablement notre avenir commun. Les débats sur les langues nationales ont leur place, mais aujourd’hui, le pain manque sur la table, la paix fuit nos villages, et l’espoir vacille dans le cœur de nos jeunes. Le Niger est à un tournant. Il nous appartient d’écrire une nouvelle page — celle de la responsabilité, du courage et de l’action collective. 1. L’insécurité rampante : un peuple qui vit dans la peur n’est pas libre Nos familles vivent sous la menace permanente : villages attaqués, bétails volés, écoles fermées. Il est impératif d’instaurer un véritable plan national de sécurité : plus d’effectifs, mieux formés, mieux équipés ; une coopération régionale renforcée ; et surtout, une armée proche du peuple, respectée parce que respectable. Le lien de confiance entre citoyens et forces de défense doit être reconstruit, pierre après pierre. 2. La jeunesse sacrifiée : bombe à retardement sociale Le chômage de masse n’est pas une fatalité, c’est un échec politique. Donnons à notre jeunesse les outils pour se construire : des centres de formation technique et professionnelle modernes, des programmes d’incubation d’entreprises locales, un accès équitable au financement. L'État, les collectivités et le secteur privé doivent cesser de fonctionner en silos : l’heure est à l’action coordonnée pour transformer notre potentiel démographique en richesse collective. 3. Le mépris envers les enseignants contractuels : trahison de l’avenir Nous, enseignants contractuels, ne demandons pas la charité, mais la reconnaissance de notre rôle fondamental. L’école publique s’effondre si ceux qui la font vivre sont relégués au rang de supplétifs précaires. Il est temps d’un plan d’intégration progressive, fondé sur des critères clairs, des perspectives de carrière et des formations continues. Respecter l’enseignant, c’est respecter la République. 4. Corruption et injustice sociale : cancers de notre développement Pendant que certains détournent, d’autres endurent. Trop, c’est trop. Il faut ériger une autorité anticorruption indépendante, dotée de moyens réels, protégée des influences politiques. Il faut rendre publics les audits, sanctionner les délinquants financiers et redistribuer les ressources vers les secteurs vitaux : santé, éducation, logement. La justice sociale ne se décrète pas, elle se construit dans les actes. 5. La vie chère : fardeau des plus vulnérables Les denrées de base deviennent un luxe, pendant que les salaires stagnent. Il est temps de réguler les marchés, de soutenir nos producteurs locaux, de revoir la fiscalité sur les biens de première nécessité. Le pouvoir d’achat des Nigériens doit être défendu comme une priorité nationale, sans délai. --- Nigériens, Nigériennes, Assez des slogans sans lendemain. Assez des manœuvres politiciennes. Le temps est venu pour une refondation citoyenne. Nous avons besoin de clarté dans les idées, de fermeté dans les engagements et de loyauté envers la patrie. Société civile, forces de défense, enseignants, chefs traditionnels, diaspora, chacun a un rôle à jouer. Unis dans la vérité, la justice et le travail, nous pouvons bâtir un Niger sûr, prospère et juste, à la hauteur de nos rêves les plus légitimes. Rien ne nous sera donné. Tout se gagnera par la lucidité, la persévérance et la solidarité. Ensemble, faisons triompher l’intérêt général ! Haidara Mohamed Ibrahim Enseignant contractuel Membre actif de la conscience citoyenne nigérienne


« PLUS JAMAIS CONTRACTUELS » 🎤 Ils nous appellent contractuels, Comme on dit jetables, comme on dit remplaçables, Mais nous sommes les bras, les cœurs, les têtes, Ceux qui tiennent l’école debout… pendant qu’eux regardent l’éveil passer. --- On a trop longtemps courbé l’échine. À force, nos colonnes vertébrales Sont devenues des colonnes de revendication. Assez ! Le silence est un poison. Nous voilà devenus mégaphones d’une génération qu’on pousse à l’oubli scolaire. --- Qu’on nous entende, enfin ! Le savoir ne se délivre pas à crédit. L’éducation ne se fait pas au rabais. Nous ne sommes pas des numéros dans un fichier, Mais des âmes en mission pour l’avenir du pays. --- Écoutez bien : Nous ne quémandons pas — nous revendiquons. Nous ne supplions pas — nous nous levons. Nous ne fuyons pas — nous luttons. --- 🔥 UECN, debout comme un volcan. On crache la vérité — sans filtre, sans fard, sans peur. Assez de pansements sur une plaie béante d’injustice. Assez de discours sucrés sur des réalités amères. --- Ce n’est pas une grève… C’est une libération. Ce n’est pas un mouvement… C’est une révolution. Ce n’est pas une plainte… C’est une page d’Histoire, écrite à l’encre noire de nos nuits blanches. --- Ce pays ne se développera pas sur l’exploitation. Encore moins sur l’humiliation des éducateurs. Car un enseignant qu’on méprise, C’est une nation qu’on fragilise. --- Alors qu’on le sache, une bonne fois pour toutes : Ce système de contractualisation, On ne le réforme pas. On l’enterre. Avec nos pancartes pour pelles, Et nos slogans pour cercueil. --- 📢 Le Niger nouveau ne se fera pas sans nous. Pas de compromis sur la dignité. Pas de trêve sans victoire. Pas de recul. Plus jamais contractuels. --- À scander. À crier. À propager. Car ce texte est une arme, Et vous, camarades, Vous êtes la munition. ✍️ Haidara Mohamed Ibrahim SG BED UECN TILLABÉRI


« Là où l’on voulait m’éteindre, je suis devenu flamme » Il y a des souvenirs qui ne vieillissent pas. Ils s’accrochent à la mémoire comme une brûlure lente, discrète, mais tenace. Mon tout premier poste dans la région de Zinder, dans une commune reculée du département de Magaria, n’était pas un début. C’était une épreuve. Une épreuve que j’ai traversée debout… mais non sans cicatrices. Je me souviens de ce jour, comme on se souvient d’un enterrement : le cœur serré, le regard en quête d’espoir, et cette voix sèche de mon tout premier directeur qui trancha net mes illusions : « Toi, tu n’as pas d’avenir dans l’éducation. » Ce n’était pas une critique. C’était une sentence. Dès lors, il a mis tout en œuvre pour que ma présence dans cette école soit un calvaire. Pas de soutien, pas d’écoute, rien d’autre qu’une pression froide, constante, quotidienne. Il me plaçait dans des situations intenables, m'exposait, me marginalisait, comme s’il avait pour mission de m’user jusqu’à l’abandon. Mais ce n’était pas tout. Le président du COGES, censé être un partenaire, un protecteur de l’école, s’est lui aussi joint au chœur des hostilités. Il me regardait avec mépris, parlait de moi avec légèreté, osait même me traiter de fou. Oui… fou. J’étais seul. Incompris. Loin de tout repère. Loin de ma famille. Loin du confort. Mais c’est justement dans cette solitude que quelque chose a germé. Je ne pouvais pas fuir. Je ne voulais pas fuir. Alors j’ai résisté. J’ai tenu. Un jour. Puis un autre. Et encore un autre. La nuit, je pleurais parfois. Le jour, j’enseignais comme si ma vie en dépendait. Car c’est dans cette douleur que j’ai découvert une vérité : ce que les autres détruisent par méchanceté peut être reconstruit par volonté. Aujourd’hui encore, je suis un simple enseignant contractuel. Mais je suis un homme debout. Pas grâce à eux. Mais à cause d’eux. Leurs humiliations m’ont forgé une armure. Leur rejet a réveillé ma foi en moi-même. Et, contre toute attente, je leur dis merci. Merci à ce directeur qui, sans le savoir, m’a appris la patience, la discipline, la maîtrise de soi. Merci à ce président du COGES qui m’a donné le goût du dépassement, en croyant m’écraser. Ils m’ont fait mal, oui. Mais ils m’ont aussi préparé à la vie. Je leur pardonne. Parce que le pardon, c’est la victoire des âmes fortes. Parce que la haine est un poids trop lourd pour celui qui veut avancer. Parce qu’en fin de compte, c’est moi qui ai grandi. C’est moi qui ai appris. C’est moi qui suis resté. Et eux, que retiendront-ils de moi ? Rien, peut-être. Mais moi, je me souviendrai toujours de ce jeune professeur que tout le monde croyait perdu… Et qui a fini par se trouver. Haidara Mohamed Ibrahim Enseignant contractuel CEG DIAMBALA


📢 PROPOSITION SYNDICALE À LA GUERRE COMME À LA GUERRE : UNISSONS-NOUS POUR SAUVER L’ÉCOLE NIGÉRIENNE QUI SUCCOMBE ! Camarades syndicalistes, éducateurs et sentinelles de l’avenir de notre nation, L’heure n’est plus aux hésitations ni aux querelles intestines. L’école nigérienne est à genoux, saignée à blanc par des décennies de négligence, de promesses trahies, et de mépris institutionnalisé. Le silence ou la dispersion dans de tels moments frôle la complicité. 👉 Nous devons désormais parler d’une seule voix. Une voix forte, responsable, engagée et unie. L’État nous relègue au rang de figurants alors que nous sommes les architectes de la conscience nationale. Nous formons les générations futures, et pourtant, c’est nous que l’on abandonne sans vergogne, dans des salles délabrées, sans outils, sans respect, sans reconnaissance. À la guerre comme à la guerre, camarades. Et une guerre ne se gagne jamais en ordre dispersé. C’est pourquoi, au nom du devoir syndical et de la responsabilité historique qui est la nôtre, nous lançons un appel pressant, fraternel et résolu : 🛑 À la dynamique des syndicats du secteur de l’Éducation et de la Formation professionnelle et technique, 🛑 À la synergie d’action COSEFP – SYNACES – UECN, Nous tendons la main. Nous appelons à une convergence des luttes, à une mutualisation des forces, à une coalition solide, car le combat est trop grand pour être mené en ordre dispersé. ❗Nous ne sommes pas des rivaux, encore moins des concurrents. Nous sommes des frères d’armes, des partenaires de la même cause, unis par la même indignation et par le même rêve : celui d’une école publique digne, gratuite, respectée et respectueuse. Il ne s’agit plus seulement de défendre nos intérêts catégoriels. Il s’agit de sauver un système éducatif à l’agonie, de réaffirmer le rôle central de l’enseignant, et d’exiger la fin du mépris et de la trahison gouvernementale. 📣 Ne restons pas spectateurs de l’effondrement de l’Éducation. Refusons la résignation ! Refusons la division ! Refusons l’oubli ! Ensemble, avec lucidité, fermeté et fraternité, lançons une riposte syndicale à la hauteur des enjeux. Car oui, unis, organisés et déterminés, nous sommes une force impossible à ignorer ! --- ✊ Vive l’unité syndicale ! 📚 Vive l’Éducation nigérienne libre, forte et respectée ! 🇳🇪 Haidara Mohamed Ibrahim Secrétaire Général BED UECN Tillabéri


Ils enseignent, mais ne peuvent pas fêter : jusqu’à quand cette injustice ? Alors que les familles s’apprêtent à accueillir la Tabaski dans la joie, l’espoir et le partage, une catégorie entière de travailleurs est une fois de plus mise de côté : les enseignants contractuels du Niger. Oui, nous sommes encore là, sans pécules pour le mois de mai, à quelques jours de la fête. Et cette situation est non seulement inacceptable — elle est inhumaine. 💡 Nous ne réclamons pas de faveurs. Nous réclamons notre droit : ➡️ Le paiement immédiat et sans conditions des pécules du mois de mai. ➡️ La mise à disposition sur la plateforme CCP Mobile de Niger Poste, ➡️ Et dans tous les guichets physiques de Niger Poste à travers le pays. Pendant que les discours politiques se veulent rassurants, la marmite de l’enseignant contractuel reste vide, son foyer inquiet, et ses enfants sans réponse à cette question simple : « Papa, on va fêter aussi ? » Ce n’est pas une plainte. C’est un cri. Un cri porté par des milliers de collègues debout dans les classes, présents chaque matin, formant l’avenir d’un pays qui les oublie trop souvent. La dignité de l’enseignant contractuel ne se quémande pas : Elle s’impose par la justice, par la reconnaissance de notre rôle, Et par le versement régulier de notre dû. L'État nigérien ne peut pas fêter pendant que ceux qui éduquent ses enfants plongent dans l'amertume, le manque, l'humiliation. Il est temps que cela change. Nous appelons à une réaction rapide, concrète et juste. Pas demain. Maintenant. Haïdara Mohamed Ibrahim Secrétaire Général du BED UECN Tillabéri

ENSEIGNANTES, ENSEIGNANTS CONTRACTUELS DU NIGER, RESTONS MOBILISÉS, RESTONS DÉTERMINÉS ! Du 21 au 23 mai 2025, l’Histoire nous appelle. Le préavis de grève est en marche, et c’est par notre unité, notre cohérence et notre engagement que nous le rendrons victorieux. Ne cédons ni aux menaces, ni aux intimidations. Car ceux qui veulent nous faire taire savent que notre parole est puissante. Ceux qui cherchent à nous diviser redoutent la force de notre union. Mais qu’ils sachent ceci : nous sommes debout, éveillés, solidaires et résolus. Nous avons assez donné sans reconnaissance. Assez enduré sans réparation. Aujourd’hui, nous choisissons la lutte, car seule la lutte libère ! Camarades, notre combat est juste, notre cause est noble. Nous ne demandons ni faveur ni pitié, nous exigeons le respect, la reconnaissance, l’intégration, la fin de l’injustice. Chaque enseignant qui répond à l’appel est un maillon de cette chaîne de résistance. Ne soyez pas le maillon faible. Soyez la flamme. Soyez la voix. Soyez la force. Trois jours pour affirmer notre présence. Trois jours pour dire non à l’indignité. Trois jours pour rappeler que sans nous, l’école s’effondre. ENSEMBLE, NOUS SOMMES UNE ARMÉE. DIVISÉS, NOUS SOMMES UNE PROIE. Tenons la ligne. Ne reculons pas. Ne doutons pas. Car nous n’avons plus le droit de nous taire. Nous n’avons plus le luxe de patienter. Nous avons le devoir de résister. ENSEIGNANTS CONTRACTUELS, CETTE GRÈVE EST LA NÔTRE. CETTE LUTTE EST LA NÔTRE. CETTE VICTOIRE SERA LA NÔTRE. Notre force réside dans notre union. Haidara Mohamed Ibrahim Secrétaire Général du BED UECN Tillabéri


La jeunesse nigérienne au cœur de la refondation de la République Enjeux, responsabilités et perspectives pour une nation debout et souveraine --- Une vérité nue qu’aucun vernis ne saurait dissimuler Il est des vérités si évidentes qu’elles s’imposent sans bruit : une nation sans sa jeunesse est une maison sans fondation. Au Niger, cette jeunesse, pourtant majoritaire, est reléguée, bafouée, utilisée comme masse de manœuvre électorale ou poussée vers l’exil faute d’horizons. Et pourtant, c’est elle — oui, elle ! — qui détient la force, l’intelligence, la créativité et l’audace nécessaires pour refonder la République. Le moment est venu de briser les discours creux : la jeunesse nigérienne ne doit plus être un slogan commode, mais le moteur vivant de l’action politique, sociale et économique. --- Une jeunesse sacrifiée… mais toujours debout, lucide et digne De Niamey à Diffa, d’Agadez à Zinder, de Dosso à Tahoua, en passant par Maradi et Tillabéri, une jeunesse instruite mais ignorée, éveillée mais sans voix, se dresse dans l’ombre. Elle attend — non pas par passivité, mais par manque de perspectives. Attendre un emploi, attendre un concours équitable, attendre un cadre d’expression, attendre simplement que l’État tienne parole. Ce qui manque à cette jeunesse, ce n’est ni l’intelligence ni l’ardeur. Ce qui lui est refusé, c’est la considération, la structuration, la reconnaissance de son rôle stratégique. Le Niger ne peut plus se permettre de gaspiller cette ressource précieuse. L’échec de cette jeunesse, c’est l’échec de toute la République. --- Refonder, c’est oser l’audace d’un pari sur sa jeunesse La refondation que le peuple appelle de ses vœux ne peut être une opération cosmétique ni un habillage institutionnel. Elle doit être une rupture franche avec les politiques d’oubli et de mépris. Elle doit se traduire par une volonté claire de repositionner la jeunesse au centre du projet national. Éducation de qualité, formation technique et professionnelle, accès équitable à l’emploi, valorisation de l’innovation locale, soutien à l’entrepreneuriat jeune, inclusion numérique, ouverture culturelle : voici les véritables chantiers de la République nouvelle. On ne construit pas une nation forte avec des citoyens désabusés. On la construit avec des jeunes debout, compétents, engagés et enracinés dans leur dignité. --- Une jeunesse à éveiller, organiser, responsabiliser Mais la jeunesse ne doit pas se contenter de réclamer. Elle doit se lever, se former, s’unir, s’organiser. Sortir de la résignation, refuser l’instrumentalisation politicienne, dénoncer les compromissions, écarter la violence aveugle. Elle doit créer, débattre, construire, critiquer de manière éclairée, proposer des alternatives crédibles. Elle doit occuper les espaces citoyens : syndicats, associations, plateformes numériques, forums de jeunes, mouvements sociaux. Une jeunesse éveillée, c’est une jeunesse qui refuse de subir, qui ose penser et agir autrement, avec responsabilité et dignité. Car toute jeunesse qui n’est pas structurée devient vulnérable à toutes les formes de domination. --- Un État responsable face à une génération en alerte Le temps des discours convenus est révolu. Il est urgent que l’État assume sa responsabilité historique. Il lui faut une politique nationale d’accompagnement des jeunes, claire, équitable, ambitieuse. Il faut investir massivement dans les écoles, les centres de formation, les universités, les structures d’accueil des projets jeunes. Il faut garantir la transparence dans les concours, soutenir les initiatives locales dans les domaines stratégiques : agriculture, élevage, artisanat, numérique, énergie, culture. Il faut réconcilier l’État avec sa jeunesse, non par des promesses mais par des actes tangibles et vérifiables. Investir dans la jeunesse, c’est sécuriser l’avenir. L’ignorer, c’est hypothéquer la paix, la stabilité et la souveraineté de demain. --- Une jeunesse éclairée pour une République souveraine La République que nous voulons refonder exige une jeunesse exigeante, lucide, instruite, non soumise, mais profondément responsable. Une jeunesse qui comprend que la souveraineté ne se quémande pas : elle se construit, se défend et se mérite. Car la République, ce n’est pas un mythe ni un mirage. C’est un projet politique collectif fondé sur la justice sociale, la dignité humaine, l’égalité des chances et la participation citoyenne. Ce projet ne vivra que si la jeunesse en est la pierre angulaire. --- Appel solennel à la jeunesse du Niger > "Jeunes du Niger, des dunes fières d’Agadez aux plaines fertiles de Dosso, des vallées courageuses de Tahoua aux rives puissantes de Tillabéri, des rues de Niamey aux marchés de Zinder, des collines de Maradi aux étendues de Diffa : le pays vous appelle. L’histoire vous tend la plume. Le destin vous tend la main. Refusons d’être une génération sacrifiée. Soyons la génération consciente, exigeante, bâtisseuse. Soyons les architectes d’un Niger nouveau, debout, digne, prospère et souverain." Haidara Mohamed Ibrahim Enseignant contractuel, CEG DIAMBALA Membre actif de la conscience citoyenne nigerienne
