République du Congo Le meurtre à l'arme blanche, En réprimer sévèrement les auteurs Et, créer Radio Congo Éducation En République du Congo, la violence au couteau et à la machette est un problème grave qui nécessite une attention immédiate pour sa ferme éradication. Le phénomène des "Bébés noirs" qui utilisent des machettes pour tuer, connu de toute la communauté nationale, dont les Gouvernants, inquiète particulièrement les populations, surtout, dans les centres urbains. Des mesures sont prises pour en finir avec ces actes de violence. Mais, il en faut davantage. Aussi est-il essentiel que soit renforcée la sécurité dans les écoles et les espaces habités. Mettre en place des programmes de prévention de la violence et de résolution des conflits. Fournir un soutien psychologique et social aux jeunes pour les aider à gérer leurs émotions et à trouver des solutions pacifiques. Appliquer des sanctions sévères contre les auteurs de violence. Sensibiliser la population congolaise à l'importance de la non-violence et du respect de la vie humaine. Il est également important de comprendre les causes profondes de cette violence à l'arme blanche et de travailler dru pour y remédier. La coopération entre les autorités, les communautés et les organisations de la société civile est essentielle pour démêler, une fois pour toute, ce phénomène. La France a vécu, à son tour, le 10 juin 2025, sa part tragique de drame à l'arme blanche. En Haute Marne, un adolescent, élève en classe de 3eme, a tué au couteau, une surveillante devant le Collège Françoise Dolto de Nogent, alors que les gendarmes procédaient à un contrôle des sacs aux abords de l'établissement. L'affaire du collège de Nogent est un cas choquant qui soulève des questions importantes sur la violence en milieu scolaire et la sécurité des établissements éducatifs. En République du Congo, les actes de violence commis par les "Bébés noirs" avec des machettes pourraient également migrer vers les établissements scolaires. Aussi est il essentiel de tirer des leçons du cas de Nogent et de prendre des mesures adéquates aux fins de prévenir de tels incidents au Congo. En partant du cas de Nogent qui pourrait arriver dans des écoles, collèges ou autres lycées congolais, la réflexion s'impose pour aboutir à des mesures devant aller au devant des violences en milieu scolaire et y garantir un environnement sûr et paisible pour toutes les communautés scolaires. Aux États-Unis, certaines écoles ont introduit des sacs transparents pour permettre la fouille et conjurer l'introduction ainsi que la dissimulation d'objets dangereux. Cette précaution pourrait être envisagée en République du Congo pour prévenir les actes de violence possibles avec des machettes ou d'autres objets dangereux, en s'assurant que l'intérieur des sacs ne contient rien qui ne soit potentiellement dangereux. Ici, l'Etat interviendrait pour soulager les familles en étudiant les modalités d'acquisition des sacs scolaires translucides. En combinant la généralisation des sacs limpides avec d'autres initiatives, telles que la sensibilisation à la non-violence, le soutien psychologique et social aux jeunes, et l'application de sanctions sévères pour les auteurs de violence, il est possible de créer un environnement scolaire plus sûr et plus paisible. L'introduction des sacs clairs pourrait également être accompagnée d'une campagne de conscientisation pour informer les élèves et les parents sur l'importance de la sécurité et de la responsabilité individuelle. En fin de compte, la sécurité en milieu scolaire est une responsabilité partagée qui nécessite la coopération de tous les acteurs concernés. Ceci dit, il faut cependant relever que la lutte contre la violence liée aux armes blanches nécessite une approche multifacette, car il est difficile de contrôler totalement la production et l'importation des couteaux et des machettes. Les solutions doivent donc être trouvées à plusieurs niveaux. L'éducation des enfants par les parents sur les dangers des armes blanches est utile. Ce à quoi s'ajouterait une politique publique de promotion des valeurs de non-violence. Sensibiliser la population sur les risques liés à la violence et encourager des comportements responsables. Aux pouvoirs publics de mettre en place des politiques et des lois pour réguler l'accès aux armes blanches, renforcer la sécurité dans les écoles et les communautés, et fournir des ressources pour la prévention et la répression de la violence. Toute une approche coordonnée et collaborative entre ces différents acteurs est essentielle pour trouver des remèdes efficaces et durables. Aujourd'hui, au regard de tous ces travers que vit la société congolaise, peut être qu'est enfin arrivé, pour les pouvoirs publics congolais, le temps de créer Radio Congo Éducation, ou Radio Congo Culture, selon l'orientation qu'on en donnerait. Une radio à contenu fortement éducatif et pédagogique pour le façonnage de la population congolaise sur des aspects de la vie en société, le partage et la défense des valeurs communes. Depuis, plusieurs années, j'en appelle vainement à la création de cette Radio. J'ai foi en son caractère républicain, à son bienfait, ainsi qu'à son utilité pour l'unité et la cohésion nationales. Puis-je être entendu. Paris 10 juin 2025 Ouabari Mariotti