🟥𝐋𝐄 𝐁𝐑𝐈𝐄𝐅 | 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫𝐢𝐚 : 𝐋’𝐄́𝐭𝐚𝐭 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞 𝐮𝐧 𝐮𝐥𝐭𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐦 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐞́𝐭𝐫𝐨𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 : La NUPRC active 𝐥𝐚 𝐫𝐞̀𝐠𝐥𝐞 “𝐝𝐫𝐢𝐥𝐥 𝐨𝐫 𝐝𝐫𝐨𝐩” pour secouer le secteur en amont : Le gouvernement nigérian passe à l’action pour sortir son secteur pétrolier de l’inertie. La Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) a annoncé la mise en œuvre stricte de sa politique « drill or drop », un dispositif obligeant les entreprises pétrolières à démarrer la production dans un délai imparti, sous peine de perdre leurs licences d’exploitation. Cette décision, dévoilée par le directeur général de la NUPRC, Gbenga Komolafe, lors d’une rencontre avec les producteurs indépendants (IPPG) à Abuja, marque une étape décisive dans la réforme du secteur. Objectif : mettre fin à la spéculation sur les blocs pétroliers non exploités, favoriser l’arrivée de nouveaux investisseurs plus dynamiques et augmenter les revenus tirés du pétrole pour l’État. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large, en cohérence avec la position ferme du ministre d’État au Pétrole, Heineken Lokpobiri, qui a plusieurs fois menacé de retirer les permis dormants pour les redistribuer à des opérateurs plus engagés. Parallèlement, la NUPRC a salué la coopération avec l’IPPG, tout en mettant en avant les progrès réalisés grâce à la loi sur l’industrie pétrolière (PIA), notamment la digitalisation des processus d’octroi de licences et le suivi rigoureux des transferts d’actifs issus du désengagement progressif des majors internationales. Le président de l’IPPG, Abdulrazaq Isa, a réaffirmé le soutien de son groupe au programme national « One Million Barrels Incremental », qui vise à augmenter fortement la production de brut du pays. 🧐 Cette politique sera-t-elle suffisante pour inverser la tendance et restaurer la compétitivité du secteur amont nigérian ? 📌 Réponse et perspectives dans le prochain numéro du magazine LE BRIEF.