ENSEIGNANTS CONTRACTUELS DU NIGER : L’HEURE N’EST PLUS AUX DOUTES, MAIS À L’ACTION ! Camarades, Trop, c’est trop. L’heure n’est plus aux complaintes silencieuses ni aux regrets murmurés dans l’ombre. L’heure est à la résistance ouverte, à la solidarité active, à la mobilisation sans faille ! Le mépris que subissent les enseignants contractuels du Niger ne peut plus être toléré. Nous ne sommes pas des sous-enseignants, des variables d’ajustement budgétaire, encore moins des figurants dans le théâtre bancal d’un système éducatif à deux vitesses. Du lundi 09 au vendredi 13 juin 2025, 120 heures de grève sèche sont décrétées par la synergie d’action COSEFP – SYNACES – UECN. Ce n’est pas une pause. Ce n’est pas une simple réclamation. C’est une riposte historique, une clameur nationale, un acte de dignité collective face à une politique qui précarise les enseignants et hypothèque l’avenir de l’école nigérienne. Contractualisation = exploitation. Contractualisation = insécurité professionnelle. Contractualisation = fragilisation du système éducatif. Nous disons NON avec force, avec foi, avec fermeté. Camarades, Notre combat est juste. Notre combat est noble. Et notre combat est nécessaire. C’est un combat pour la reconnaissance, pour la dignité de notre métier, pour la justice sociale, pour l’égalité des chances dans l’éducation, pour nos familles, et pour l’avenir de ce pays. Ne soyons pas les témoins passifs de notre propre marginalisation. Soyons les architectes résolus de notre libération professionnelle. À ceux qui pensent que la peur nous fera reculer, nous répondons par l’unité ! À ceux qui espèrent notre résignation, nous opposons notre détermination ! À ceux qui croient que notre colère s’éteindra, nous crions que le feu est allumé et qu’il brûle d’une conscience éveillée ! Chaque silence est une complicité. Chaque recul est une défaite. Chaque présence en classe pendant cette grève est une gifle à nos camarades en lutte. ENSEMBLE, formons un mur syndical infranchissable. ENSEMBLE, faisons de cette grève de 120 heures un tournant décisif dans notre lutte. ENSEMBLE, écrivons une nouvelle page de l’histoire syndicale au Niger. Mobilisons-nous ! Organisons-nous ! Luttons avec courage, conviction et cohérence ! Le combat ne fait que commencer. Il ne s’arrêtera que lorsque l’enseignant contractuel sera pleinement reconnu, valorisé, titularisé. ENSEMBLE, NOUS VAINCRONS ! Haïdara Mohamed Ibrahim Secrétaire Général du BED UECN Tillabéri