Il y a ceux qu’on appelle "papa" parce qu’ils ont signé un acte de naissance.
Et puis il y a ceux qu’on appelle "papa" avec les yeux mouillés d’émotion.
Parce qu’ils ont été là. Toujours.
Dans la fatigue, dans la peur, dans la joie, dans les nuits sans sommeil. Dans une époque où l’on parle souvent des pères absents, il est plus que jamais nécessaire de rendre hommage à ceux qui sont là. Pleinement. Entièrement. Silencieusement. 
Ceux qui ne font pas de bruit, mais qui construisent des enfants solides. Ceux qui n’ont peut-être pas grandi avec un père, mais ont décidé d’en devenir un, vraiment.
Ceux qui réparent des liens qu’ils n’ont jamais reçus.
Qui inventent l’amour au masculin — sans violence, sans domination, mais avec douceur et force mêlées. Et puis, il y a ceux qu’on oublie trop souvent Il y a ces pères séparés, qui se battent pour garder un lien malgré la distance, les décisions de justice, les murs administratifs ou les conflits familiaux.
Il y a ceux qu’on empêche injustement de voir leurs enfants, alors qu’ils ne demandent qu’à jouer leur rôle.
Et leur douleur est silencieuse, mais bien réelle.
Ils sont des pères empêchés, mais toujours engagés.
Des pères que l’on ne voit pas, mais qui aiment quand même, fort, de loin. Il y a aussi les pères de cœur Ceux qui n’ont pas de lien de sang, mais qui jouent un rôle fondamental dans la vie d’un enfant.
Un oncle. Un beau-père. Un parrain. Un ami de la famille.
Ils ne sont pas sur le livret de famille, mais ils sont là à chaque étape importante.
Ils écoutent. Ils rassurent. Ils accompagnent.
Et parfois, ils sont les seuls modèles masculins positifs qu’un enfant ait connus.
Ces hommes-là aussi sont des pères. Et ils méritent notre reconnaissance. Être père, c’est un choix. Un engagement. Un amour. Un père, ce n’est pas un statut. C’est un engagement quotidien.
Ce n’est pas une question de sang. C’est une question de présence, de constance, de dévouement.
Et dans des sociétés où tant d’enfants manquent d’un repère masculin positif, les pères qui assument, qui élèvent, qui aiment, sont précieux. Alors aujourd’hui, à tous ces hommes-là : bonne fête les gars. On vous voit. On vous respecte. On vous honore.